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Thème : François Hollande

Salut, l’alchimiste !

MONTAUBA
Salut à l’alchimiste et...prestidigitateur ! L’alchimiste élyséen, qui fait ses malles, est parvenu, après de longues années d’études et d’essais, à transformer l’or en plomb. Quelle performance ! À son arrivée au pouvoir, le parti dit « socialiste » était omniprésent et omnipuissant : majorité à l’Assemblée et au Sénat, présidence de la quasi-totalité des régions, de la moitié des départements, de presque toutes les grandes villes de France, etc. Bref, il avait tous les moyens de réaliser une véritable politique économique et sociale de gauche, favorable, enfin, après les années Chirac et Sarkozy, à ses électeurs, en mesure de tenir les promesses de progrès social faites pendant la campagne dudit alchimiste. Mais, avec sa baguette magique, il a peu à peu, de trahisons en trahisons, de renoncement en renoncement, avec la complicité des hiérarques, députés et sénateurs « socialistes », fait disparaitre, un à un, tous ses atouts, laissant derrière lui un champ de ruines, non (…) Lire la suite »

Macron : Hollande avait tout pensé !

On se demande parfois d’où vient le candidat Macron. Du cerveau de Hollande, tout simplement. On ne saurait dire si l’un a manipulé l’autre, si l’autre a manipulé l’un, s’ils ont œuvré de conserve. Tout est dans le célèbre ouvrage de Lhomme et Davet, Un président ne devrait pas dire ça. Plus précisément au début du chapitre 7, intitulé “ Le liquidateur ”.

LGS

Le vacherin, fraise et glace vanille de Tahiti, nous faisait carrément de l’oeil. Et subitement, avant même d’avoir attaqué la meringue, François Hollande a eu ces mots définitifs, surprenants, lâchés au terme d’un long et rare exercice d’introspection politique : « Il faut un acte de liquidation. Il faut un hara-kiri. » C’est du Parti socialiste qu’il parle, ce soir-là, 11 décembre 2015, devant nous. « Son » PS, dont il envisage ainsi froidement la dissolution. En vue de sa réélection, en 2017, il mise sur une recomposition de sa famille politique. Car il compte bien y aller, évidemment. Trop envie d’en découdre, de renouer avec ce sentiment exaltant que procure une campagne présidentielle, cette excitation propre à toute conquête, ces poussées d’adrénaline au moment des grands débats télévisés… De Gaulle, Giscard, Mitterrand, Chirac, Sarkozy… Ils ont tous retenté leur chance, avec plus ou moins de succès. Le pouvoir est un opiacé et François Hollande, incarnation même (…) Lire la suite »

Le pitoyable testament politique de François Hollande

COMAGUER
En participant à la réunion du groupe « informel » MED 7 et en adhérant à ses conclusions « François 2 » a révélé toute son incapacité à être le chef d’un Etat souverain. MED 7 est un rassemblement de circonstance entre 7 chefs d’Etat ou de gouvernements de membres « méditerranéens » de l’Union Européenne soit d’Est en Ouest : Chypre, Grèce, Malte, Italie, France Espagne et Portugal. L’Adriatique étant probablement considérée comme un appendice mineur de la Méditerranée la Croatie n’en fait pas partie. Sans l’avouer, ce groupe de création récente, se veut une affirmation d’identité collective des petits pays du Sud face à la domination allemande sur l’UE. Il s’agit bien sûr de leurrer les opinons publiques de ces pays sur la « résistance » de leurs dirigeants aux diktats anciens et à venir de l’Allemagne de la BCE et de la Commission européenne. La participation active à ce groupe de Tsipras, l’insoumis d’Athènes, dont la soumission a dépassé l’imaginable - voir l’analyse du (…) Lire la suite »
Un peuple qui ne connaît pas son histoire est condamné à la revivre

Extraits choisis du discours du Bourget

François HOLLANDE

Discours prononcé au Bourget le 22 janvier 2012 par le candidat socialiste, François Hollande.
Nous en publions ici des extraits choisis dont tout candidat socialiste aux présidentielles de 2017 pourrait se servir (s’il ne l’a déjà fait) après de simples copiés-collés et en l’agrémentant de quelques nouveautés dont nous aurons le plaisir de vous reparler en 2022.
(Pour les lecteurs pressés, Le Grand Soir a pris la liberté de mettre en gras certains passages importants).
LGS

Mes chers amis, vous qui êtes ici, vous qui me regardez de loin, de plus loin même, je suis venu vous parler de la France, et donc de la République. Je suis venu vous parler de la France qui souffre, mais aussi de la France qui espère. Je suis venu vous parler de la France d’aujourd'hui – une page est en train de s’effacer – et de la France de demain – nous sommes en train de l’écrire. Je suis venu vous parler de la France que nous allons construire […]. L’enjeu de cette campagne va bien au-delà de nous, de la Gauche. L’enjeu de cette campagne, à trois mois du premier tour, c’est la France. C’est la France, toujours. Devant vous rassemblés, foule nombreuse, des milliers, je ressens une profonde émotion, celle d’exprimer votre conviction, votre volonté, votre espérance. Je mesure la fierté d’avoir été désigné par des primaires citoyennes comme candidat à l’élection présidentielle. J’ai conscience de la tâche qui est la mienne : incarner le changement, faire gagner la Gauche et (…) Lire la suite »

D’acier trompé

Pierre
Je me suis juré depuis quelques années d'être, à titre personnel, plutôt adepte de "construire" plutôt que de "réagir". J'ai vu aujourd'hui une analyse politique concernant François Hollande sur le site web de "La Tribune" de Jean-Philippe Denis . L'article est repris sur le site theconversation.com "Le triple coup de génie stratégique de François Hollande" Jean-Philippe Denis est Docteur en sciences de gestion, agrégé des faculté de droit, sciences économiques et de gestion à l'Université Paris Sud / Saclay membre du centre de recherche RITM (Réseaux, Innovation, Territoires Mondialisation). Jean-Philippe Denis a coordonné "l'Encyclopédie de la Stratégie" et est l'auteur de "l'Introduction au Hip-Hop management". A vrai dire, je suis effaré. Cela commence avec un "coup de génie stratégique" et le rappel d'un Tweet de Steve Jobs, je le reproduis ici tel que cité en anglais (sur le site theconversation.com) "When someone treats you like an option, help them narrow their (…) Lire la suite »

Un appel de 60 personnalités contre le « Hollande bashing »

Maxime VIVAS

Extraits de leur manifeste où sont par ailleurs louées les réussites du président (1) : « Nous, artistes, sportifs et créateurs, penseurs, chercheurs, entrepreneurs et citoyens indépendants, dénonçons cet acharnement indigne qui entraîne le débat politique dans une dérive dangereuse pour la démocratie…. François Hollande a droit au respect comme tout citoyen, et comme président de notre République. »

Premiers signataires : Agnès B., Catherine Deneuve, Benjamin Biolay, Juliette Binoche, Denis Podalydès, Irène Jacob, Sylvie Testud, Laure Adler, Patrick Chesnais, Gérard Darmon, François Marthouret, Dominique Besnehard, Jean-Michel Ribes, Mazarine Pingeot, Claudine Nougaret et Raymond Depardon, Andrée Zana Murat et Bernard Murat, Michel Rotman, Patrick Pelloux, Laurent Davenas, Gilles Achache, Gabriel Gautier, Marie d’Ouince, Bruno Masure, Dany Dan - Melopheelo - Zoxea, Layla Metssitane, Touria Benzari, Emilie Chesnais Laurent Hébert, Bertrand Van Effenterre, Anna Medvecsky, Gaëlle Bayssière, Fethi Benslama, Pierre Douglas, Rachid Benzine, David Kodsi, Florence Muracciole, Stephane Distinguin, Jean Minondo, Yohann Diniz, Jean-Philippe Derosier, Sakina M’sa, Éric Dussart, Évelyne Schapira, Philippe Lemoine, Nicole Baldet, Anne Baveray, Rachel Khan, Michel Cantal-Dupart, Anne-Carole Denès, Yves Denès, Gerard Cicurel, Gisela Blanc, Mathieu Sapin, Françoise Huguier, Édouard Brézin, (…) Lire la suite »

Le bombes de François Hollande ne tuent pas

Jacques-Marie BOURGET
N’étant pas pilote de chasse, ni doté des ailes d’un ange, c’est donc aux côtés des gens ordinaires, depuis le plancher, que j’ai vécu à peu près tous les bombardements depuis un demi-siècle de guerres. Et je peux vous assurer que les bombes, même « chirurgicales » tuent. Et surtout des innocents. Pour entrer dans l’intime, j’ai aussi fait du journalisme pour tenter, modestement, de dire que les guerres ne sont pas jolies. J’ai échoué. François Hollande – et les supporters des tueries justes – n’ont toujours pas découvert que cette horreur provoque le chaos et la mort. A leur tour – un siècle plus tard – ces pacifistes à sens unique, militants des « frappes humanitaires », vivent-ils la sidération qui a touché de nombreux journalistes en 1914 ? Ceux qui couvraient le front au début de la Grande guerre et qui titraient ainsi leurs articles : « Les balles boches ne tuent pas ! ». Seules tuent les bombes russes et leurs clones syriennes. Et j’ose ajouter que les fameux « barils (…) Lire la suite »

L’énigme Hollande !

Karim MOHSEN

L’habit ne fait plus le moine. Le président français, François Hollande, l’a appris à ses dépens - du moins s’il admet ses échecs récurrents et ses renoncements à plusieurs projets emblématiques de son quinquennat - qui a mésusé de ses forces et de ses capacités à forcer le destin.

On peut être un homme politique habile, voire tortueux, cela ne fait pas nécessairement un homme d'Etat. Le « candidat normal » [c'était son slogan de campagne en 2012] a beaucoup perdu de sa superbe et de sa « normalité » au contact du métier ardu de diriger un pays. Surtout un pays tel que la France avec ses traditions et ses « quant-à-soi ». Aussi, les retours de bâton pouvaient être assassins. Féru de petites phrases assassines que les médias reprenaient avec gourmandise, François Hollande ne se méfiait pas assez du risque de tomber dans l'excès et l'abus. Il a ainsi commis un impair, hors de propos, concernant l'Algérie (fin 2013) s'inquiétant pour son ministre de l'Intérieur en visite dans ce pays. Ce dernier (Manuel Valls) présent à l'Elysée, lui fait savoir qu'il est de retour. Ah ! « Sain et sauf » s'exclama alors François Hollande, qui ajouta « C'est déjà beaucoup ! ». Comment décrypter cette pantalonnade à tout le moins bizarre envers un pays [l'Algérie] qui a vaincu (…) Lire la suite »

Loi travail : La lutte des classes en France

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Si Marx vivait encore, une nouvelle occasion d'ajouter une nouvelle "saison" à sa "lutte des classes en France" lui serait fournie.

Tous les ingrédients dignes de son talent sont présents. Un président socialiste dévalué par ses reniements apparents mais largement prévisibles dès sa candidature. Un parti du président, jadis populaire, doyen des partis français, en voie d'implosion entre deux minorités diamétralement hostiles et une majorité, centriste, d'intérêts particuliers voire personnels. Une droite, idéologiquement unie, mais aux prise avec des ambitions personnelles aussi multiples que massacrantes. Et une extrême droite qui est unie sur une seule candidature, appuyée sur un programme dont la véhémence attrape-tout permet, depuis des décennies une progression régulière au dessus des deux chiffres au delà des quel la crédibilité devient préoccupante pour ses adversaires. Enfin une extrême gauche minoritaire qui se partage entre ceux qui veulent refaire le Front Popu en unifiant les prolétaires de toute la gauche et ceux qui, depuis 1917, rêvent au "Grand Soir" d'octobre 17 ou de la "sociale" de 1848, (…) Lire la suite »
Un solférinien mangeait son chapeau devant les petits fours

Le Grand Soir s’est invité au dîner de l’Elysée avec Raul Castro le 1er février 2016

Agent LGS 117

Un sympathisant, introduit dans l’entourage de Hollande, nous a refilé un carton d’invitation traficoté (ci-contre). Muni de ce Sésame, notre agent LGS 117 s’est glissé dans la foule en partie composée de courtisans qui auraient applaudi naguère si Cuba avait péri sous les missiles US. Mais là (puisque Obama a décidé de chagriner le parti républicain US par la normalisation), ils se bousculaient autour du président cubain, quêtant un regard, un sourire, n’osant espérer une poignée de mains à raconter illico par texto à la terre entière dont une partie penserait aussitôt : « Pauvre idiot, qu’est-ce qu’on en a à fiche, et pourquoi c’est important ? »
LGS

C’était dans la douceur d’une soirée d’hiver qui fit croire à Raul qu’il ne neigeait pas plus à Paris qu’à La Havane, ce qui était la seule explication plausible à la présence de centaines de dormeurs sur les trottoirs, couchés sur des cartons, peinards, à la fraîche. Quiconque n’est jamais sorti de Cuba imagine mal ce droit octroyé dans le monde libre, de dormir à la belle étoile. On voit presque autant de dormeurs en plein air à Paris que des musiciens dans les rue de La Havane. Le décor était autre à l’Elysée, dans une débauche de bouquets de fleurs, d’inconnus gras et entichés d’eux-mêmes, de marbre, de députés (si souriants qu’on ne pouvait deviner lesquels craignaient une révélation du Canard Enchaîné ouvrant sur une mise en examen), de dorures, de ministres satisfaits, de lustres de cristal, de moquettes épaisses comme le dossier judiciaire de Bernard Tapie, d’artistes mégalos, de bouteilles de champagne fraîches comme les relations entre Christiane Taubira et Manuel (…) Lire la suite »
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