@ Simone Le Baron
Bonjour,
Il existe une différence entre la gauche et la droite, si aucun des deux bords ne souhaitent remettre en cause le système dans son ensemble, les protagonistes se différencient pourtant par une méthode de gestion différente dans la répartition des richesses. Juste une méthode de gestion différente, et avec un minimum de recul, tout cela apparait loin de toute idéologie et foncièrement pitoyable. Nous sommes bien loin de Hugo Chavez et des cubains qui apportent une réponse différente au capitalisme.
Pour tenter de répondre à vos questions - sans avoir la prétention d’apporter des réponses exhaustives - la liste de Dany l’ex-rouge semble être un assemblage qui, sans être marqué à droite, va s’allier avec des sociaux démocrates pour tenter d’avoir une majorité. Il semblerait également que sur le créneaux "porteur" de l’écologie, en terme marketing, des noms dont nous ne doutions pas de leur engagement à gauche, sont prêt à se rallier à n’importe qui. Voir José Bové qui est loin de ses OGM, et visiblement, cela ne lui semble pas aberrant de s’allier avec des soc-dem qui sont sans nul doute ancré à droite, telle Corinne Lepage.
Effectivement, l’écologie en soi ne suffit pas, c’est d’ailleurs actuellement l’excroissance d’un secteur porteur sur lequel les firmes comptent s’appuyer pour péréniser leurs productions. J’en veux pour preuve les multiples brevets automobiles, qui miraculeusement reviennent sur le devant de la scène, tel les moteurs rotatifs (Wankel), les voitures éléctriques (Le premier véhicule électrique date de 1899 et roulait a 110 km/h), ou bien les moteurs à air comprimé (MDI) et autres principes Pantone. Ce ne sont que quelques exemples, mais qui démontrent que le soudain interêt pour la planète, de la part des trans-nationales, ne sera effectif dans la pratique, à la seule condition que cela génère des nouveaux marchés et des profits équivalents.
Au final, l’écologie en terme politique est une aberration puisqu’il s’agit d’une garde-fou alors qu’il est nécessaire de changer en profondeur les modes de production-consomation, et à ce stade de réflexion, ces changements ne pourront être produit sans un important volet idéologique allié à une prise de conscience de cet état de fait.
De plus, nous ne pouvons plus faire l’économie d’une réflexion sur l’aspect financier personnel et les avantages, que procurent une carrière à Bruxelles ou ailleurs.
Pour ce qui est du NPA, il est indéniable de constater qu’il s’agit d’une opération marketing qui a loupé. Les trotskistes de cet "assemblage" hétéroclites ont même jugé honteux de s’appeler encore communiste au 21eme siècle...
...Alors ils sont anti, anti quoi ? Le feu ça brule et l’eau ça mouille, tout le monde le sait et c’est fédérateur, mais au-dela, ou se situe leur réflexion, incapable de saisir l’opportunité historique d’une crise sans précédent dans ses effets collatérals ? S’il ne faut pas douter de la bonne foi d’une majorité des militants, on peut s’interroger sur les desseins des dirigeants, qui prônent la division, loupant par la même une occasion de rassembler.
L’attente du rassemblement est forte, le score du Front de Gauche en atteste, et c’est une très bonne chose de voir le PCF sortir du marasme, et c’est une très bonne chose de voir l’émergence d’homme comme monsieur Mélenchon.
Le NPA a tenté une OPA sur la gauche, avec une arrogance surprenante, un dédain innatendu et des arguments fallacieux. La vitrine de leur boutique vient de prendre un coup de vieux, et il ne reste que quelques "talibans" pour s’enterrer dans un discour passéiste prônant l’attitude du cavalier seul.
La hargne dont ils font preuve sur Bellaciao contre le FdG est la meilleurs preuve de leur déroute. Quel gachis !
Quant aux raliements du PS et du MODEM, il faudrait un sérieux coup de barre à gauche pour que cela soit rendu possible, cela semble utopique en l’état et au vue de leur électorat respectif.
Je conluerais comme vous : A vous de jouer Jean-Luc !
Cordialement,
Sierra
PS : Amis trotskystes, c’est à vous.