Mardi soir, dans une conférence de presse à Bogota, il a dit que « tous on se félicitera » si Chávez reprend le rôle de médiateur pour obtenir la libération des détenus des FARC. Le chancelier français, Bernard Kouchner, a qualifié comme « un succès » la réunion qu’il a eu ce mercredi à Caracas avec le président vénézuélien, Hugo Chavez.
Pendant la rencontre on a analysé le sujet de la libération des détenus par les Forces Armées Révolutionnaires de Colombie (FARC), et parmis eux l’ex candidate à la présidentielle colombienne Ingrid Betancourt, également de nationalité française.
« Cette réunion avec le président Chávez a été un succès. Je souhaite maintenant que ce cas ait un dénouement heureux », a exprimé le ministre français, celui qui a seulement parlé quelques minutes avec la presse avant de se rendre à l’aéroport pour entreprendre le voyage de retour dans son pays.
De même, il a assuré que la France « fera tout ce qui est possible, et collaborera pour obtenir la libération des personnes qui sont retenues par les FARC ».
Kouchner est arrivé ce mercredi au Vénézuéla après avoir visité la Colombie et l’Équateur, pour chercher la collaboration des trois pays afin d’obtenir la libération de Betancourt, entre les mains des FARC depuis 2002, ainsi que des autres détenus.
Celle-ci est la seconde visite du chancelier français au Vénézuéla. La première s’étant déroulé le 20 février dernier, quand celui-ci apporté au président Chávez un message du mandataire français, Nicolas Sarkozy, en remerciement pour ses efforts dans la libération des kidnappés, ainsi que pour obtenir un accord humanitaire en Colombie.
Mardi soir, dans une conférence de presse à Bogota, Kouchner a dit que « tous on se félicitera » si Chávez reprend le rôle de médiateur pour obtenir la libération des détenus des FARC.
Toutefois les autorités de Bogota ont réitéré leur rejet à un retour du mandataire vénézuélien dans les négociations. Le président Uribe a rappelé cette semaine que seul l’Église Catholique et les pays européens seront acceptés par son gouvernement dans un éventuel processus de négociation.
En Équateur, après une rencontre avec le président Rafaël Correa, Kouchner a annoncé mardi que la France cherchera, après le décès du chef des Farc Raúl Reyes, de nouveaux interlocuteurs de cette organisation pour obtenir la libération d’Ingrid Betancourt et des autres détenus.
Nous continuerons « à chercher d’autres interlocuteurs parce que nous devons être constants », a affirmé le diplomate, avant de partir vers Caracas, où il a terminé ce mercredi la tournée commencée lundi à Bogota.
A ce sujet, Kouchner a considéré : « il serait nécessaire, beaucoup mieux, qui il y ait la collaboration des trois pays », Équateur, Colombie et Vénézuéla.
TeleSUR - Abn - Efe/sb - MC