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Nous appelons à boycotter le « Petit Journal » de Canal+, pour dire halte aux média-mensonges.
La nouvelle « tête de Turc » de Canal + semble être Nicolas Maduro, le Président vénézuélien, élu démocratiquement en 2013 suite au décès (ou l’assassinat) d’Hugo Chavez.
En effet depuis une dizaine de jours, le « Petit Journal » présenté par le sémillant Yann Barthès, fait de la propagande active en faveur de la bourgeoisie vénézuélienne qui prépare la contre-révolution par le déclenchement d’émeutes dans plusieurs villes du pays.
La phrase choc de cette matraquage médiatique fût certainement « peut-il y a avoir le chavisme sans Chavez ? » ou plus clairement « Maduro est-il à la hauteur ? ».
Des micros reportages montrent des étudiants manifestants qui exigent du papier toilette, des files de gens qui attendent du lait..., des produits devenus rares depuis des mois à cause d’une forme d’embargo mené par l’opposition. Voilà donc quelques produits introuvables qui servent de prétexte pour demander la démission du gouvernement et du Président.
Nous appelons au boycott de cette émission de Canal+ car il est indigne d’apporter une telle désinformation mensongère au service du dogme capitaliste dirigé par les maîtres de Chicago, et leurs vassaux à Washington, Berlin, Londres, ou Paris...
Nous n’allons pas entrer dans cette stérile polémique vers où veulent nous emmener les opposants à la révolution bolivarienne, ni démontrer qu’ils nous mentent et que tout cela n’est en fait qu’un nouveau « plan condor » planifié par la CIA et consorts masqués sous des étiquettes d’ONG..., ou que les média, avides des chaos politiques et géostratégiques, sont au service des bourgeoisies compradores qui depuis des siècles ont pillé les peuples et les ont massacrés, puis se sont alliées à la puissance étasunienne pour défendre leurs intérêts et leurs privilèges de classe, et souvent avec une grande violence puisque cela a abouti à des guerres civiles, des putschs et à des dictatures sanglantes dans cette Amérique Latine, objet de convoitises depuis 500 ans (Chili-Argentine-Paraguay-Uruguay-Honduras-Nicaragua-Salvador...)
Bien sûr, nous apportons tout notre soutien et notre solidarité va au Peuple majoritaire, à Nicolas Maduro et à son gouvernement, au corps diplomatique... d’ailleurs quel progressiste pourrait entacher l’image du Camarade Chavez qui a mené la révolution bolivarienne contre cette bourgeoisie compradore vénézuélienne, pour sortir des millions de ses concitoyens de la grande misère et de l’exploitation quasi esclavagiste des grands propriétaires ?
Mais ce qui se passe au Venezuela actuellement, démontre bien que la seule voie possible est le Léninisme, c’est-à-dire la révolution socialiste et bolchévique, qui ne laisse aucun pouvoir, aucune responsabilité ni aucune possibilité à la bourgeoisie, qu’elle soit des villes ou des champs, qui pourraient lui permettre de se maintenir en tant que classe antagonique à la majorité du peuple laborieux.
Ce qui se passe au Venezuela démontre bien que laisser une seule petite escarbille à la bourgeoisie, qu’elle soit défaite par les urnes, qu’elle soit maudite par le peuple, c’est risquer de rallumer l’incendie un jour ou l’autre, car cette bourgeoisie n’a aucun respect pour ceux qui ne sont pas de la même classe sociale, n’a aucune valeur démocratique, d’ailleurs, elle s’en moque et ne s’en sert que pour protéger ses propres intérêts. Et quand elle se sent flouée, voire en perdition, cette bourgeoisie sort son artillerie lourde et tous les moyens sont mis en place avec l’aide des alliés des pays capitalistes, putsch, guerre, embargo, désinformation, propagande... Elle crée la stratégie de la tension par l’insécurité et l’intimidation, voire par le crime... et la puissance médiatique est mise à son service...
Car si les peuples n’ont pas naturellement cet esprit de « vengeance à tout prix », les bourgeoisies l’ont toujours et elles portent en elles cette vengeance, c’est dans leurs gênes, les bourgeois sont des éternels conspirateurs pour défendre leurs propres intérêts de classe, et ils ne reculent devant aucun sacrifice ni devant aucune méthode, soient-ils les pires et les moins démocratiques, puisque ce mot est à la mode.