Avec 12 ans de retard, des centaines de milliers de morts et un pays détruit, l’ancien Premier ministre britannique Tony Blair a présenté ses excuses sur la guerre en Irak déclenchée sur la base d’affirmations inventées, les unes aux USA (cf. La fiole brandie par Colin Powell à l’ONU), les autres en G.B. (comme celle d’achat d’uranium au Niger par Saddam Hussein). Le leader travailliste reconnaît que l’invasion de l’Irak est responsable de la montée en puissance de Daech.
De source états-unienne, on apprend qu’il avait secrètement décidé d’intervenir avec les USA alors qu’il disait chercher une solution diplomatique.
S’il avait déchiré la chemise de Powell, un Tribunal international serait allé le cueillir à l’aube chez lui devant ses enfants. Et Valls traiterait de voyou ce camarade socialiste.
Bon, si on organisait une promenade Jospin-Blair dans les rues de Bagdad libéré ? Décontractés. Sinon, « My tailor is rich » risque d’être un mensonge de plus.
Théophraste R. (Fabricant de chemises et de gants à souffleter).