RSS SyndicationTwitterFacebook
Rechercher

[RT] La Russie affirme que l’Ukraine détruit des preuves d’un programme d’armes biologiques financé par les États-Unis.

Le ministère russe de la défense affirme que Kiev a ordonné à des scientifiques de détruire des échantillons de peste, d'anthrax et d'autres agents pathogènes mortels.

Alors que les troupes russes entraient en Ukraine, le gouvernement de Kiev a ordonné la "destruction d’urgence" d’agents pathogènes, dont la peste et l’anthrax, dans des laboratoires financés par les États-Unis près de la frontière russe, a affirmé dimanche le ministère de la défense à Moscou. Les rumeurs antérieures selon lesquelles l’armée russe visait les laboratoires américains ont été qualifiées de théories du complot, mais le ministère a promis d’étayer ses affirmations par des documents.

"Nous avons reçu des documents de la part d’employés de biolaboratoires ukrainiens sur la destruction d’urgence, le 24 février, d’agents pathogènes particulièrement dangereux de la peste, de l’anthrax, de la tularémie, du choléra et d’autres maladies mortelles", peut-on lire dans un communiqué du ministère.

Le communiqué accuse le "régime de Kiev" d’avoir procédé à un "nettoyage d’urgence" pour dissimuler les preuves du prétendu programme d’armes biologiques, qui, selon le ministère, était financé par les États-Unis et impliquait la production de "composants d’armes biologiques" dans au moins deux laboratoires situés dans les villes de Poltava et Kharkov, toutes deux le théâtre d’intenses combats entre les forces russes et ukrainiennes ces derniers jours.

Les documents publiés par le ministère comprendraient un ordre du ministère ukrainien de la santé de détruire les agents pathogènes, ainsi que des listes des germes en question.

RT ne peut pas vérifier de manière indépendante l’authenticité de ces documents. Le ministère russe de la Défense a déclaré qu’ils sont actuellement analysés par des spécialistes de la protection radiologique, chimique et biologique.

"Dans un avenir proche, nous présenterons les résultats de l’analyse", a déclaré le ministère, ajoutant qu’il pense que les documents prouveront que l’Ukraine et les États-Unis violaient l’article 1 de la Convention des Nations unies sur les armes biologiques. Les États-Unis, l’Ukraine et la Russie font partie des plus de 180 parties à ce traité, et en vertu de l’article 1 de l’accord, toutes les parties conviennent de "ne jamais, en aucune circonstance, mettre au point, produire, stocker, acquérir ou conserver" des armes biologiques.

Au moment de la publication de cet article, Washington n’a pas commenté les affirmations du ministère, et Kiev non plus.

Dans les premiers jours de l’offensive militaire russe du mois dernier, des allégations ont circulé en ligne selon lesquelles la Russie visait des biolabs financés par l’Occident par des frappes de missiles. Ces allégations n’ont jamais été vérifiées et ont été qualifiées par des sources occidentales de théories du complot, bien que le Pentagone ait déclaré publiquement qu’il travaillait avec le gouvernement ukrainien pour "consolider et sécuriser les agents pathogènes et les toxines présentant un risque pour la sécurité dans les installations du gouvernement ukrainien", pour "la recherche pacifique et le développement de vaccins", selon l’ambassade des États-Unis à Kiev.

Lien auquel vous n’avez pas droit : https://www.rt.com/russia/551374-ukraine-biological-warfare-labs/

URL de cet article 37820
   
Islamophobie. Comment les élites françaises construisent le "problème musulman"
A. Hajjat et M. Mohammed
Les connaissances sur l’islam produites par différents acteurs appellent généralement une action politique pour « résoudre » le « problème musulman ». En ce sens, les conditions de production des connaissances sur l’islam peuvent être déterminées par la « solution » envisagée, et cette « solution » peut varier considérablement en fonction du diagnostic que l’on fait de la réalité sociale. Les mythes propagés par les experts sécuritaires et certains intellectuels médiatiques s’accompagnent (…)
Agrandir | voir bibliographie

 

Partout où règne la civilisation occidentale toutes attaches humaines ont cessé à l’exception de celles qui avaient pour raison d’être l’intérêt.

Attribuée à Louis Aragon, 1925.

© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.