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Histoire de la Grande Jacquerie d’un Royaume nommé Francie

Prologue

Il était une fois…un pays merveilleux.

Les richesses y coulaient à flots : chaque année, la fortune globale de ses habitants augmentait. Ce dont se félicitaient publiquement le Roi, ses conseillers ainsi que ses ministres, ses courtisans et les nobles qui pullulaient dans la capitale.

Ce pays s’appelait Francie. C’est le nom que tous lui donnaient.

Le bon Royaume de Francie

Le commerce était une des principales activités du Royaume : on se pressait aux portes du pays pour échanger avec des émissaires de tout le monde connu. Certains venaient de fort loin, apporter des nouvelles des colonies, évoquer tel comptoir florissant, conter par le menu la magnificence des contrées extérieures. Les marchandises abondaient sur les étals, et le sourire sur les visages des nobliaux de la Capitale. Ne possédant pas grand-chose en propre, ce pays avait fait du négoce sa principale activité, n’hésitant pas à piller ses colonies voisines pour approvisionner les marchés et garnir les bourses de la noblesse.

Le royaume avait cependant une autre activité, un peu plus occulte : telle une hydre à deux têtes, cette seconde activité était venue se greffer sur la première, nécessité faisant loi. Il fallait protéger les caravanes de marchandises, et ceux qui en tiraient profit : « Sécurité » était le nom de cette seconde spécialité. Qui disait « Sécurité », au sens ou le Roi et ses conseillers l’entendaient, au sens où les ministres et la noblesse le voyaient, au sens où les courtisans le répétaient sans cesse dans toutes les provinces et faisaient entrer ce mot, « Sécurité », jusque dans toutes les chaumières et les têtes, qui donc disait ce mot Sacré, « Sécurité », se voyait déjà instantanément rassuré, ne serait-ce qu’en le prononçant.

Sécurité : un mot qui avait non pas de la force, mais qui incarnait la Force même.

Qui le prononçait, savait instantanément pourquoi il l’invoquait : tout le monde savait que la Sécurité, c’était pour protéger les gens du danger. Ce paradigme justifiait donc l’emploi de mesures exceptionnelles : la Troupe et la Garde avaient vu leurs soldes augmenter de façon fort conséquente. Le Second Chambellan, qui s’occupait de ces questions, avait fait venir à grands frais des équipements neufs, de solides montures, et avait doté ces Forces de l’Ordre des meilleures armures et épées, fabriquées par les meilleurs artisans du Royaume. On pouvait accepter beaucoup de choses : que les mendiants pullulent dans les rues, que la misère dépare quelque peu les devantures des commerces, que les gueux souffrent du froid et de la faim…mais certainement pas que le bras armé du Royaume, qui veillait sur tout cela, ne puisse maintenir et rétablir l’Ordre. Surtout en ces temps troublés…

Les Chemises rouges 

Le royaume était en effet menacé. Il avait donc fallu non seulement renforcer l’ordre, mais aussi en étendre l’usage à tout celui-ci. Car depuis quelques mois, les gueux étaient sortis de leurs tanières puantes, pour réclamer du pain. Pourquoi donc ? Quelques mois auparavant, lors de son accession au trône, les rumeurs allaient bon train sur le fait qu’il avait intrigué avec la complicité des courtisans et d’une partie de la noblesse, pour faire disparaître ses principaux concurrents quelques mois auparavant donc, et « pour asseoir la prospérité de tous », le Roi avait décrété une augmentation drastique des taxes sur le pain, l’aliment de base. Il fallait renflouer la caisse de la Couronne.

Les caisses du Royaume n’étaient pas vides, oh non : ça, c’est ce que les ministres et la noblesse racontaient un peu partout, aidés en cela par les courtisans qui le criaient sur toutes les places publiques. Les petites gens avaient peut-être « l’esprit étroit et le goût de peu  », comme l’avait à maintes reprises affirmé le Roi en ricanant à leur propos, mais ils n’étaient pas dupes : ils voyaient bien que la Reine avait changé toute sa garde-robe et aimait mener grand train (il lui fallait bien une tenue par jour pour maintenir le standing de la Cour !), et que la vaisselle du palais avait été renouvelée auprès des plus prestigieux artisans…que le Roi et sa cour menaient belle vie, tandis que de mauvaises langues évoquaient des dépenses proprement ahurissantes dans les dîners que la noblesse donnait dans les palaces de la Capitale. Le favori du Roi –un freluquet qui rêvait de faire partie de la Garde Prétorienne – avait même été pris la main dans le sac : il s’en était fallu de peu, qu’il ne se fasse attraper en train de molester un couple de gueux, déguisé en Garde Royal, jurant comme eux, et pour tout dire, tapant aussi fort sur la veuve et l’orphelin que le meilleur des miliciens…tout ça commençait à nourrir le ressentiment dans le royaume, et pas qu’un peu.

Ceux qui avaient le malheur de ne pas avoir les faveurs du Roi se retrouvaient toujours au cachot, tandis que les privilégiés s’en tiraient toujours, pensez donc : ceci dit le Roi, sa cour et son aréopage de courtisans ne comprenaient pas pourquoi cela choquait la populace, n’en avait-il toujours pas été ainsi ?

Alors, ces taxes supplémentaires sur le pain, allaient-elles devenir le point de cristallisation de la colère populaire ?

Oh, le pain était certes peu consommé par le Roi, la Cour et la noblesse, mais les gueux en faisaient un usage excessif, quasi quotidien. A tel point que le Roi s’en était étonné, les ministres s’en étaient indigné, et les courtisans avaient très fortement relayé le message, aidés en cela par les émissaires : pourquoi tout ce raffut pour un simple aliment de base, alors que le pays regorgeait de quantité d’autres aliments succulents, venant de contrées exotiques, aux saveurs autrement plus raffinées ? Pourquoi se focaliser sur de telles futilités ? Mais rien n’y faisait : les choses avaient empiré, et de plus en plus nombreux étaient les gueux venus renforcer le troupeau des mécontents. Ils avaient même osé marcher sur la Capitale, un jour de beau temps !

Pour se reconnaître, ces factieux – mot savoureux que le second chambellan avait trouvé, un soir où il donnait réception en son palais, et où il était particulièrement inspiré – enfilaient une chemise de lin orange, dont l’usage était normalement dévolu à la circulation sur les routes de campagne. Ah, l’origine de cette chemise est assez importante pour que je vous la conte par le menu : un beau jour, un des nobles des beaux quartiers de la Capitale, particulièrement en faveur auprès du Roi, avait réussi souffler une idée aussi pernicieuse que géniale à ce dernier, lors d’un Conseil de circulation recensant toutes les difficultés à se déplacer sur les chemins du Royaume.

Pour la douzième fois du mois, les cochers s’étaient plaint que la circulation était rendue presqu’impossible sur les chemins et avenues, à cause des gueux qui, non seulement étaient excessivement nombreux à pulluler sur la chaussée, mais aussi à se jeter sous leurs roues à la moindre occasion. Le noble en question possédait l’oreille du Roi, mais surtout une filature qu’il avait beaucoup de mal à rentabiliser : les femmes et enfants qui y travaillaient – ou plutôt s’y prélassaient – quinze heures par jour lui coutaient bien plus cher que ce qu’il en retirait. Cette filature fabriquait principalement des chemises de lin brut, qui servaient à habiller la roture qui désirait trimer dans les champs avec une mise un peu plus confortable que le surcot de toile grossière dont la majorité était affublée. Mais ces gueux avaient bien mérité leur surnom : ils n’en voulaient pas, de ces chemises, car ils les trouvaient peu pratiques pour travailler aux champs. Malgré d’intenses campagnes de colportage, la filature croulait sous les stocks, et le noble avait dépassé le stade des lamentations. Il allait se résoudre à brader l’affaire, lorsque miracle ! Ce conseil de circulation lui fournit l’opportunité rêvée : pourquoi ne pas obliger tous les manants, au prétexte de sécurité sur les routes, de la porter, cette chemise ? Le Roi avait alors objecté, avec toute l’intelligence que ses conseillers lui prêtaient, que c’était impossible, car ces chasubles étaient aussi peu visibles que les nippes que la populace arborait habituellement…ça ne changerait donc rien au problème ! C’est là que le noble avait fait preuve d’astuce : il avait susurré à l’oreille du monarque qu’il suffirait de les teindre dans les carrières de boues rouges qui entouraient la capitale, ce qui rendrait le vêtement bien plus visible, y compris par temps pluvieux ! Ce qui emballa illico le Roi, qui reprit l’idée à son compte : l’obligation de porter une chemise rouge dans sa carriole, sur soi aux champs ou lorsqu’on circulait sur la chaussée naquit ce jour-là. Le noble devint fournisseur officiel du Royaume et augmenta considérablement sa fortune au passage.

Revenons à nos moutons, pardon à nos manants : quelque idiot qui les menait à la révolte, avait un jour repris à son compte cette idée lors d’une de leurs premières assemblées populaires.

 « Comment pourrons-nous nous reconnaître, si nous agissons dans le pays, si nous allons bloquer la circulation pour remonter nos doléances…voire si un jour nous montons à la Capitale, demander audience ? »

 « Nous n’avons qu’à mettre cette chasuble dégueulasse qu’ils nous ont obligé à acheter et à porter ! »

Et l’idée d’être aussitôt adoptée avec moult éructations et grand fracas…ils se baptisent derechef les chemises rouges, et les voilà qu’ils s’en vont par monts et par vaux, par chemins et vallées, bloquant carrefours et les postes de gabelle, empêchant circulation des caravanes appartenant aux riches marchands, obligeant les gardes à lever les barrières, et autorisant l’homme du commun à circuler gratuitement ! Bloquer le commerce, empêcher les taxes de rentrer dans des caisses exsangues, et retenir la bonne société en otage !

Contre-attaque

Il faut dire que cette façon de faire eut deux effets concomitants : elle rendit le « mouvement des chemises rouges » très populaire (qui pouvait en effet refuser de passer un ptit coup, à l’œil, une barrière de gabelle ?), en même temps qu’elle eut le don d’exaspérer prodigieusement le bon Roi, ses ministres, ses conseillers, la Cour, et tous les honnêtes nobles qui faisaient ruisseler leur fortune sur cette contrée remplie d’ingrats, grâce à leurs investissements dans le négoce. Les émissaires du palais mirent leurs plus belles perruques, poudrèrent leurs joues blanches et ridées de la plus exquise manière, et s’en allèrent sur les barricades colporter la Royale colère :

 « Quiconque osera encore bloquer la circulation dans ce pays, devra désormais en rendre compte à la Justice Royale ! Vous en porterez toutes les conséquences, c’est pourquoi nous vous demandons, dans un souci d’écoute, de dialogue et d’apaisement, de rentrer dans vos chaumières ! Sinon il vous en cuira : nous ferons appeler la Garde ! »

Se passa alors une chose inimaginable : les sans dents refusèrent. Purement et simplement : quand ils ne souffletèrent pas tout bonnement, de la manière la plus humiliante possible, les pauvres émissaires, faisant tomber leurs perruques hors de prix à terre, enlevant le fard de leurs joues livides, allumant la flamme de la rage dans leurs yeux…et les renvoyant à la Cour à coups de pieds dans le fondement, foi de chemise rouge !

Le Roi tint conseil : l’aréopage de ministres, de conseilleurs, de courtisans, de chambellans, de pages, de garçons de courses se réunit dans la plus grande salle du palais seigneurial.

On y discuta de la plus simple des manières, de la plus directe aussi : le Roi ordonna tout simplement de faire cesser cela, et ce de toutes les manières possibles, sans regarder à la dépense. La Sécurité fut mise en branle : par centaines, par milliers, les gens de la Garde et de la Troupe sortirent de leurs casernes, caparaçonnés dans leurs belles armures, défenseurs de l’Ordre et du Royaume, ils étaient le dernier rempart. Entre la barbarie conduite par ces chemises rouges, et l’honnêteté, le devoir, la droiture, la noblesse d’âme et de maintien du Roi, le Pouvoir de Droit Divin incarnés par Sa Majesté, y avait-il vraiment, réellement, une seule once d’hésitation à avoir ?

Ils marchaient sur la Capitale ? Ils allaient voir, ce que c’était que de marcher sur la Capitale ! Il allait leur faire passer le goût du pain et même l’envie de celui-ci, à ces gueux ! Ce dernier trait d’humour véritablement exquis mît en joie toute la Cour, qui y reconnut une fois de plus l’esprit toujours fin et amoureux des belles paroles et des remarquables déclarations, si caractéristiques de Sa Majesté, même dans les moments les plus difficiles !

Les factieux

Dans sa magnanimité, le Roi, comprenant bien que ses sujets, même ces chemises rouges de malheur, avaient quelque valeur, donna consigne de faire émousser les épées, et d’embosser les piques les plus pointues : il fallait toujours quelqu’un pour travailler aux champs, on ne pouvait donc se permettre trop d’exécutions, ni risquer de nourrir un peu plus les critiques des Royaumes concurrents, qui y auraient trouvé là matière à dire. Instruction fut donnée aux commandants de la Garde et aux généraux de la Troupe de mettre en œuvre la riposte graduée  : faire des exemples serait beaucoup plus productif. Embastiller les meneurs, couper quelques mains et crever quelques yeux devrait suffire à calmer les ardeurs des plus remuants. Le but était bien de convaincre la majorité silencieuse du Royaume, qu’il n’y avait nul avenir à croire aux balivernes de ces chemises rouges. Que le travail, l’effort, le maintien de l’Ordre Naturel (les gueux aux champs, la noblesse au commerce, et la Cour avec le Roi) étaient les priorités d’une vie bien rangée. A quoi bon contester l’organisation millénaire de la société, remettre en cause les bons et sains rapports entre sujets et Souverain, vouloir renverser la table, au risque de se retrouver le ventre vide, et de livrer le Royaume à ses ennemis, qui se pressaient toujours aux frontières et n’attendaient que cela ?

Un des plus influents conseillers de Sa Majesté fit même remarquer qu’il était possible que certains de ces factieux soient en fait des espions à la solde de l’ennemi, la Russia voisine… cette théorie fit son chemin, et, quand il devint évident que la jacquerie ne se calmerait pas (malgré, ou à cause de quelques orbites vides, et quelques mains en moins), cette hypothèse fut reprise un peu partout de façon catégorique par les courtisans. Les émissaires la répandirent partout dans la Capitale, sur les places des marchés, dans les ruelles, et jusque dans les chaumières : l’ennemi était non seulement parmi nous, mais il était nous… infiltré dans ces chemises rouges, il les pilotait de l’intérieur, leur mettant en têtes ces idées de révolte, les armant et excitant leur colère de manière dramatique, menaçant de détruire le Royaume tout entier ! C’était le Royaume qui était menacé, pas le Roi, pas la Cour, pas les ministres et les chambellans, pas les conseillers et les courtisans… pas tout ce système, mais bien le Royaume !

Réflexions sur l’Ordre Naturel

A propos de « système », une petite précision ici, chers lecteurs : jamais il ne serait venu au Roi ou à son entourage d’employer un tel terme. Au fur et à mesure que les slogans haineux venant de foules en furie, et réclamant sa tête, étaient scandés jusque sous les fenêtres de son palais (!), le Roi avait compris que ses jours étaient comptés.

Mais il fallait à tout prix préserver la Couronne : là était l’essentiel. La Couronne ? C’était l’Ordre Naturel, ce qui faisait que la monarchie était la seule méthode viable et valable de gouverner. Certes imparfaite, certes génératrice d’inégalités et de souffrances, mais aussi et surtout la seule méthode éprouvée depuis des siècles, reconnue pour sa stabilité et comme la moins pire de toutes. Qui pourrait le nier ? Les chemises rouges réclamaient « le pouvoir au peuple » désormais (carrément !), mais avait-on jamais vu des gueux capables de se gouverner eux-mêmes ? Le fait qu’ils triment toute la journée les voyait rentrer épuisés à la chaumière, le soir venu. Dans ces conditions, comment mener correctement les affaires du Royaume, si l’on n’était pas proprement vêtu, convenablement nourri, suffisamment éduqué et instruit de ces principes ? Que connaissaient les gueux des choses du commerce, des problèmes de la noblesse, des difficultés rencontrées par le palais dans ses relations avec ses voisins et l’extérieur ? Non, non non et mille fois, dix mille fois, cent mille fois non : en ces choses-là, le Roi et ses ministres étaient seuls légitimes, car seuls aptes à conduire des affaires auxquelles les gens du commun, les petits et les sans grade, les fainéants les illettrés et les ivrognes bref la grande masse de la populace, n’y avaient jamais rien entendu. Aurait-on l’idée de mettre à la tête d’une voiture quelque gens dont il n’avait jamais été le métier de cocher ? Il en était de même pour les affaires au sommet du Royaume : il fallait des gens non seulement capables, mais aussi légitimes.

Et le Roi le disait à l’envi, aidé en cela par les courtisans et les émissaires qui le répétaient à qui mieux mieux à travers toute la contrée, à tel point que même le plus âgé des ermites, vivant humblement hors des affaires de ce monde, une vie de total dénuement dans son trou de la Roche de Solutré, l’avait aussi ouï dire : « Seul le Roi est légitime ». Les émissaires répétaient également qu’il fallait raison garder : des concessions avaient été faites, elles étaient sans précédent…abandon de la hausse de la gabelle, baisse de quelques hausses de taxes concernant les biens de première consommation, et augmentation du salaire pour les journaliers dans les champs. On ne pouvait faire plus, à partir du moment où les caisses étaient déjà bien vides, et le tribut que le Roi payait chaque mois à la Guilde des Marchands Commerçants et Banquiers étant prioritaire. Il y avait la dette à rembourser, les Gardes et la Troupe à armer, la Cour à satisfaire, les marchands qui créaient de l’activité à écouter…soyons raisonnables à la fin !

Argument supplémentaire, s’il en est besoin, que le bas peuple ne connait rien à ces contingences : s’il s’y entendait comme il le prétend, pourquoi réclame-t-il toujours plus comme il le fait, sachant l’état de nos finances, et nos obligations en la matière ? Ne voit-il pas qu’il nous faut rester raisonnables, au risque de faire banqueroute ? N’est-ce pas là la preuve indubitable qu’il ne saurait pas gérer, comme il l’affirme, les affaires du Royaume, si jamais d’aventure nous les lui confiions ? 

Le Roi en était là de ses réflexions lorsqu’on toqua à la porte de sa chambrée : Sire, Siiire ! La délégation des chemises rouges menace d’investir le palais ! Que voulez-vous faire, Sire ? Que devons-nous faire ? Ils sont très nombreux !!

La suite au prochain numéro

Où l’on apprendra, dans l’Acte 2, comment Sa Majesté entend se tirer de ce mauvais pas. Comment il se pourrait qu’il n’y arrive pas. Comment le Premier Chambellan a l’idée de reprendre la main. Comment de plus en plus de chemises rouges risquent de perdre la leur. Et beaucoup, beaucoup d’autres aventures….

David Garcia

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[New York Times, Dec. 7, 2003]

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