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Gifle à Macron : la faute aux gauchistes

Passons sur le fait que c’est le roi républicain bouffonnant avec des mcfly et carlito dans le palais que le peuple entretien et lui prête pour 5 ans qui contribue à l’abaissement de la fonction et de son second corps. Passons sur le fait que ceux-là mêmes qui accusaient la FI hier de contre-feu à propos du “ you-tueur ” menaçant les électeurs insoumis, comme si la vidéo avait été commanditée par la FI elle-même, ne voient pas que la séquence de la tentative de gifle infligée au Jupiter aux petits pieds intervient aussi fort opportunément. Passons sur les raccourcis journalistiques, la République giflée, ou la démocratie en danger qui n’est pas sans rappeler l’attaque de la République à coup de transpalette, interdit de glousser.

D’abord d’où vient la « gifle » ?

Selon toute vraisemblance il s’agirait d’un royaliste à tout le moins d’extrême droite. Que les fascisants, à l’instar du “ you-tueur ” se sentent le vent en poupe quoi d’étonnant. Les tenants du ramassis national sont conviés à prêcher leur bonne parole sécuritaire sur toutes les chaînes, dans un mouvement continue et forcené de dédiabolisation. Les militaires très droitiers n’hésitent plus à affirmer qu’ils seraient près à remettre de l’ordre dans tout ce bordel gauchiste. N’oublions pas les syndicats factieux de policiers qui réclament si ce n’est la fusion-police justice à tout le moins un droit de regard sur celle-ci et avec le soutien d’Olivier Faure. A tel point que les « démocrates » puissamment « républicains » n’ont plus honte d’affirmer face caméra que dans un second tour entre le pen et Mélenchon ils s’abstiendraient. Quant au philosophe d’opérette Enthoven, pas d’hésitation, lui voterai franchement pour la fille Le Pen. Donc est-ce un affreux islamo-gauchiste qui a souffleté le chouchou à ses mémères (« venez nous on ne vous veut pas de mal ») que nenni ? Comme pour Jacques Chirac sur les Champs Élysées, c’est l’extrême droite qui affiche la violence. On parle ici de violence en guise de débat politique, l’argumentation à coups de carabine, comme pour le “ you-tueur ”. C’est donc sur cet adversaire que le locataire de l’Élysée à choisi de s’appuyer pour conforter sa réélection à la présidence. Jeu dangereux et pas que pour lui. Ainsi, on ne peut à la foi jouer la ligne de la dédiabolisation des proto-fascisants et leur demander de rester bien sagement à la niche, la violence est dans leurs gènes.

Ce matin, la classe des médiacrates, hier peu émue par la simulation d’un meurtre par arme à feu et au poignard d’un sympathisant de la France Insoumise, se partage en indignation outrée, pour une gifle ratée et stupéfaction. Ils ont de ces étonnements les journaleux, s’ils sortaient un peu du centre de Paris et pas seulement pour des safaris, ils tomberaient moins des nues à chaque manifestation de colère. Ils se cachent derrière leur petit doigt et surtout nous cachent la véritable haine ou le profond mépris dont fait l’objet l’actuel président. Hier un petit tour sur la vidéo de la gifle sur le site de Bfhaine montre une majorité massive de pouces bleus et un déferlement de commentaires se partageant entre guillerets, rieurs et bien fait pour lui. Il m’étonnerait que l’information soit révélée et commentée bien au contraire c’est le très bon contact entre le guignol de l’Elysée et le « peuple » qui est vanté. Il faut continuer de faire croire au bon peuple que le roi reste bien-aimé. La leçon infligée par les giletsjaunes notamment lors de l’épisode du Puy-en-Velay n’a pas été tirée.

Ce que ne feront jamais les professionnels du commentariat à vide c’est poser les bonnes questions, d’où vient la haine en politique ?

Je me souviens de la mort de la dame de fer, Margaret Thatcher, la forte avec les faibles et servile avec les forts. Une fin de vie avec le cerveau en légume, à se demander s’il n’y a au final pas une justice divine. Les Anglais avaient alors fêté sa mort. Et il ne me souviens pas d’avoir vu d’analyses relatives à ces agapes funèbres. Or, l’explication de cette haine au-delà de la mort tient à mon sens de la violence que certains politiques que ce soit au plan symbolique ou physique au peuple qui subit impuissant infligent. Thatcher a détruit des vies dans son pays au sens propre et a ruiner la vie de ceux qui ont survécu.

Quand en France, on inflige un traité européen refusé par référendum, on administre de force une destruction du code du travail par voie de 49.3 ou quand on prépare des retraites au rabais par la même voie au lieu de s’inquiéter de la santé des français en pleine pandémie, quand on a par incurie laissé les résidents d’Epadh mourir seuls sans avoir revu leur famille et quand après cela et au lieu de gérer un pays qui va s’effondrer sur lui-même à la rentrée on fait le beau en province, faut-il s’étonner ? Quand le suffrage manipulé par les sondages au doigt mouillé et le matraquage médiatique est devenu une vaste blague que reste-t-il aux prolétaires pour exprimer leur souffrance, leur colère et leur désespoir ?

La faute à la FI

Bien entendu, Bfhaine en profite pour faire le rapprochement audacieux qui se doit entre les extrêmes et les traiter de pompiers pyromanes. En particulier, en présence d’Eric Coquerel la journaliste, comme toujours neutre et indépendante, insiste fort lourdement et longuement, image de Ruffin à l’appui, sur le fait que ces méchants FI ont refusé de condamner les violences des gilets jaunes. Les mêmes qui sont les premiers à agiter le padamalgame à tout bout de champ, n’hésitent pas à faire le lien entre la gifle donnée au Jupiter d’opérette et le refus de condamner des violences en manifestation. On attendra en vain les condamnations aux encouragements prodigués par la fille Le Pen aux séditieux de tout poil (militaires, policiers) qui prétendent rendre la sécurité au nom du peuple à coups de flingue. En somme pour elle, si le président a subi une tentative de gifle d’un royaliste d’extrême droite c’est à cause de la FI, bravo.

Pour finir, à combien de jours de l’élection régionale sommes-nous ? Tiens tiens ne serait-ce pas une illustration de la théorie de l’événement opportun ?

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Éric Laurent. Le scandale des délocalisations.
Bernard GENSANE
Ce livre remarquable est bien la preuve que, pour l’hyperbourgeoisie, la crise n’est pas le problème, c’est la solution. Éric Laurent n’appartient pas à la gauche. Il est parfois complaisant (voir ses livres sur Hassan II ou Konan Bédié). Mais dans le métier, on dit de lui qu’il est un " journaliste d’investigation " , c’est-à -dire … un journaliste. Un vrai. Sa dénonciation des délocalisations, par les patronats étatsunien et français en particulier, est puissamment (…)
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(...) je suis d’accord avec le fait que le tsunami a été une merveilleuse occasion de montrer, au-delà du gouvernement des Etats-Unis, le coeur du peuple américain.

Condoleezza "oui, j’ai un grain" Rice
devant la commission sénatoriale des relations étrangères US - janv. 2005

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