RSS SyndicationTwitterFacebook
Rechercher

Côte d’Ivoire, Libye, Syrie : le grand jeu de chamboule tout de l’impérialisme

Des révoltes, des révolutions, en veux-tu, en voilà . Certains appellent cela le printemps, mais le printemps fut bien sanglant cette année et l’été risque de lui ressembler.

Certains d’entre nous ont vécu suffisamment longtemps pour que ces révoltes rappellent d’autres révoltes. Celle de Hongrie en 1953 par exemple... et toutes celles qui ont contribué à déstabiliser l’Union Soviétique et à empêcher un changement progressif réellement démocratique et social. C’est toujours sur les aspirations des peuples que surfe l’impérialisme pour mieux les utiliser et les trahir par la suite. Personne ne songera à nier des aspirations légitimes, même si elles sont inspirées par une fausse idée de la démocratie et des droits de l’homme . Car il faut le dire à nos amis, en démocratie bourgeoise il n’y a que les milliardaires qui soient libres...

Lors donc il n’est pas difficile de souffler sur les braises d’une aspiration à la liberté... et il est important de souffler sur ces braises au moment qui justement ne sera pas opportun pour une vraie révolution... cela permet ainsi, sous couvert d’aspiration populaire, de faire évoluer les pays vers une solution favorable à l’impérialisme et de retarder, voire de rendre impossible une vraie révolution.

Certes le régime Libyen se devait d’évoluer, certes la Syrie se doit de le faire aussi. Mais quel anachronisme quand la tyrannie d’un capitalisme en crise tente de s’étendre partout où c’est possible. Renverser les petits tyrans pour étendre la tyrannie implacable et sanguinaire de l’impérialisme sans foi ni loi.

Gbago et Kadhafi ont en commun de lutter contre la françafrique et d’en être les pays les plus puissants... Il faut les détruire.

Que ce soit en Côte d’ Ivoire ou en Libye les remplaçants ne sont que des citoyens plus ou moins douteux à la solde de l’occident.

Qu’adviendra-t-il de la Syrie ?

Les plus grands perdants de ces semblants de révolutions pourraient bien être les palestiniens.

Plus personne aujourd’hui ne peut attendre quoi que ce soit de l’ONU qui s’est totalement discréditée en Côte d’Ivoire et partiellement en Libye. Plus personne ne peut attendre quoi que ce soit de l’ONU dont le premier acte fut la création d’un état juif, sans tenir compte de la population palestinienne, et dont les suivants furent, en grande partie, la protection et la défense de ce même état.

Le droit international n’est qu’un mythe puisqu’il ne cesse de se bafouer lui même par l’utilisation d’un droit d’ingérence qui détruit le droit des peuples à disposer d’eux mêmes.

On parle sans cesse, à tort et à travers de crime contre l’humanité, alors que le plus grand de tous les crimes est commis par les pays riches qui n’hésitent pas à affamer la planète et à laisser mourir un enfant toutes les trois secondes. Il n’y a pas de plus grand crime que celui là mais aucun de ceux qui les commettent ne comparaitra devant le Tribunal International.

Il y en a encore aujourd’hui pour affirmer que Ouatara est le président élu de Côte d’Ivoire, pour moi je n’en sais rien puisque ce dernier a refusé le recomptage des voix dans les régions qui prêtaient au litige.

Ainsi va le monde, et plutot mal que bien. Et l’empire joue à chamboule tout.

Maryvonne Leray

Cri du Peuple 1871

URL de cet article 13398
   
Les Cinq Cubains (éditions Pathfinder)
Une sélection d’articles de l’hebdomadaire The Militant depuis 13 ans sur le combat pour libérer Gerardo Hernández, Ramón Labañino, Antonio Guerrero, Fernando González et René González. Les Cinq Cubains, connus sous ce nom à travers le monde, ont été condamnés par le gouvernement U.S. sur des chefs d’accusation de « complot » fabriqués de toutes pièces et ont reçu des sentences draconiennes. Ils sont emprisonnés depuis leur arrestation après les rafles du FBI en 1998. Leur « crime » ? (…)
Agrandir | voir bibliographie

 

Le journalisme véritablement objectif non seulement rapporte correctement les faits, mais en tire leur véritable signification. Il résiste à l’épreuve du temps. Il est validé non seulement par des "sources sûres", mais aussi par le déroulement de l’Histoire. C’est un journalisme qui, dix, vingt ou cinquante ans après les faits, tient encore la route et donne un compte-rendu honnête et intelligent des évènements.

T.D. Allman (dans un hommage à Wilfred Burchett)

© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.