Merci à Assim qui cite en référence cette phrase historique d’Autrement :
« Il faut comprendre une bonne fois (même si cunégonde et d’autres s’obstinent à radoter) qu’il n’y a pas de souveraineté nationale sans souveraineté populaire… »
Il convient de rappeler que le pangermanisme, dont s’est inspiré Hitler, fut ensuite revu et corrigé par les prétendus pères fondateurs pour aboutir à la construction européenne, sous l’influence des USA.
Ainsi, la destruction des États Nations a été programmée pour une refonte globale dans un fédéralisme qui n’est autre qu’un nationalisme européen.
Or, du fait de la disparité des cultures, il ne peut y avoir aucune souveraineté populaire dans cette entité nationaliste artificielle qu’est l’UE.
Toutes les conditions du théorème d’Autrement étant remplies, il en découle que la souveraineté nationale européenne ne pourra jamais être viable, alors autant quitter cette galère. CQFD
Quant à pierreauguste, qui m’accusera derechef d’aboyer, il pense s’en tirer avec de l’ironie et de pitoyables pirouettes, ce qui est le propre de ceux qui n’ont aucun argument.
En préambule, pour souligner son ignorance et sa mauvaise foi, je cite ce paragraphe pertinent issu de l’excellent article pédagogique de Dominique Muselet, présent sur le site (L’art de ne pas gouverner) :
« Pompidou avait comme slogan de campagne aux élections présidentielles de 1969 : « L’ouverture dans la continuité ». Il a en effet ouvert la France à la concurrence internationale (il relance la politique de construction européenne et est favorable à la suppression totale des barrières douanières au sein de la CEE), et aux marchés financiers avec la loi La loi no 73-7 du 3 janvier 1973 sur la Banque de France qui oblige la France à emprunter aux banques privées (et donc à leur payer des intérêts au lieu de se financer gratuitement auprès de la Banque de France). »
Je poursuis en disant que si la France sous de Gaulle était à droite, les syndicats, partis politiques et partenaires sociaux ont tout de même réussi à infléchir la politique voulue par le patronat, en permettant d’améliorer patiemment la condition des travailleurs, ce qui n’est plus possible aujourd’hui.
On voit bien que l’opposition actuelle, à cause de la tyrannie des traités européens, est impuissante à empêcher la casse des services publics, du code du travail, de la protection sociale, etc.
De même, le gouvernement ne peut s’opposer aux délocalisations, aux OPA sur nos infrastructures, à l’évasion des capitaux, à la fraude fiscale…
Durant les Trente Glorieuses, l’argent qui était gagné en France était réinvesti en France, notamment dans l’industrie ; de nos jours, les usines se barrent là où le profit maximal est à faire et une grande part des capitaux est investie dans des paradis fiscaux, ce qui est moins fatiguant et bien plus rentable.
Pour freiner cette tendance, il est impératif de pouvoir contrôler la circulation des capitaux, des marchandises et des personnes, ce que refuse obstinément l’UE. Et pour cause.
Par ailleurs, pierreauguste croit qu’un pays se gère "en bon père de famille" et ne comprend pas que si les ressources d’un ménage ne sont pas extensibles, il en va différemment dans le cas d’un pays qui peut agir sur de multiples leviers pour augmenter ses ressources et investir où bon lui semble, la santé, la recherche, l’éducation…
Contrairement à la propagande médiatique, l’endettement d’un pays n’est absolument pas une tare, synonyme de ruine pour les générations futures, mais au contraire un pari sur l’avenir, l’étape préparatoire à une évolution nécessaire allant dans le sens de la modernisation d’un pays.
Mais pour pouvoir agir à notre guise, l’indépendance monétaire est indispensable et il ne faut pas être sous la coupe d’un Parlement européen dictatorial qui verrouille à double tour toutes nos portes de sortie.
En ce qui concerne notre appartenance à l’OTAN, elle rend impossible le non alignement de notre politique étrangère, ce qui remet en cause nos alliances passées et affaiblit le prestige de la France comme le rayonnement de notre langue.
La nullité crasse de Macron, après celle de Hollande et Sarkozy, a achevé de ridiculiser notre pays aux yeux des étrangers, qui sont de moins en moins nombreux à vouloir étudier chez nous.
De moins en moins d’étrangers parleront le français et je rappelle que la langue officielle de L’UE est l’anglais, alors que le RU n’a jamais été vraiment dans l’UE, un pied dedans, l’autre dehors.
Dire que la conjoncture n’est pas pire aujourd’hui que dans les années soixante-dix est un odieux mensonge et voilà pourquoi nous continuerons à radoter sans relâche, jusqu’à enfoncer le clou à la profondeur nécessaire pour atteindre les esprits les plus impénétrables. (Et y’a du taf !)