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France Inter et les “petits”

France-Inter, lundi 13 mars, 7H43,

Patrick COHEN :

« … Peut-être aurait-il fallu l’entendre (1) ? Je parle de François Asselineau, candidat inattendu (2) de cette présidentielle.

Sans doute aurions-nous dû lui donner la parole (1-3), ne serait-ce que pour éclairer, non pas le débat…, mais les petits maires (4) qui ont signé et lui ont permis de se présenter… (5) ».

Le reste est à réécouter sur le site de France-Inter.

(1) Ici l’expression d’un regret d’un journaliste qui n’a pas fait son travail à temps ?

(2) Pourquoi cette qualification ? de quel droit ? inattendu par qui ?…

(3) Aveu que la parole ne lui a donc pas été donnée, contrairement aux autres grands candidats dont on nous rebat les oreilles à longueur de journée… Pourquoi cette discrimination envers les « petits candidats » ?

(4) Les « petits maires ». On remarquera, au passage, la condescendance du journaliste. Les « petits maires » ne sont pas intelligents, à la différence des grands…

(5) Quelle incroyable prétention et quel aveu !

Dicter leur conduite et tenir le stylo des « petits maires » qui ne savent pas ce qu’ils font et qui, sans l’éclairage que France-Inter a omis de leur donner, ont commis une gaffe en permettant à François Asselineau de se présenter.

C’est ça le rôle du journaliste de la radio de service public ? C’est pour ça qu’il est payé ?

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C’est seulement quand le nombre de cadavres de l’oppresseur est suffisamment grand qu’il commence à écouter.

Amilcar Cabral

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