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Lettre de Jérusalem. Les bulldozers en action. Dominique Vidal.







Le Monde Diplomatique, mercredi 6 décembre 2006.


Troisième jour de reportage dans la Ville sainte... et annexée depuis sa conquête en 1967. Philippe Rekacewicz [le cartographe du Monde diplomatique] et moi avions décidé, ce matin-là , d’interviewer Meir Margalit. Fonctionnaire de la ville pendant vingt-quatre ans, puis conseiller municipal du parti de gauche Meretz cinq années durant, ce Juif venu d’Argentine en 1972 coordonne désormais le Comité israélien contre les démolitions de maisons (Icahd).

A Jérusalem-Est, les autorités israéliennes - qui se considèrent comme « chez elles » alors qu’elles ne sont, aux yeux du droit international, qu’une « puissance occupante » soumise aux strictes obligations de la quatrième convention de Genève - ne se contentent pas d’installer des colonies juives tout autour de la vieille ville comme au sein de celle-ci : elles y détruisent aussi des habitations, des magasins et des ateliers palestiniens, construits « sans permis », explique la municipalité. Ce que celle-ci oublie de préciser, c’est qu’elle s’octroie le « droit », parfaitement illégal, de n’accorder d’autorisations qu’au compte-gouttes et à prix d’or - le seul dossier de demande coûte quasiment aussi cher que la future construction. Les dernières statistiques en date indiquent 152 démolitions en 2004 et 94 en 2005. Une diminution en trompe-l’oeil : calculé en mètres carrés, le bilan s’est aggravé, passant en un an de 9 000 à 12 000. (...)

- Lire la suite de l’ article de Dominique Vidal http://blog.mondediplo.net




Palestine : diviser pour mieux régner, par Michel Warschawski.

Mais un état palestinien est-il encore possible ? par Danilo Zolo.




 Photo : Philippe Rekacewicz


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« Si le Président se présente devant le Peuple drapé dans la bannière étoilée, il gagnera... surtout si l’opposition donne l’impression de brandir le drapeau blanc de la défaite. Le peuple américain ne savait même pas où se trouvait l’île de la Grenade - ce n’avait aucune importance. La raison que nous avons avancée pour l’invasion - protéger les citoyens américains se trouvant sur l’île - était complètement bidon. Mais la réaction du peuple Américain a été comme prévue. Ils n’avaient pas la moindre idée de ce qui se passait, mais ils ont suivi aveuglement le Président et le Drapeau. Ils le font toujours ! ».

Irving Kristol, conseiller présidentiel, en 1986 devant l’American Enterprise Institute

Le 25 octobre 1983, alors que les États-Unis sont encore sous le choc de l’attentat de Beyrouth, Ronald Reagan ordonne l’invasion de la Grenade dans les Caraïbes où le gouvernement de Maurice Bishop a noué des liens avec Cuba. Les États-Unis, qui sont parvenus à faire croire à la communauté internationale que l’île est devenue une base soviétique abritant plus de 200 avions de combat, débarquent sans rencontrer de résistance militaire et installent un protectorat. La manoeuvre permet de redorer le blason de la Maison-Blanche.

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