© Philip Jones Griffiths / Magnum Photos
D’origine galloise, grand reporter de la Guerre du Vietnam, photographe free lance au Viêt Nam de 1966 à 1969 pour l’Agence Magnum -dont il deviendra plus tard le directeur- il avait gagné la confiance des vietnamiens.
En 1971, son livre reportage Vietnam Inc., préfacé par Noam Chomsky, participera au renversement de l’opinion publique américaine.
Depuis plus de vingt ans, il retournait chaque année au Viêt Nam photographier les victimes de l’Agent Orange.
Alors viendra « Collateral Damage » in Viet Nam consacré aux victimes de l’Agent Orange, édité par Trolley, Londres.
Il partageait sa vie entre Londres et New York.
Quand je l’avais sollicité pour entrer au Comité International de Soutien aux victimes vietnamiennes de l’Agent Orange et au procès de New York, il avait répondu spontanément « oui », m’autorisant « pour la cause » à utiliser ses photos pour illustrer mes conférences tout en signalant son livre chez Trolley. Entouré de sa fille, il vivait dans une rue pentue d’un quartier nord de Londres, partageant facilement un resto.
Je viens de recevoir de nombreux courriers des USA : Françis A. Boyle est désolé, Howard Zinn est très triste, Noam Chomsky est peiné par cette réalité et pense que nous devons faire vivre l’éminent travail de cette merveilleuse personne.
André Bouny, père adoptif d’enfants vietnamiens, préside le « Comité International de Soutien aux victimes vietnamiennes de l’Agent Orange et au procès de New York » (CIS)
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