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« De facto, l’Etat Français n’existe plus » Parties I et II.

Observateur Continental a demandé à Valérie Bugault, docteur en droit de préciser son appel récemment fait à tout le monde mais essentiellement aux forces de l'ordre pour agir et sauver la France et son peuple. Dans cette qualité de docteur en droit, elle a créé une théorie unifiée de l'entreprise, laquelle reprend et réactualise les fondamentaux théoriques de la « participation », jamais mise en oeuvre en France à ce jour. Ancienne avocate fiscaliste, en omission depuis 2009, reconvertie, dès cette époque, dans la géopolitique juridique, elle considère que c'est un sujet essentiel et trop longtemps passé sous silence qui va, dans les années qui viennent, reprendre la place fondamentale qui est la sienne dans les analyses de politique et géopolitique.

Partie I.

Est-ce que votre appel signifie que nous sommes en Troisième Guerre mondiale ?

Valérie Bugault : On pourrait présenter les choses comme cela mais il faut alors immédiatement préciser qu’il s’agit d’une Guerre d’une nature nouvelle. Cette guerre n’est pas menée militairement par un ou des Etats contre un ou plusieurs autres Etats. Cette guerre est conduite, au sein même de chacun des Etats, par une oligarchie compradore accapareuse – elle-même menée par le modèle défini par les dirigeants globalistes de la Cité de Londres (mélange de banques globales, de multinationales à leurs ordres sous anonymat, d’anciennes familles régnantes et de grands industriels ralliés à la banque) – contre les populations desdits Etats. Il faut immédiatement ajouter, à des fins de clarté du débat, que les populations constituent, en elles-mêmes, historiquement le concept d’Etat ; c’est-à-dire que les populations sont intrinsèquement les éléments constitutifs de la notion politique d’Etat. Il en résulte qu’un Etat accaparé par une caste compradore n’est, du point de vue juridique et institutionnel, qu’une coquille vide, un détournement de la notion d’Etat, en d’autres termes, un « abus de droit public international ».

Comment interprétez-vous la déclaration d’Emmanuel Macron : « Nous sommes en guerre, sanitaire, certes » ?

 Cette déclaration de Macron, en tant que président de la République, ne saurait être anodine. La suite des évènements a démontré que cette déclaration avait pour objectif de lancer les grandes manœuvres politico-sanitaires de type militaire contre les institutions françaises et contre la population française. Le Comité de Défense sanitaire, qui tient désormais lieu de « pouvoir exécutif », ne repose sur aucune base juridique satisfaisante et ne dispose d’aucune légitimité politique. De facto, l’Etat Français n’existe plus : les institutions officielles, sur lesquelles l’Etat français reposait tant au niveau de sa légitimité politique interne qu’à celui de sa reconnaissance internationale, sont suspendues.

Il doit aujourd’hui être acté au niveau international que l’Etat français n’est plus valide en raison de la modification d’identité (droit public international) qui s’est produite en dehors de tout processus juridique et politique valide. La conclusion logique est que la France est désormais irrémédiablement entrée dans une phase de transition politique et géopolitique.

Selon cette logique, les traités signés par la République française – qui doit désormais être qualifiée d’ancien régime – se trouvent eux-mêmes dans une situation problématique. Les engagements internationaux de la feu République française sont dans une situation de vide juridique.

Stricto sensu, l’Etat français n’existant désormais plus ; les engagements juridiques internationaux de la République française devront être examinés, au cas par cas, par les nouvelles institutions juridiques qui remplaceront dans un futur indéterminé, la défunte République française. Notons dès à présent que cette reconnaissance des traités internationaux ne pourra valablement être entreprise que lorsque les nouvelles institutions politiques françaises seront validées par une légitimité politique interne indiscutable. On est encore loin de cette nouvelle réalité politique...

A cet égard, les Français devront être très vigilants et trouver les moyens de se prémunir contre toute ingérence (au cours du processus transitionnel) par des individus représentants de façon occulte (services secrets non identifiés, représentants de tout type de groupuscule occulte ou secret), l’ancien régime républicain.

De qui est quoi est constitué ce contrôle globaliste qui commande aujourd’hui la France ?

 Il est constitué par la prise de contrôle, au niveau mondial – via le contrôle du système économique global – de :

- La force de travail des individus ;

- Des ressources matérielles et financières par les multinationales et les grandes banques globalistes ;

- Des systèmes politiques via le « parlementarisme » (prétendument représentatif), lequel repose sur la captation de la vie politique par les partis politiques qui dépendent de leurs fournisseurs de capitaux.

Cette prise de contrôle mondiale opère à partir des armes développées par l’empire britannique que sont le droit anglo-saxon (y compris le concept de soft law) et le système des banques centrales. Anonymat et secret (notamment des affaires, mais aussi d’Etat...) ont été de puissants moyens pour accroître, en toute discrétion et impunité, leur accaparement des richesses et du pouvoir. Au-delà de ces armes de pointes, les globalistes en ont développé de nouvelles : à savoir les institutions internationales dont ils ont, initialement ou au fil du temps, pris le contrôle plus ou moins officiellement : ONU (accompagnée de sa multitude d’agences qui se sont octroyé une compétence sur toutes les thématiques de la vie), OMC, OMS, OCDE, FMI, Banque des règlements internationaux, Banque mondiale, Club de Rome, Davos, Bilderberg, Union Européenne...

Quelle est cette organisation qui est derrière les armées secrètes de l’Otan ?

 Les armées secrètes de l’Otan ont été parfaitement décrites par l’universitaire suisse Daniele Ganser, qui a fait un remarquable et difficile travail d’investigation et de synthèse. Je vous renvoie à ses nombreux travaux sur le sujet : livre réédité, (Les armées secrètes de l’Otan), très nombreuses conférences que tout un chacun peut retrouver, écouter et visualiser sur Youtube notamment. Ces armées secrètes ont été organisées dès la Seconde Guerre mondiale afin de lutter contre Staline mais leur mission première était, à l’image de son instigateur Allan Dulles, d’être mise au service exclusif des multinationales et des banques globalistes qui opéraient, à l’époque, à partir de l’empire américain. Cette superstructure opaque s’est développée en toute indépendance vis-à-vis des Etats membres de l’OTAN tout en disposant de la capacité de ponctionner, en secret, dans les ressources de l’OTAN. Cette organisation occulte s’est, en particulier, spécialisée dans les attentats sous faux drapeaux. Encore une fois, je renvoie les lecteurs intéressés à en savoir plus aux formidables travaux de Daniele Ganser.

(Partie II)

« La dictature est clairement revendiquée »

Observateur Continental a demandé à Valérie Bugault, docteur en droit de préciser son appel récemment fait à tout le monde mais essentiellement aux forces de l’ordre pour agir et sauver la France et son peuple. Dans cette qualité de docteur en droit, elle a créé une théorie unifiée de l’entreprise, laquelle reprend et réactualise les fondamentaux théoriques de la « participation », jamais mise en oeuvre en France à ce jour. Ancienne avocate fiscaliste, en omission depuis 2009, reconvertie, dès cette époque, dans la géopolitique juridique, elle considère que c’est un sujet essentiel et trop longtemps passé sous silence qui va, dans les années qui viennent, reprendre la place fondamentale qui est la sienne dans les analyses de politique et géopolitique.

De quelles unités sont constituées ces forces armées secrètes de l’OTAN ? Comment agit ce fonctionnement secret ?

Valérie Bugault : Je ne saurais vous le dire précisément. Le mieux placé pour en parler est Daniele Ganser. Il importe toutefois de préciser que cette structure, dénommée « Stay Behind » (réseau Gladio en Italie, réseau Arc-en-ciel en France...) n’a pu se développer que dans le secret et l’anonymat, ce qui signifie qu’on la détecte davantage à ses effets que par sa cause, qui serait la connaissance précise de son fonctionnement interne. Loin d’être une spécialiste du « Stay Behind », j’estime tout à fait indispensable d’attirer l’attention des Français sur l’existence de ces forces armées, anciennes et occultes, développées en toute indépendance de la hiérarchie militaire officielle tant au niveau national qu’à celui de l’OTAN .

Pour cela, il faut lire ou écouter le juge italien, aujourd’hui décédé, Ferdinando Imposimato, qui a donné de nombreux détails en particulier dans son livre La république des tragédies impunies ou dans des articles réalisés à partir de documents secrets sur Gladio et la Loge maçonnique P2. J’ajoute qu’il est probable que les armées de mercenaires internationaux, retrouvés en Syrie et ailleurs sur la planète, financées par les globalistes et dûment entrainées, sont parties prenantes à cette structure opaque regroupée sous le terme des « armées secrètes de l’OTAN ».

Qui sont « toutes les forces globalistes » ?

 J’ai identifié ces « forces globalistes », via les méthodes qu’ils utilisent et les moyens dont ils disposent dans mon ouvrage Les raisons cachées du désordre mondial, auquel je renvoie vos lecteurs. Il s’agit d’une petite caste d’individus coalisés (banquiers, grands industriels et représentants de familles régnantes) ayant œuvré à partir de la Cité de Londres pour établir un gouvernement mondial uniformisé sur toute la planète. Leur objectif, après avoir réduit drastiquement la population mondiale et renouvelé le principe normatif, est d’établir officiellement un Gouvernement mondial dans le contexte où ils ont déjà, de facto, pris le contrôle officieux de la plupart des pays du monde. Partis d’Europe, ces individus ont travestis tous les fondamentaux de notre civilisation européenne afin d’imposer des normes de nature commerciale, via le droit anglo-saxon tel qu’il s’est développé depuis 1531. Ils envisagent l’établissement d’un contrôle total sur les particuliers, lesquels seront dès lors dépourvus de libre-arbitre. Ce contrôle total est aujourd’hui clairement identifié par « la fusion des identités physiques, biologiques et numériques » revendiquée par Klaus Schwab, lui-même en tant que porte-voix mondial (héraut) de ce mouvement globaliste.

Avez-vous des informations (preuves) précises pour dire : « Ces forces-là sont en phase de prendre bientôt le contrôle officielle et apparent de nos Etats ? »

 Il faut commencer par préciser que la France n’existe officiellement plus depuis que ses institutions officielles ont été mises en suspens par l’arrivée d’un Conseil de Défense sanitaire sans base juridique, a-constitutionnel et a-politique. Cette suspension des institutions étatiques et leur détournement (lequel constitue un « abus de droit international public ») par un Conseil de Défense, dépourvu d’assise juridique sérieuse et politiquement illégitime, est la manifestation éclatante du fait que les forces globalistes sont en train de prendre le contrôle officiel des Etats.

Qu’est-ce qui nous attend quand vous déclarez : « Sous forme d’une dictature terrible ? »

 La dictature est clairement revendiquée par les forces occultes globalistes : réduction drastique de la population mondiale assortie d’un contrôle intégral des corps et des esprits des rares âmes qui resteront, certes à l’état de zombies (disparition totale du libre-arbitre), sur cette Terre. Il suffit de lire ce qu’explique Klaus Schwab dans son livre... tout y est expliqué. Ce programme ne faisant que confirmer les multiples prédictions du héraut globaliste Attali, qui clame haut et fort depuis quarante ans le projet d’évolution (il s’agit en réalité d’un projet d’involution) politique, économique et sociale de nos Sociétés. Le programme est également expliqué noir sur blanc sur les Georgia Guidestones. Cette caste utilise et subvertit toutes les préoccupations légitimes des particuliers, telle que la préservation de l’environnement, les inquiétudes sur le climat et la santé (...), afin de les transformer en « faisceaux laser » destinés à servir leurs intérêts, c’est-à-dire leur objectif d’établissement d’un gouvernement mondial dont ils auront le contrôle exclusif.

Depuis quand la Vème République est-elle morte ?

 La 5ème République est morte, bien qu’encore un temps sous assistance respiratoire, dès l’arrivée du Traité de Maastricht, qui a vu une première scandaleuse salve de réformes de la Constitution ; mais plus encore et de façon radicale avec la mise en œuvre de l’euro et des Traités d’Amsterdam et de Lisbonne. Ces très nombreuses réformes, qui ont eu pour vocation d’intégrer, de force, la France dans l’ordre fédéral européen, lequel est destiné à être partie prenante du futur gouvernement mondial, ont totalement dénaturé la finalité, l’équilibre institutionnel et la vocation de la Constitution de 1958. Depuis lors, il ne faut pas s’y tromper, le gouvernement, identifié et responsable s’est transformé en « gouvernance » informe dénuée de tout pouvoir politique réel et surtout de toute responsabilité.

Toutefois, à bien y réfléchir, la première très grave dénaturation de la Constitution de 1958 a été initiée par Giscard d’Estaing qui a souhaité « rationnaliser le parlementarisme » en modifiant le mode de saisine du Conseil Constitutionnel. Par « rationaliser le parlementarisme », il faut comprendre resserrer la tutelle des « élus du peuple » par un organisme politique chargé de valider, ce qui se conçoit comme un pouvoir de censure, la prétendue « volonté populaire ». A partir de 1974, le peuple n’est de facto plus souverain puisqu’il dépend, il est légalement et administrativement mis sous la tutelle, d’un organisme politique chargé de le contrôler. Cette Réforme a, fondamentalement, opéré un changement de régime politique car désormais la fiction du « peuple souverain » apparaît pour ce qu’elle est réellement depuis le début : une pure imposture politique.

Rappelons que Giscard fut la cheville ouvrière de la subversion du système monétaire français instauré à la fin de la Seconde Guerre mondiale (le circuit du Trésor, autofinancement des dépenses de l’Etat par l’Etat lui-même). Il fut aussi l’un des principaux rédacteurs de la Constitution européenne, bientôt transformée en Traité de Lisbonne. Giscard était un parfait représentant de la synarchie, c’est-à-dire de l’oligarchie française compradore qui a, depuis le XIXe siècle, pris de contrôle des institutions françaises, avec la parenthèse salutaire, la brèche, du CNR. Il faut comprendre que les institutions temporairement imposées par le CNR au sortir de la Seconde Guerre mondiale constituent une rare anomalie de l’Histoire moderne de la France, un sursaut historique de la France millénaire.

à suivre

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