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Faire face sur des bases progressistes à la dangereuse Europe allemande

A propos d’une analyse de Jean-Luc Mélenchon

Dans un récent texte, Jean-Luc. Mélenchon sur la dangereuse montée en puissance de l’Europe allemande. Ce texte fait suite à des élections qui ont vu l’extrême droite nostalgique d’Hitler rafler 90 sièges au Bundestag... sans oublier la pression croissante du parti ultra-patronal FDP (libéraux) dont l’originalité est d’être à la fois ultra-européiste et cyniquement germano-centré.

Une fois de plus, il est triste que, excepté le PRCF, 99% des marxistes français se refusent encore, pour ne pas heurter la gauche bobo et son faux internationalisme, à regarder la réalité en face. Alors qu’initialement, l’expression « Europe allemande » fut lancée par Jacques Duclos, puis reprise par Georges Marchais. A noter que dans le texte de Mélenchon, apparaît – et nous ne pouvons que l’en féliciter ! – la juste expression « annexion de l’Allemagne de l’Est » en lieu et place du vocable euro-politiquement correct – et combien faux quand on voit le traitement revanchard réservé aux « Ossies » et aux communistes est-allemands ! – de « réunification allemande »...

Bien entendu, le constat que peut faire tout observateur objectif d’une résurgence très inquiétante de l’IMPERIALISME ALLEMAND aussi arrogant que jadis, ne signifie en rien baisser la garde sur la dangerosité de l’impérialisme français, dont on vient encore de mesurer l’incroyable arrogance lors du périple africain de Macron : et cela d’autant moins que, dans la triste continuité des Emigrés contre-révolutionnaires réfugiés à Koblenz, d’Adolphe Thiers se couchant devant Bismarck pour écraser la Commune, ou des Munichois faisant « le choix de la défaite » et de la « Kollaboration », l’impérialisme français en est à détruire les fondamentaux de notre pays (industrie, agriculture paysanne, services publics, communes, départements, et jusqu’à la langue française sacrifiée au « globish »*) pour accéder au rang de « brillant second » de l’Axe germano-américain. Ce que d’ailleurs Berlin ni Trump ne sont prêts à lui accorder !

Bien entendu, la dénonciation de l’impérialisme allemand serait gravement déséquilibrée si le PRCF, dont les dirigeants furent les initiateurs du Comité Honecker de Solidarité Internationaliste, ne travaillait pas plus fort encore à la reconstitution du seul « Axe franco-allemand » qui vaille : celui des communistes des deux rives du Rhin. Non pour « réorienter l’Europe dans un sens progressiste », et pas davantage pour enliser notre pays dans des « négociations » stériles sur l’ « Europe sociale », mais pour sortir de l’UE/OTAN par la gauche, dans la direction du progrès social, de l’indépendance nationale, de la coopération entre tous les peuples et dans la perspective clairement posée du socialisme. Comme disent nos camarades allemands, « Vorwärts, und nie vergessen die Solidarität ! » (En avant sans jamais oublier la solidarité !).

*Joachim Gauke, l’ex-président allemand, a honteusement appelé les industriels allemands à basculer leurs entreprises de l’allemand au tout-anglais tout en réservant « au foyer la magie de la langue maternelle ». Volkswagen a aussitôt obtempéré, entraînant dans son sillage Renault et PSA. Moralité : ne jamais confondre une nation avec l’impérialisme qui en usurpe le nom !

Source

le texte de JL Mélenchon : Attention ! Allemagne en crise

2 décembre 2017

»» https://www.initiative-communiste.fr/articles/europe-capital/faire-fac...
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