Bien qu’ayant adhéré à l’Union Populaire Répblicaine en 2009 je désapprouve la condescendance de Patrick Cohen vis à vis de Philippe Poutou et des candidats que ce Monsieur Cohen souhaite « petits ». Je désapprouve les propos excessifs de certains membres du même parti que moi dans les commentaires. Je lisais « Le Grand Soir » avant d’adhérer à l’UPR et je dis que j’apprécie « Le Grand Soir » pour ce qu’il est et je ne tiens pas à ce qu’il change, ni même à le convertir. Je fais le pari politique que communiquer sur les buts anti-sociaux, anti-travailleurs, autoritaires de la « construction » européenne et proposer d’abandonner cet idéal frelaté et se retirer de son organisation est la meilleure solution, mais peut-être que je me trompe puisque l’avenir n’est pas écrit. Peut-être que la méthode Plan A – Plan B est meilleure en ce sens qu’elle serait plus pédagogique, nous verrions clairement les mesures de rétorsion des institutions de l’UE nous attaquer et cela ferait changer d’avis certaines personnes.
Quant à la présence de militants de l’UPR dans les manifestations en 2016 contre la loi El-khomry, je dois dire pour être honnête que j’avais proposé d’y participer lors une réunion départementale à Orléans, mais que j’ai été le seul à participer à trois manifs et un autre membre a participé à une. Étant isolé, je n’ai pas tracté lors de ces manifs. La direction de l’UPR n’a pas donné de consignes et a uniquement communiqué sur le fait que la loi El-Khomry découlait comme le Jobs Act en Italie des Grandes Orientations de Politique Économiques de la Commission Européenne, elle aurait du appeler à manifester.
Certains membres ont manifesté et tracté aux manifestations des ALCATEL, Fagor, Doux pour l’emploi dans le Loiret en novembre 2013 dans les cortèges syndicaux avec une pancarte UPR explicitant les reculs sociaux dus à l’UE ( en cours de manifestation le service d’ordre de la manif nous a obligé d’être en queue de manifestation). Nous avons discuté avec la responsable CFDT après la dispersion officielle de la manif, il voulait savoir si nous n’étions pas d’extrême-droite, nous l’avons détrompé, puis il nous a dit qu’il faisait partie des membres de la CFDT qui avait voté « Non » au TCE en 2005.
Certains membres ont manifesté et tracté à la manifestation pour les STECO et à celles pour les salariés de « La République du Centre », il me semble que c’était en 2014.
Notre plus grande participation a été contre le TAFTA, il me semble que c’était en 2012, où nous étions sept-huit de l’UPR avec les autres manifestants communistes du PCF, trotskystes du NPA, anarchistes d’Alternative Libertaire, syndicalistes de la CGT et de la CFDT à tracter aux alentours de la Place de la République. Le responsable PCF assis à la table avait refusé de réapprovisionner en tracts notre responsable départemental de l’époque en lui disant qu’il était d’extrême-droite. J’avais dit à mon responsable : « Tu es trop bien habillé pour une manifestation, tu va voir, t’as vu comment je suis habillé, je vais y aller et il va me les donner les tracts. » Banco, j’avais les tracts !
Le pouvoir global est certainement celui de la finance, il est celui du grand capitalisme mais il a des instruments intermédiaires pour se réaliser. Les instruments intermédiaires qui sont ici en Europe sont l’euro, l’union européenne et évidemment, sur le plan militaire, l’OTAN. En voulant se retirer de ces organisations l’Union Populaire Républicaine à son insu tend à démolir des piliers de consolidation du grand capitalisme. D’un autre côté, il me semble que la direction de l’UPR n’appelle pas aux manifestations de salariés parce qu’elle ne veut pas entrer en conflit avec les employeurs.
D’où la réactivation du programme du Conseil National de la Résistance ( fruit d’un compromis politique ) dans le programme de l’Union Populaire Républicaine.
Je dois dire que je suis enthousiamé par certains nouveaux adhérents très solidaires et assez choqué par certains autres nouveaux adhérents qui n’ont pas beaucoup de conscience politique et de recul vis à vis des positions de François Asselineau. J’ai fait des compromis en adhérant à l’Union Populaire Républicaine, mais je ne sais pas si cette expérience politique va continuer à me satisfaire……