L'administration Maduro a dénoncé "l'enlèvement" de l'entrepreneur et a suspendu le dialogue avec l'opposition soutenue par les États-Unis.
L’envoyé du gouvernement vénézuélien Alex Saab a été extradé aux États-Unis depuis le Cap-Vert, où il était emprisonné depuis 2020.
L’extradition a d’abord été signalée par les médias locaux du Cap-Vert, puis confirmée par les autorités étasuniennes. L’entrepreneur sera jugé en Floride où il a été accusé de blanchiment d’argent.
Le gouvernement de Nicolás Maduro a immédiatement réagi, dénonçant l’"enlèvement" de Saab par le gouvernement des EU. Dans un communiqué officiel, il a dénoncé une violation de la convention de Vienne. Samedi soir, le président de l’Assemblée nationale, Jorge Rodríguez, a annoncé que la délégation gouvernementale suspendait sa participation aux pourparlers en cours avec l’opposition au Mexique.
L’homme d’affaires d’origine colombienne avait été arrêté sur mandat d’Interpol en juin 2020 lors d’une escale dans l’archipel africain. Selon Caracas, il était en route pour l’Iran afin de négocier des importations de nourriture et de carburant au nom du gouvernement vénézuélien et était muni d’un passeport diplomatique.
Le 8 septembre, la Cour constitutionnelle du Cap-Vert a décidé que Saab devait être extradé vers les États-Unis, après avoir rejeté la requête de la défense selon laquelle les instances inférieures et la Cour suprême avaient commis une erreur en autorisant des pratiques anticonstitutionnelles dans la procédure.
Les avocats de Saab ont dénoncé des pressions "politiques" et plusieurs irrégularités dans l’affaire.
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