Dans la Roumanie socialiste furent construits 160 000 logements par an, incluant tout le confort moderne. Si ce rythme avait été suivit depuis 1990 aujourd’hui en Roumanie il ne resterait pratiquement aucun logements sans sanitaires basiques (bain, douche, lavabo) mais la réalité est que c’est le pays qui après 20 ans de pillage capitaliste a la plus grande proportion de foyers insalubres : 41%, face aux 18,2% du second de la liste la Lettonie.
Selon le dernier rapport d’Eurostat la Roumanie est très loin de la moyenne de niveau de vie de l’UE, bien en dessous des pays alentours comme la Lettonie, la Lituanie ou la Bulgarie.
Par exemple 41,2% des roumains n’ont pas de salle de bain, pourcentage qui est de 4,1% en Hongrie, 5,6% en Pologne et de 0,5% en Tchéquie, la moyenne de l’UE étant de 3,1%
Pour ce qui est de la surpopulation des logements la Roumanie est seconde avec 55,3% tandis que la Lettonie est première avec 57,7% mais au dessus de la Hongrie (55%). La moyenne de l’UE est de 17,8%.
Une autre donnée illustrative est que 13 000 localités n’ont pas de réseau de canalisation et 9 millions de personnes sur 21 n’ont pas l’eau courante.
Selon l’Institut National de Statistiques, à la fin de 2010 en Roumanie il y a 217 villes, 2816 communes et 12 956 villages. De ceux-ci seul 777 localités ont un système de canalisation publiques, 835 ont un réseau de distribution de gaz naturel et 2191 n’ont pas de système de distribution d’eau.
Entre 2005 et 2009 la Hongrie arriva a réduire le pourcentage de sa population sans équipement dans sa maison de 6,5% à 3,9%, de 7% à 4,5% pour la Pologne, de 1,2% à 0,4% pour la Tchéquie, de 20% à 14,3% pour la Lettonie et de 21,5% à 14,6% pour la Lituanie.
En Bulgarie le pourcentage diminua de 20,6% en 2006 à 14,9% en 2009, mais en Roumanie en 2007 il était de 41,2% et en 2009 de 40,9%. C’est à dire que les nouveaux gouvernements capitalistes n’ont pas fait grand chose pour solutionner le problème et la grande quantité de fonds européens n’ont pas servit (ou son probablement sur leurs comptes courants ou ceux de de leurs familles ou amis).
Selon ces données la Roumanie est à grande distance le dernier pays d’Europe pour la qualité de vie et de du logement avec 40,6% de la population qui ne dispose pas de salle de bain ou de douche à la maison suivit de très loin par la Lettonie, la Lituanie et la Bulgarie.
D’un autre côté approximativement 60,7% des roumains vivent en maison individuelles contre 37,7% en appartements. Ces derniers n’ont pas de problèmes de canalisation ou de distribution de gaz, tandis que le grand pourcentage de maisons individuelles fait la grande différence avec le reste de l’Europe pour l’absence de services sanitaires basiques.
Officiellement le nombre de logement existant en Roumanie est de 8,4 millions dont 4,5 en zone urbaine et 3,8 millions en zone rurale. Approximativement la moitié des habitations existantes furent construite durant le gouvernement de CeauÅŸescu. C’est à dire qu’entre 1965 et 1989 ont été construites 2,8 millions de logement dans les villes et 1,2 millions en zone rurale à un rythme annuel de 160 000.
Durant les 20 dernières années ont été construit moins de 700 000 soit 35 000 par an. Ainsi "l’epoca de aur" communiste a été, de loin, la période la plus active de la construction immobilière en Roumanie, et en comparaison les 64 414 logements construit en 2008 (le record depuis 1989) sont simplement anecdotiques.
Les 4 millions de logements construits durant le socialisme disposaient d’eau courante, de salle de bain et du chauffage central, ce qui fait que si le rythme de construction existant en 1989 s’était poursuivit (160 000 logements par an) on aurait pu substituer 3,2 millions de logements précaires pour des logements dignes (rappelons que 41% n’ont pas de salle de bain, c’est à dire 3,4 millions de logements, approximativement de que le socialisme aurait construit si n’avait pas été instaurée la dictature du capital, qui a construit seulement 35 000 par an et en plus à des prix exorbitants).
Chiffres de www.businessday.ro
Source : Un vallekano en Romania
Traduction : vivement que Nicolae revienne avec probablement toutes les fautes et les coquilles habituelles.