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Thème : Armes chimiques & bactériologiques

Washington aurait décidé de livrer à Kiev des obus à uranium appauvri

Sergueï MELKONOV
Après des semaines de débat interne, l’administration Biden serait disposée à approuver la livraison à l’Ukraine d’obus de char à uranium appauvri, selon le Wall Street Journal. Il s’agit de munitions perforantes qui ont soulevé des inquiétudes quant aux effets sur la santé et l’environnement. L'administration Biden devrait fournir à l'Ukraine des obus à uranium appauvri, après plusieurs semaines de débat portant sur la manière d'équiper les chars Abrams que les États-Unis donnent à Kiev, a rapporté ce mardi 13 juin le Wall Street Journal en se référant à des responsables étasuniens. Un haut responsable de l'administration a déclaré au journal qu'il ne semble y avoir aucun obstacle majeur à l'approbation des munitions. Selon le Wall Street Journal , le Pentagone a demandé instamment que les chars Abrams que les États-Unis fournissent à l'Ukraine soient armés des munitions à uranium appauvri qui sont régulièrement utilisées par l'armée des EU et sont très efficaces contre les (…) Lire la suite »

Déclaration du représentant permanent de la Russie lors du briefing du Conseil de Sécurité de l’ONU sur les laboratoires biologiques en Ukraine

[traduction d'une retranscription en anglais] Déclaration du représentant permanent Vassily Nebenzia lors du briefing du Conseil de Sécurité de l'ONU sur les laboratoires biologiques en Ukraine Mme la Présidente, Chers collègues, La pandémie de COVID-19 a démontré combien l'humanité est vulnérable face aux menaces biologiques. Elle nous a fait payer un lourd tribut et continue de coûter la vie à des gens. Lorsque la Convention sur l'interdiction des armes biologiques et à toxines (BTWC) est entrée en vigueur en 1975, on pouvait espérer que le monde serait au moins à l'abri des menaces biologiques d'origine humaine, car tous les États-signataires avaient pris conscience des risques énormes liés à l'utilisation d'armes biologiques (BW) et avaient abandonné leurs projets de développement. Malheureusement, nous avons des raisons de penser que ces espoirs ne se sont pas complètement réalisés. Nous avons convoqué cette réunion parce qu'au cours de l'opération militaire (…) Lire la suite »
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Victoria Nuland : L’Ukraine possède des "installations de recherche biologique" et craint que la Russie ne s’en empare.

Glenn GREENWALD

Les aveux de la néoconservatrice jettent une lumière importante sur le rôle des États-Unis en Ukraine et soulèvent des questions essentielles sur ces laboratoires qui méritent des réponses.

Les "vérificateurs de faits" autoproclamés de la presse commerciale américaine ont passé deux semaines à qualifier de désinformation et de fausse théorie du complot l'affirmation selon laquelle l'Ukraine disposerait de laboratoires d'armes biologiques, seule ou avec le soutien des États-Unis. Ils n'ont jamais présenté de preuves à l'appui - comment pouvaient-ils le savoir ? et comment pouvaient-ils prouver le contraire ? - mais ils l'ont néanmoins affirmé avec le ton d'autorité et d'assurance qui les caractérise, ainsi que leur droit autoproclamé de décréter la vérité, en qualifiant définitivement ces affirmations de fausses. Les affirmations selon lesquelles l'Ukraine possède actuellement des laboratoires d'armes biologiques dangereuses sont venues de la Russie et de la Chine. Le ministère chinois des Affaires étrangères a affirmé ce mois-ci : "Les États-Unis ont sous leur contrôle 336 laboratoires dans 30 pays, dont 26 rien qu'en Ukraine." Le ministère russe des Affaires (…) Lire la suite »
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[RT] La Russie affirme que l’Ukraine détruit des preuves d’un programme d’armes biologiques financé par les États-Unis.

Le ministère russe de la défense affirme que Kiev a ordonné à des scientifiques de détruire des échantillons de peste, d'anthrax et d'autres agents pathogènes mortels.

Alors que les troupes russes entraient en Ukraine, le gouvernement de Kiev a ordonné la "destruction d'urgence" d'agents pathogènes, dont la peste et l'anthrax, dans des laboratoires financés par les États-Unis près de la frontière russe, a affirmé dimanche le ministère de la défense à Moscou. Les rumeurs antérieures selon lesquelles l'armée russe visait les laboratoires américains ont été qualifiées de théories du complot, mais le ministère a promis d'étayer ses affirmations par des documents. "Nous avons reçu des documents de la part d'employés de biolaboratoires ukrainiens sur la destruction d'urgence, le 24 février, d'agents pathogènes particulièrement dangereux de la peste, de l'anthrax, de la tularémie, du choléra et d'autres maladies mortelles", peut-on lire dans un communiqué du ministère. Le communiqué accuse le "régime de Kiev" d'avoir procédé à un "nettoyage d'urgence" pour dissimuler les preuves du prétendu programme d'armes biologiques, qui, selon le ministère, (…) Lire la suite »

La Turquie accusée d’une attaque chimique sur un camp de réfugiés au Kurdistan irakien (Morning Star)

Steve Sweeney
La TURQUIE a été accusée aujourd'hui d'avoir utilisé des armes chimiques dans le bombardement du camp de réfugiés de Maxmur au Kurdistan irakien, lundi, alors que des appels à une enquête internationale ont été lancés. Quelque 80 autres sites ont également été visés, notamment le camp de réfugiés du Sengale et les positions présumées du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) dans les montagnes du Qandil. Ces attaques marquent une nouvelle offensive majeure de l'État turc contre le PKK sous le nom de code "Operation Claw Eagle". D'autres frappes aériennes ont été lancées mercredi, les forces spéciales turques faisant vraisemblablement des incursions dans le nord de l'Irak. En début de semaine, le secrétaire général de la Ligue arabe, Ahmed Aboul-Gheit, a qualifié la dernière offensive turque de "préoccupante". "Les frappes représentent une attaque contre la souveraineté irakienne et se déroulent sans coordination avec le gouvernement de Bagdad", a-t-il déclaré, (…) Lire la suite »
Ces armes sont interdites lors d’un conflit armé selon les conventions internationales.

Gaz lacrymogène, une passion française

PERSONNE

Au commencement fut l’usage militaire. Puis d’un théâtre des opérations (Guerre de 14-18) à d’autres (conflits coloniaux dans les années 20), puis d’un type de combat à l’autre, les gaz lacrymogènes sont devenus l’arme de première intention des États dans le maintien de l’ordre établi.

Cette arme a comme vertu première d’être duale : elle assure « en même temps » la dispersion et la dissuasion collectives. Si le terme « lacrymogène » n’apparaît qu’en 1915 (cf. Le Robert), il y a eu en France une « commission secrète sur des substances puantes » en 1905. En 1912, l’armée et la police adoptèrent un produit suffocant (l’éther bromacétique, classé dans la catégorie des substances corrosives – non interdites par les conventions de La Haye de 1899 et 1907). Contrairement à la version officielle, la guerre chimique n’a pas commencé le 22 avril 1915 à Ypres avec l’armée allemande, mais avec l’armée française dès 1914. Mais comme l’Histoire est toujours écrite par les vainqueurs (malheur aux vaincus !), c’est la date d’Ypres qui a été retenue. (cf. 1) Dans l’Humanité du 30 avril 1920, on pouvait lire : « Protestation – La Commission administrative de la C.G.T. proteste contre les mesures terroristes prises par le gouvernement, d’accord avec les autorités militaires, (…) Lire la suite »
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Syrie : Communiqué de responsables d’organisations locales et de militants du PCF qui se démarquent de Pierre Laurent

COLLECTIF

Le communiqué officiel du Parti Communiste Français (voir plus bas dans son intégralité) commence ainsi : « Après le très probable bombardement chimique particulièrement ignominieux, effectué par le régime syrien sur la population de la Ghouta, les Etats-Unis, le Royaume-Uni et la France viennent de réaliser une attaque punitive contre plusieurs sites qu’ ils ont identifiés comme étant les centres de production d’armes chimiques du régime.... ».
Donc, le « régime » syrien a très probablement (ce n’est donc pas sûr) usé d’armes chimiques dont les centres de production sont (et pas « seraient ») identifiés. Et « la France » (et non le gouvernement de Macron) le « punit ».
Des militants et responsables communistes se démarquent de ce communiqué. Voir ci-après.
LGS

Frappes occidentales contre la Syrie : une condamnation communiste sans réserves, communiqué 1925 : la France colonialiste bombarde Damas - 2018 : la France impérialiste, suppôt des USA, bombarde la Syrie... Responsables d’organisations locales et militants du PCF, nous affirmons publiquement, en tant que communistes, notre dénonciation totale de l’agression des Etats-Unis, du Royaume-Uni et de la France commise la nuit dernière contre la Syrie. Ces frappes aériennes sont des actes de guerre contre un Etat souverain. Elles n’ont pas le début du commencement d’une validation en droit international (pas même une résolution issue de tractations entre puissances à l’ONU). Elles reposent sur des allégations propagées par les agresseurs impérialistes eux-mêmes, leurs médias et des officines politiques ou prétendument « humanitaires » appointées par les impérialistes voire liées aux groupes armées islamistes en Syrie. L’usage d’armes chimiques par l’Etat syrien n’est pas avéré. Il (…) Lire la suite »
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Les euphorisés mondialistes

Gaëtan PELLETIER
La tentative même de distinguer le génocide de la guerre ordinaire se heurte à cette difficulté que la guerre n’est plus ordinaire, depuis qu’elle a repris à son compte certaines caractéristiques du génocide. Chistopher Lasch, L’homme assiégé *** Dans les années 50, en Angleterre, on commença à adoucir la grande douleur de l’accouchement par le gaz hilarant. Le protoxyde d’azote. Aujourd’hui, le voilà devenu une drogue pour les jeunes qui l’utilisent dans les partouzes : Ainsi, Luc, rencontré par BFMTV, ne peut plus s'en passer le week-end en soirée. "C'est euphorisant, ça entraîne un rire totalement incontrôlé et une distorsion des sons, comme s'il y avait de la réverbération. En deux-trois minutes, on est de retour à l'état normal. Ca permet vraiment juste de rigoler un coup entre amis", explique le jeune homme. (source) C’est vrai que pour vivre aujourd’hui, il faut traîner sa bonbonne. Ne serais-ce que la télévision, ce gaz hilarant, avec ses nouvelles aussi fraîches que (…) Lire la suite »

Les étranges pérégrinations des armes chimiques syriennes

COMAGUER

La destruction des armes chimiques syriennes a fait l’objet de très importantes manifestations d’intérêt au moment où la Syrie a adhéré à la Convention internationale pour la destruction des armes chimiques. Le silence sur les armes chimiques de deux pays voisins : Israël et Egypte a été à proportion de la publicité considérable faite aux armes syriennes

La destruction des armes chimiques est un processus complexe, long et onéreux et la très grande majorité des pays qui se sont engagés à détruire leurs armes chimiques n’ont pas achevé le processus, le France en tête. A l’inverse des autres pays qui se sont engagés dans les opérations des leurs armes chimiques, la Syrie ne pouvait pas, vu la situation intérieure, dans des conditions de sécurité suffisantes mettre en place les usines de destruction et assurer l’acheminement des armes depuis les lieux de stockage jusqu’aux lieux de destruction. Le gouvernement syrien a en même temps fait savoir qu’il ne pouvait pas assurer le financement de ces opérations estimées à 1 milliard de dollars. Fut donc mise en œuvre une procédure d’exception. Les armes chimiques syriennes devaient être transportées et détruites hors de Syrie. Une date limite pour ces exportations très particulières fut fixée : le 30 Juin 2014. A quelques jours de cette date, il semble que la plus grande partie de ces (…) Lire la suite »

Armes chimiques : qui donne des leçons ?

Majed CHERGUI
Alors que Laurent Fabius et John Kerry (1) (contredit le même jour par Chuck Hagel (2)) accusaient depuis Washington de nouveau le gouvernement syrien d’utiliser les armes chimiques, il est utile de revenir sur les évènements de l’année dernière qui allaient entrainer la région et peut-être le monde dans une nouvelle guerre. La première attaque à l’arme chimique eu lieu à Khan El Assal en banlieue d’Alep le 19 mars 2013 et avait fait 25 victimes. Il y a peu de doutes sur l’origine de cette attaque, (3) car d’une part une partie des victimes étaient des soldats syriens, d’autre part la bombe était d’un type qui n’existait pas dans l’arsenal de l’armée syrienne. Finalement, le tir avait pour origine un quartier tenu par les rebelles fondamentalistes. Il faut rajouter que ces derniers avaient auparavant proféré sur leurs sites sociaux des menaces d’attaque à l’arme chimique à l’encontre de leurs ennemis (minorités, partisans du gouvernement, etc.). Cela n’empêchera pas les (…) Lire la suite »