Voici une information d’importance concernant la suspension de la subvention du Conseil Régional d’Ile de France à la Cimade.
Le 7 novembre dernier, les partis UMP et UDF du Conseil régional d’Ile de France se sont ralliés à un amendement de l’extrême droite pour refuser d’allouer une subvention à la Cimade concernant un programme d’insertion et d’intégration des étrangers ayant des attaches familiales en France.
Vous trouverez ci-dessous le communiqué de Jean Yves Le Gallou, MNR et le communiqué de presse de la Cimade.
Communiqué de la Cimade
La droite s’allie à l’extrême droite pour refuser une subvention à une association de défense des droits de l’homme
Le 7 novembre dernier, les partis UMP et UDF du Conseil régional d’Ile de France se sont ralliés à un amendement de l’extrême droite pour refuser d’allouer une subvention à la Cimade concernant un programme d’insertion et d’intégration des étrangers ayant des attaches familiales en France. Cette collusion droite - extrême droite leur a permis d’atteindre la majorité.
Plusieurs motifs ont été invoqués : les positions de la Cimade sur le conflit israëlo-palestinien, la campagne contre la double peine, l’action en faveur des étrangers en situation irrégulière.
Que l’extrême droite accuse la Cimade de troubles à l’ordre public n’a rien d’étonnant mais que les partis de droite UMP et UDF la rejoignent sur ces motifs est proprement scandaleux.
Depuis sa création en 1939, et notamment pendant la 2ème guerre mondiale, la Cimade a toujours été présente auprès des populations déplacées, des travailleurs immigrés, des peuples opprimés, pour témoigner sur les conditions dans lesquelles ces populations vivent. Elle porte auprès des pouvoirs publics la parole des sans droits et des opprimés pour faire valoir leurs droits : droit d’asile, droit au respect de la vie privée et familiale notamment.
Ces missions ont été reconnues par l’Etat puisque la Cimade a été récemment consultée par la commission mise en place par Monsieur Sarkozy, Ministre de l’intérieur, pour procéder à une évaluation de la législation sur les étrangers. Par le refus qu’ils ont opposé à la demande de la Cimade, les conseillers régionaux sont-ils en accord avec la politique du Gouvernement ?
La règle démocratique suppose le respect des opinions de chacun et le droit de les exprimer.
La collusion de la droite politique avec l’extrême droite n’en est que plus révoltante et ne peut procéder que du mépris vis à vis du rôle des associations ou d’une manoeuvre politicienne destinée à ratisser des voix en oubliant les valeurs humaines les plus élémentaires.
Paris, le 18 novembre 2002
COMMUNIQUÉ DE PRESSE de Jean-Yves LE GALLOU
Délégué général du Mouvement national républicain Président du groupe MNR et apparentés au Conseil régional d’Ile-de-France
La demande de subvention de la CIMADE une nouvelle fois repoussée !
Jean-Yves Le Gallou et les élus nationaux et identitaires du MNR au Conseil régional d’Ile-de-France ont obtenu, pour la 2e année consécutive, le rejet d’une demande de subvention présentée par la CIMADE.
Sous couvert d’aide et de soutien aux immigrés, notamment clandestins, la CIMADE est en fait une organisation d’extrême gauche qui milite ouvertement et à plein temps contre l’application des lois de la République (droit d’asile, droit électoral, arrêtés de reconduite à la frontière ou d’expulsion du territoire, etc.). Elle organise fréquemment, avec l’argent des contribuables sollicités pour d’autres motifs, des manifestations politiques partisanes. Enfin, les activités et les prises de position de la CIMADE ne sont pas exemptes de troubles à l’ordre public : son ingérence notoire et maladroite dans le conflit israëlo-palestinien lui a notamment valu la colère de certaines organisations juives françaises (attaque de son local parisien dans la nuit du 4 au 5 avril dernier).
Pour la CIMADE comme pour de nombreuses autres associations de ce type, les immigrés ne constituent qu’un prétexte, pire une nouvelle " chair à canon " dont la détresse réelle est exploitée cyniquement pour des objectifs de subversion idéologique et de positionnement politicien.
Comme elle l’avait déjà fait lors de la réunion du 10 mai 2001, la majorité des droites de la Commission permanente du Conseil régional
(UMP, UDF, FN, MNR et divers droite), alertée par Jean-Yves Le Gallou, a donc refusé de se laisser instrumentaliser en refusant de subventionner cette organisation.