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Christian, François, Nicolas et les autres dirigeants…

Christian Estrosi, ministre de l’industrie a déclaré. "La crise est peut-être un prétexte pour les dirigeants de Molex".
Ce qui est surprenant ce n’est pas tant le contenu de cette déclaration mais le fait que Christian Estrosi semble avoir découvert cela tout récemment. L’on ne peut certainement pas lui reprocher de ne pas avoir lu des analyses marxistes mais il aurait au moins pu écouter les discours de son premier ministre.
François Fillon a en effet déclaré à l’occasion de la visite d’une usine d’extraction et de transformation d’amidon le 16 février 2009 à Lestrem (Pas-de-Calais) "nous pensons que la crise est aussi là pour cela, elle est là pour précipiter des décisions difficiles qui auraient attendu dans une période plus faste" dans un discours concernant la suppression de la taxe professionnelle mais qui peut trouver de nombreuses autres applications.

Un peu de sérieux, la vraie déclaration aurait du être "La crise est un prétexte pour les dirigeants", et Christian Estrossi, François Fillon, Nicolas Sarkozy sont des dirigeants !

Le 7 août 2009

Jean-Michel Arberet
Conseiller municipal d’Arcueil
Partenaire du groupe communiste
jm-arberet.over-blog.com

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Bernard Klein. Les expressions qui ont fait l’histoire. Paris, E.J.L. 2008
Bernard GENSANE
Ce qu’il y a d’intéressant avec les phrases historiques, c’est que, souvent, elles n’ont pas été prononcées par les personnes à qui on en a attribué la paternité. Prenez la soutière (je sais, le mot "soutier" n’a pas de féminin, mais ça ira quand même) du capitalisme américain qui siège au gouvernement français, Christine Lagarde. Elle a effectivement, lors de la flambée du prix des carburants, conseillé au bon peuple d’utiliser le vélo plutôt que la voiture. Mais la reine Marie-Antoinette, (…)
Agrandir | voir bibliographie

 

Il faudrait d’abord étudier comment la colonisation travaille à déciviliser le colonisateur, à l’abrutir au sens propre du mot, à le dégrader, à le réveiller aux instincts enfouis, à la convoitise, à la violence, à la haine raciale, au relativisme moral, et montrer que, chaque fois qu’il y a au VietNam une tête coupée et un oeil crevé et qu’en France on accepte, une fillette violée et qu’en France on accepte, un Malgache supplicié et qu’en France on accepte, il y a un acquis de la civilisation qui pèse de son poids mort, une régression universelle qui s’opère, une gangrène qui s’installe, un foyer d’infection qui s’étend et qu’au bout de tous ces traités violés, de tous ces mensonges propagés, de toutes ces expéditions punitives tolérées. de tous ces prisonniers ficelés et interrogés, de tous ces patriotes torturés, au bout de cet orgueil racial encouragé, de cette jactance étalée, il y a le poison instillé dans les veines de l’Europe, et le progrès lent, mais sûr, de l’ensauvagement du continent. [...]

Aimé Césaire

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