@iris
Pas que... Juste pour rigoler voici l’avis du site babelio (connais pas) :
"Danielle Bleitrach a été membre du Comité central du PCF, puis du Comité national de ce parti de 1981 à 1996, date à laquelle elle démissionne pensant que les conditions d’une participation gouvernementale n’étaient pas réunies. En 2003, elle quitte le PCF, tout en se considérant comme communiste.
Elle a également été rédactrice en chef adjointe de l’hebdomadaire du parti communiste destiné aux intellectuels, Révolution. À ce titre, ses articles sont nombreux et se caractérisent par un esprit polémique mais aussi des observations sur le terrain et la présentation de positionnements théoriques. C’est une tentative de lier sociologie et intervention journalistique. Elle affirme toujours que le militantisme, la pratique de vulgarisation autant que l’intervention action font partie intégrante des sciences dites humaines ou sociales. Une manière d’affronter le fait que l’analyse s’intéresse non à des objets relevant de lois déterministes mais à des sujets qui mènent des actions conscientes, tout en ne renonçant pas à mettre en évidence les structures dans lesquelles interviennent les actions.
Danielle Bleitrach travaille sur les aires géographiques de Cuba et l’Amérique latine (voir plus bas). Ce terrain est à la fois en rupture avec ses analyses sociologiques précédentes et pourtant dans la continuité de la réflexion sur la mondialisation, le développement, le travail et l’urbain. Danielle Bleitrach a également écrit des essais comme le Music hall des âmes nobles (sur les intellectuels) ou des romans (un bouquet d’ortie, l’infortune de Gaspard par exemple).
Danielle Bleitrach est une apologiste de Staline et une négationniste de ses crimes. Elle voue une haine tenace aux catholiques, aux Ukrainiens, aux Baltes, aux Polonais. "
(il me semble que ce site oublie son amour immodéré pour Orwell ? (et JLM))
Son nombril, certes, mais ya aussi ça, écrit le 15 juillet 2006 :
Lien : millebabords.org/article.php3 ?id_article=4532
Il faut en finir avec l’Etat d’Israël et le sionisme !
« Si nous nous révélons incapables de parvenir à une cohabitation et à des accords honnêtes avec les Arabes, alors nous n’aurons strictement rien appris pendant nos deux mille années de souffrances et mériterons tout ce qui nous arrivera. » Albert Einstein, lettre à Weismann, le 25 novembre 1929.
Si j’appartenais à une quelconque organisation, sans doute je n’oserais pas engager ses membres dans cette position, mais étant désormais un individu libre de toutes attaches [1], j’affirme qu’il n’y aura de solution qu’à travers la suppression de l’État d’Israël, de l’entité étatique qui aujourd’hui fait la démonstration de sa nocivité pour tout le monde, pour les Palestiniens, pour tout le Moyen-orient, pour les juifs de la région et ceux du monde entier. Cet État, pure création coloniale, à travers lequel depuis les origines jusqu’à nos jours, les Européens, les Occidentaux font payer le génocide nazi à des peuples du Moyen-Orient qui n’y sont strictement pour rien, est de ce fait une monstruosité morale et politique.
Que ceux que l’on a dupé avec le sionisme aient le droit de rester sur la terre, qui est devenue la leur, ne dépend que de leur capacité à la coexistence et, pendant un certain temps d’une surveillance internationale, mais le sionisme et l’État d’Israël n’ont pas le droit à la survie politique. Mais, il faut dire du sionisme ce qu’il est en réalité : une entreprise coloniale par laquelle les puissances occidentales ont prétendu se débarrasser des juifs qu’ils n’avaient cessé de martyriser pendant des siècles, une manière de considérer les juifs comme étrangers dans leurs pays, une sinistre duperie. Le sionisme n’est que le prolongement de la haine contre le capitaine Dreyfus, l’impossibilité de considérer un juif comme un citoyen.
Pour tous ceux qui, comme moi, sont conscients de l’horreur de ce qui se passe en Palestine et de l’ignominie d’un État raciste, théocratique, nous pouvons et devons affirmer notre refus de cette création artificielle. Les rapports de forces internationaux sont tels que les impérialistes vont continuer à porter à bout de bras leur rejeton sanglant, mais le monde change, les résistances se développent. Il faut tabler là-dessus et non sur les fanatismes. Et, dès aujourd’hui, il faut en finir avec les ambiguïtés et dire qu’Israël en tant qu’État théocratique, basé sur le droit du sang, création coloniale, doit disparaître pour voir naître un État de tous les citoyens.
En Afrique du Sud, un État raciste basé sur l’apartheid devait disparaître, et cela n’a pu se faire que par le fait que les premiers occupants, ceux qui étaient humiliés, non seulement ont été réinvestis dans leurs droits, mais des élections leur ont donné le pouvoir. C’est cette démarche-là à laquelle j’adhère et qui devrait donc se traduire par le retour des Palestiniens sur leur terre.
À partir de là, grâce à un Nelson Mandala il y a eu constitution d’une autre nation, ce qui ne signifie pas qu’il n’y a plus de problème, en particulier économiques, et il faudra bien les vaincre, mais un processus a été mis en marche et il est passé par la dénonciation de l’État de l’apartheid. Si les racistes d’Afrique du Sud ne veulent pas de cette réalité, ils peuvent partir effectivement, mais le but n’est pas là bien sûr... simplement, les Israéliens doivent comprendre que, comme les racistes d’Afrique du Sud, ils n’ont plus aucune complaisance à attendre.
De surcroît, Israël est une puissance nucléaire, la France porte une lourde responsabilité dans ce domaine, et fait donc peser sur cette région une menace beaucoup plus grave que celle hypothétique de l’Iran. Un tel État, qui agit comme il le fait en ce moment dans la bande de Gaza et contre le Liban, est une menace terrible à partir du moment où il a l’arme nucléaire.
Donc, pour ces deux raisons politiques, il faut orienter notre action vers la fin de l’État d’Israël et du sionisme comme droit au retour mythique et mystificateur.
Et je souhaite que cet objectif soit posé dans la clarté et que nous nous donnions comme objectif de combattre cet État comme celui de l’apartheid, ainsi que la dénonciation au Conseil de sécurité de cet État nucléaire.
C’est d’abord en tant que communiste non encartée, en tant qu’être humain, mais aussi au nom de mes origines juives que j’affirme cela. Je suis athée et ne puis donc faire état de l’appartenance à une communauté religieuse, mais d’autres décident souvent pour moi en étant antisémites de cette appartenance, ils m’ont appris par leur stupidité ce que pouvait être le racisme et je m’opposerai toujours à eux, mais c’est au nom de ce savoir qu’ils m’ont infligée depuis l’enfance que je dénonce l’État d’Israël. Comme je revendique le droit pour tous les être humains à jouir de la paix, de l’absence de discrimination. Ce combat de toujours contre le racisme et l’antisémitisme me pousse désormais à lutter contre l’État d’Israël comme j’ai lutté en son temps contre l’Afrique du Sud, État de l’apartheid. Il n’y a eu de solution que par la restitution d’une nation à Nelson Mandela. Souhaitons que surgisse de la terre de Palestine, comme de tout le Moyen-orient de nombreux Nelson Mandela.
Danielle Bleitrach
Note 1 : Danielle Bleitrach est une ancienne membre du Comité Central du Parti Communiste Français.
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