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Les ravages de la LRU, suite

Quelques poignées d’universitaires ont signé récemment une pétition en faveur de la LRU, du nouveau statut des universitaires qui vise à leur défonctionnarisation, bref de la marchandisation des personnels et de l’institution (http://www.onnefaitdoncrien.fr/).

Un bref survol de la liste des signataires nous montre que :

1) les professeurs et les directeurs de recherche sont en surnombre par rapport aux maîtres de conférences et aux chargés de recherches.

2) Les universitaires en sciences " dures " sont surreprésentés par rapport aux sciences humaines et juridiques. C’est en priorité en sciences dures qu’ira l’argent.

3) Des universitaires se pensant d’abord comme techniciens (donc prétendument apolitiques) comme les informaticiens sont également surreprésentés.

Un nom dans cette liste m’a particulièrement frappé : celui de Vincent Courtillot. Ce géophysicien proche de Claude Allègre avait mis au point, à la fin des années 80, sous le ministère Jospin (il était directeur de la recherche au ministère de la recherche), le statut de moniteur de l’enseignement supérieur. C’était moins bien que les assistants d’antan, mais mieux que ce que la droite a décidé pour les jeunes chercheurs. Courtillot, dont les travaux et les prises de position concernant le réchauffement climatique ont été vivement critiqués par ses pairs, serait donc un Besson, un Kouchner, un (…) de plus.

La signature de Bernard Belloc, qui conseilla les princes de "gauche" avant de conseiller les princes de droite, systématiquement dans le sens d’un affaiblissement de la Fonction publique, ne m’a pas surpris du tout.

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