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Suppression du juge d’instruction : un point de vue communiste

La fascisation de la France par l’Union Maastrichtienne Patronale s’accélère ; la résistance des vrais républicains aussi !

Ca ne lui suffisait pas d’avoir mis la main sur l’audiovisuel public et privé, d’avoir annulé le vote souverain du 29 mai 2005 en imposant la constitution européenne bis avec la complicité du parlement UMPS, de corseter le droit de grève dans les services publics, de traquer les ouvriers immigrés, de multiplier les lois liberticides qui font d’ores et déjà de notre pays un Etat policier, d’ « entauler » les mineurs en les envoyant au suicide, de bafouer les principes laïques en officialisant les "diplômes" catholiques et en célébrant "Dieu transcendant" à toute occasion, de faire menotter des journalistes à 6 heures du matin, d’inculper de "délit d’outrage" (en réalité, le crime de lèse-majesté) ceux qui montrent à l’encontre du régime un peu de l’esprit frondeur cher au peuple français, d’asservir le pouvoir législatif en permettant au chef de l’Etat de diriger ostensiblement la majorité parlementaire. Voilà maintenant que le régime brutal de l’Union Maastrichtienne Patronale veut liquider ce qui reste d’indépendance au pouvoir judiciaire en supprimant l’institution du juge d’instruction ; une institution qui, malgré ses défauts, avait le mérite d’être formellement indépendante du pouvoir exécutif. Ce serait désormais le procureur de la République, qui dépend officiellement du ministre de la justice, qui aurait la haute main sur l’instruction. Le pouvoir politique pourrait ainsi accroître sa pression sur le mouvement populaire, réprimer plus aisément les syndicalistes de lutte... et assurer l’impunité aux financiers et aux grands patrons délinquants que de "petits juges" courageux ont parfois osé inculper...

Il s’agit d’une nouvelle atteinte grave au principe constitutionnel de séparation des pouvoirs. La France fait un pas de plus dans la voie du démontage républicain qui accompagne le "démantèlement du programme du CNR" dont Denis Kessler, ex-n° 2 du MEDEF, félicite Sarkozy d’avoir entrepris la casse sous le nom de "rupture" (cf "Challenges", éditorial de novembre 2007).

Mais il ne sert à rien de pleurnicher et de "faire honte" au régime en place, le plus réactionnaire que la France ait connu depuis la fin des années 30 (rappelons le symbole répugnant qu’a constitué la réunion à VICHY par Hortefeux des ministres européens de l’immigration !). Il ne sert à rien non plus d’en appeler à la "gôôôôôche" officielle qui soutient à 100% l’Union européenne en proie aux mêmes dérives fascisantes que chacun de ses Etats-membres, avec notamment des projets liberticides visant à criminaliser l’histoire du communisme, et avec elle tout ce que le sous-continent européen comporte d’anticapitalistes conséquents.

La vraie question est au contraire de savoir si les vrais républicains de toutes obédiences oseront caractériser ensemble comme fascisante l’action du régime anti-républicain, anti-social, anti-laïque et anti-national actuellement en place ; car 53% des voix obtenues dans des conditions de mainmise pré-totalitaire sur la grande presse n’ont jamais donné le droit à quiconque de piétiner les principes du pacte républicain, notamment la souveraineté du peuple, les libertés démocratiques, les principes constitutionnels, les conquêtes sociales séculaires qui permettaient à la majorité du peuple français d’accéder à une certaine dignité malgré la dureté et la prédominance de l’exploitation capitaliste dans notre pays.

La question est alors de savoir si les militants progressistes et républicains de France, les intellectuels qui se réclament encore des Lumières, auront le courage et la lucidité de rappeler à notre peuple, qui a su dire non en mai 2009, à notre jeunesse, qui a su battre le CPE et qui vient de faire reculer Darcos, que seul le peuple est souverain et que ceux qui bafouent sa souveraineté, ses acquis sociaux fondamentaux et ses libertés fondamentales sont par cela même foncièrement illégitimes. Oser dire, oser parler, cette question ne se pose pas seulement à ceux qui se réclament de la gauche : elle concerne tous ceux qui ont au coeur l’honneur de notre pays, dont le régime en place viole lourdement l’héritage démocratique.

"Le courage, disait Jaurès, c’est de chercher la vérité et de la dire". Ce courage, l’aurons-nous ENSEMBLE pour démasquer et dénoncer à temps ceux qui violent Marianne en se prétendant appelés par elle ?

Le Pôle de Renaissance Communiste en France

www.prcf.fr
7 janvier 2009

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