A l’ Est du nouveau, 1er juin 2007.
Le jour où les Roms ont déchanté (et moi aussi).
Vendredi 25 mai, en lieu et place d’un article sur les péripéties d’un groupe de musiciens roms hongrois en France, le journal gratuit Matin + publia une page entière de publicité sur... un festival de musique. (...)
Pendant que cette affaire est discutée avec plus ou moins du succès au plus haut niveau entre nos deux publications, et en attendant que d’autres instances s’en mêlent - ou pas -, je profite donc de mon blog pour raconter l’histoire de ce "papier" qui a tant "offensé la police française" que Vincent Bolloré, à qui appartient Matin + (Le Monde y possède 30 %), a décidé de passer à la trappe.(...)
L’équipe de Bolloré aux commandes de Matin + ne l’a pas entendu de cette oreille. "On ne peut pas parler de la sorte de la police française", m’a rapporté l’indignation de la direction une source "amie" au sein du journal lorsque je suis allé aux nouvelles. L’article, de surcroît, à été trappé, si l’on peut dire, dans les règles de l’art : tard le soir, et dans le dos des deux journalistes du Monde qui y travaillent. Mais ça parlementait encore, ce vendredi 25 mai, puisque mes contacts m’assuraient que l’article sera publié, sans faute le mardi 29, qu’ils auraient obtenu gain de cause dans leur bras de fer avec les "Bolloré boys". Mais mardi 29, point de Roms dans Matin +. Et mercredi on me dit que c’est le boss lui-même qui a pris la responsabilité de ne pas publier le papier. (...)
- Lire l’ article + liens<BR> http://alest.blogs.courrierinternational.com
Invitée à un colloque, elle atterrit en centre de rétention, par Eric Favereau.