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Auraient-ils peur ?

Les pages « Idées » du dernier numéro des Echos, sorti vendredi avant le premier tour de l’élection présidentielle, sont assez éloquentes. Ces pages regroupent analyses, points de vue et éditorial. Tous vont étrangement dans le même sens.

"La France en retard d’une réforme de l’Etat à l’anglaise" pour l’analyse de Nicolas Madelaine.

"Attention fragile" pour l’éditorial d’Henri Gibier avec en exergue "Un important bloc de nos compatriotes s’apprête à se réfugier dans un vote protestataire, nourri par de fumeux fantasmes anti-immigrés, anti-riches et plus globalement anti-système."

Un appel des grands patrons aux candidats : pariez sur l’entreprise, qui annonce clairement " Il faut assurer la prévisibilité de la conduite des affaires par l’instauration d’un moratoire sur les principaux dispositifs fiscaux et sociaux."

"Election : danger !" selon le point de vue d’Yves-Thibaut de Silguy, en précisant dans une phrase en exergue "Ne croyons pas que la Grèce soit un cas à part. Si nous n’y prenons garde, nous pouvons être entrainés dans une spirale de même nature."

Quant à la chronique d’Eric Le boucher "Réveil le 7 mai" elle met en avant "L’extrême gauche, Nicolas Dupont-Aignan, Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen vantent le protectionnisme, la sortie de l’euro et l’inflation. Ils devraient nous dire dans quel pays leurs idées ont réussi." Eric le Boucher, après ce superbe amalgame entre tous les candidats qui lui déplaisent mais dont il n’a pas du comprendre les idées, oublie cependant de nous dire dans quel pays ses idées ont réussi.

En parcourant ces textes, l’on se sent envahi d’un sentiment étrange, auraient-ils peur ? Craindraient-ils que comme le 29 mai 2005 les électeurs n’écoutent pas leurs précieux conseils ?
Est-ce le 7 mai qu’ils redoutent ou une nouvelle nuit du 4 août ?

Le 21 avril 2012

Jean-Michel Arberet
Conseiller municipal d’Arcueil
Partenaire du groupe communiste
jm-arberet.over-blog.com

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Chroniques bolivariennes : Un voyage dans la révolution vénézuelienne
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"L’un des grands arguments de la guerre israélienne de l’information consiste à demander pourquoi le monde entier s’émeut davantage du sort des Palestiniens que de celui des Tchétchènes ou des Algériens - insinuant par-là que la raison en serait un fonds incurable d’antisémitisme. Au-delà de ce qu’il y a d’odieux dans cette manière de nous ordonner de regarder ailleurs, on peut assez facilement répondre à cette question. On s’en émeut davantage (et ce n’est qu’un supplément d’indignation très relatif, d’ailleurs) parce que, avant que les Etats-Unis n’envahissent l’Irak, c’était le dernier conflit colonial de la planète - même si ce colonisateur-là a pour caractéristique particulière d’avoir sa métropole à un jet de pierre des territoires occupés -, et qu’il y a quelque chose d’insupportable dans le fait de voir des êtres humains subir encore l’arrogance coloniale. Parce que la Palestine est le front principal de cette guerre que l’Occident désoeuvré a choisi de déclarer au monde musulman pour ne pas s’ennuyer quand les Rouges n’ont plus voulu jouer. Parce que l’impunité dont jouit depuis des décennies l’occupant israélien, l’instrumentalisation du génocide pour oblitérer inexorablement les spoliations et les injustices subies par les Palestiniens, l’impression persistante qu’ils en sont victimes en tant qu’Arabes, nourrit un sentiment minant d’injustice."

Mona Chollet

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