RSS SyndicationTwitterFacebook
Rechercher

Blocus de Cuba par les Etats-Unis : Nouvelle pénalité de l’OFAC pour étrangler le tourisme à Cuba.

Le département du Trésor des États-Unis a sanctionné par une amende de 5,9 millions de dollars une agence de Voyage basée aux Pays-Bas, pour avoir permis à 45 000 personnes de voyager à Cuba au cours des dernières années, ce qui, pour l’entité américaine, constitue une violation du blocus économique de l’île.

Selon le document de la trésorerie, l’entreprise CWT BV, filiale néerlandaise de Carlson Wagonlit Travel, a reçu en 2006 des capitaux d’origine étatsunienne, transactions assujetties aux lois sur le blocus économique. Cependant, la filiale a continué à maintenir " les négociations avec Cuba ou ses ressortissants".

Les firmes One Equity Partners II et Chase Investment Travel ont été mentionnées dans certains rapports d’entreprise en tant que propriétaires de CWT en 2010 .

Les violations qui ont mérité un tel châtiment ont été commises entre le 8 Août 2006 et le 28 Novembre 2012, années où la société auraient transporté vers ou depuis Cuba 44 430 personnes, selon un rapport publié par le Trésor vendredi dernier.

« CWT n’a pas fait preuve du minimum de prudence ou de soins dans le cadre de ses obligations à se conformer aux sanctions de l’OFAC contre Cuba », dit le document .

Selon le milieu, le Bureau du contrôle des avoirs étrangers (OFAC ) du Trésor avait d’abord infligé une amende de 11 millions de dollars contre la société qui a ensuite été réduite dès que CWT a déclaré suspendre " volontairement les violations présumées, les avoir stoppées et vouloir coopérer avec les enquêteurs américains ".

(traduction Michel Taupin)

»» https://www.facebook.com/groups/cubasifrance/
URL de cet article 25330
   
Même Thème
Etat de siège. Les sanctions économiques des Etats-Unis contre Cuba
Salim LAMRANI
Début du chapitre IV Les citoyens étasuniens sont autorisés à se rendre à Cuba mais il leur est strictement interdit d’y dépenser le moindre centime, ce qui rend quasiment impossible tout séjour dans l’île. Le Département du Trésor considère donc tout voyage dans l’île comme une violation de la législation sur les sanctions économiques, à moins que les personnes ayant visité Cuba puissent démontrer qu’elles n’y ont effectué aucun achat. La justice étasunienne poursuit sans relâche les (…)
Agrandir | voir bibliographie

 

"De toutes les ironies exprimées par la politique étrangère américaine, notre position vis-à -vis de Cuba est la plus paradoxale. Une forte dégradation de la situation économique a provoqué une poussée du nombre de Cubains entrant illégalement aux Etats-Unis.

Nous faisons tout ce que nous pouvons pour détériorer la situation économique et ainsi accroître le flux. Nous encourageons également cet exode en accordant aux Cubains, qui arrivent illégalement ou qui s’approchent par voie de mer, un statut de résident et une assistance pour s’installer.

Dans le même temps, nous n’avons pas respecté les quotas de visas pour les Cubains désireux d’immigrer aux Etats-Unis [...] quand Castro tente d’empêcher des cubains malheureux de quitter leur pays infortuné, nous l’accusons de violer des droits de l’homme. Mais quand il menace d’ouvrir grand les portes si nous continuons à accueillir sans limites des cubains sans visas - y compris ceux qui ont commis des actes de violence pour aboutir à leurs fins - nous brandissons des menaces imprécises mais aux conséquences terribles. "

Jay Taylor, responsable de la section des intérêts américains à Cuba entre 1987 et 1990, in "Playing into Castro’s hands", the Guardian, Londres, 9 août 1994.

© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.