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Confinés, chacun son territoire

Chacun chez soi depuis des semaines. La peste fait son office, sur tous les tons, sur tous les fronts, la liberté est bien en peine de proposer un peu de vérité sur les réseaux inondés de diseurs de bonne aventure, charlatan ou de bonne fois : la société du commentaire n’est pas la société de la participation. Constat évident, encore fallait-il le recevoir bien tranquillement, enfermé chez soi. Je participe, oui, au festin du blabla. Pour le reste, je m’épuise.

Encore que, chacun chez soi, c’est une farce. On voit correctement des territoires se découper dans la grande inégalité conçue pour n’être jamais violée (puisque c’est impossible). Pas de terroirs, ni de fières zones de non droit, de ghettos ethniques homogènes… un puzzle de strates laborieuses. Et la France, de façon plus éclatante que les mondes d’ailleurs, les mondes occidentaux et occidentalisés, la France par essence jacobine, un peu allergique à tout fédéralisme, à toute différence de traitement, semble pourtant ce golem de trois ordres, trois clans, trois castes, on ne sait comment les appeler. On n’a rien à foutre d’autre que de l’observer.

Et oui, les banlieues travaillantes n’ont pas été confinées comme le reste. Ce fut impossible. Les travailleurs travaillent, ils remplissent les transports en commun, passent dans les rues, distribuent leurs enfants à qui peut les garder, font les courses au coup par coup, s’échappent d’un vingt mètres carrés pour cinq ou six personnes, etc. La population est méfiante, des souffleurs de braises font leur office : on voit ce qu’on veut voir, donc surtout les éternelles racailles, les glandeurs en claquettes, les bandes de jeunes abruties de cette violence lâche qu’on leur vend toute la sainte journée, des flots d’immigrés surpris de cette France mal développée, attendant fébrilement qu’on les descende comme d’habitude pour les récoltes. Ceux qui travaillent, les millions, on ne les voit pas, évidemment puisqu’ils travaillent (ne le faites pas exprès, s’il vous plaît). De vastes territoires ne sont plus la France ? C’te blague ! Evidemment que si, mais la France c’est cela mon ami, et depuis quarante ans au moins ! Rétablir la loi de la République dans ces forêts barbares et étrangères ? Mais c’est la loi de la République des voleurs qui s’y appliquent parfaitement : des travailleurs à bas coup, le plus bas possible, toujours le plus bas, et le parasitisme institué en bouée de sauvetage, la planche à billets avant la planche à tondre. Ferrand vaut bien l’autre lascar et son presque doigt dans le cul d’un Zemmour, question d’emballage du produit.

Pour le reste, cette république n’investit que peu dans ces territoires, quoiqu’on en dise, vous savez, les statistiques, les pourcentages, etc. On peut continuer à dire que les USA sont un charnier du COVID, ou comparer quelques chiffres par rapport au nombre d’habitants, de travailleurs, etc. Pour les banlieues, c’est égal. On pourrait faire de la France une terre d’immigration heureuse et en récolter quelques gloires pour l’Histoire. Cela coûterait 60% du Pib, peut-être plus. C’est un choix politique, enfin, acté par des gens rarement élus.

Chacun fait sa loi sur son territoire, et les mieux organisés prennent le manche (c’est-à-dire jamais les travailleurs, quelque soit ta couleur, ta religion et même ton niveau de salaire, puisque tu as autre chose à foutre, c’est-à-dire que tu bosses !). Qu’ils fassent donc leurs lois sur leurs territoires ! On y est. Et je ne parle pas des mortiers (ont-il vu, ces cons de journalistes, ce qu’est un mortier ?) et autres rigolades. Ce ne sont pas les boucheries hallal et les kébabs qui ont tué la république d’avant (cela n’est qu’un attentat contre la gastronomie ce qui en France revêt de l’importance, mais enfin…), non. Mais certaine lois locales sont autonomes de celles de la République. Les mariages, les actes notariés (mais sans notaire, un docteur en loi suffira, entre gens consentants, puisqu’il n’y a guère le choix !), les transmissions de biens, de commerce… on se passe du maire, et maintenant de la préfecture. Je ne parle pas de trois bandits qui scellent un pacte dans un bar louche. Beaux bureaux. Beaux costumes. Une banque de là-bas acceptera bien ces papiers ! On a donc, logiquement, une juridiction pour les litiges. Une loi ? On en parle ? Non. Oui, les banlieues qui ceinturent les cœurs de ville d’un autre cosmopolitisme, ceux des gens qu’ont de l’oseille, sont déjà autres. L’islam est un levier puissant qui n’a pas encore donné toute le potentiel de son autorité pour remplir le vide laissé par la couarde République, il lui manque l’ordre, un service d’ordre un peu mieux organisé que les porte-flingues et les lanceurs de sodas Molotov, mais cela viendra et il en faudra pour que se tienne tranquille, reste dans les clous, cette masse disparate et bouillonnante. La charia, tu verras, fera regretter aux branleurs la loi de Belloubet ! Les trafiquants, les barons de la came, sont une roue de cette carrosse, l’islam, à contre cœur, transigera, alliés de circonstance, et la carpe et le lapin ne sont pas main dans la main, ils négocient, voilà tout (aucun pays, aussi puissant soit-il, n’ jamais vaincu les trafiquants de drogue, n’est-ce pas ?).

Bon, et l’autre France, si éparpillée qu’on ne la voit pas, qu’on ne la voit plus, confinée qu’elle est dans ses bocages, ses landes, ses montagnes, ses trous splendides.

Minute papillon, il reste encore deux Pays bien distincts une fois qu’on a bazardé la question (sans réponse) des banlieues. Elle n’est pas plus unie, l’autre France. Il reste deux castes, pressées de gagner autant d’autonomie que ceux des quartiers (hein, disons le vrai, on leur a envié ce pouvoir de défier l’autorité, y’a qu’à lire sur les réseaux sociaux les lamentations des thuriféraires des opérations ronces, épines, et autres rafles piquantes rappelant les heures les plus sombres !).

D’abords les ruraux. Les gilets jaunes des premières semaines de soulèvement n’ont dit que cela, sans y mettre un mot d’ordre clair, autour des ronds-points : autonomie du territoire (ou foutez-nous la paix  !). Cela tournait autour de l’impôt, de la taxe, de toutes ces gabelles qui sortent de leurs poches pour alimenter les autres, les lointains, le système ; ramené aux strictes lois statistiques, il serait pourtant normal que la campagne ait peu, et qu’elle participe aux efforts des zones difficiles. Après la liberté, l’égalité, voilà la fraternité. La mayonnaise ne prend pas. Autonomie (une litanie mon bon monsieur !) chantaient les GJ ? Voilà ce qui était souhaitable aux yeux de beaucoup. Autonomie de l’impôt pour leurs écoles, leurs services publics de campagnes, leurs centres de santé, etc. On se débrouille bien, ici, pour garder nos écoles et nos cantines en levant quelques impôts volontaires, on fait aussi bien que ceux des quartiers qui se cotisent pour payer leur mosquée… et va, au-to-no-mie !

Et ici encore, le confinement, il faut le voir. Là, les paysans, renommés exploitants agricoles, bossent toujours, comme d’hab. Les bêtes, partent à l’export, comme d’hab. Les artisans font du black, des petits chantiers. Pas d’aide ou de distribution pour les (nombreux) précaires de ces zones, ceux qui ont choisi le terrible chômage contre une vie au calme, au propre, souvent pour leurs enfants. Niveau divertissements, ce n’est pas qu’ont été annulés les grands festivals, fermés les cinémas, interdits les lieux de vie et de rencontres. Il n’y en a pas, sauf les rares bistrots. Les tiers-lieu, le plus généralement des bandes de copains, comment dire, ils ont profité de leur confinement de tous les jours pour ne pas changer grand-chose. Apéro, barbecue. Les parigots enragent : salauds vous avez des maisons, des cabanes, des hectares à porter de pattes, la campagne, le ruisseau, etc. Qu’on soit bien clair, Avignon, Rouen, Angoulême ou Tarascon ne sont pas des zones rurales. Il ne s’agit pas du vieux combat entre les forces centripètes et centrifuges, de la capitale contre la province. Ces villes citées ont leurs cœurs cosmopolites, leurs banlieues d’usines, d’entrepôts et de main d’œuvre, et les zones rurales les entourent. Ce sont bien là les trois zones qui font la France.

Quoi ? Les villes, les faubourgs, les campagnes ? Et bien, quelle découverte, sûrement Philippe Auguste en parlait déjà à la table d’un banquet en revenant de Bouvines faire l’unité du Royaume.

L’avions-nous oublié ? Chacun sa fonction. Chacun ses frontières. Chacun ses lois. Chacun sa zone à défendre. Les Gilets Jaunes ont eu tort de s’attacher au monde d’avant, celui de la République une et indivisible, celui des manif’ à Paris pour faire plier le pouvoir. Tout comme les syndicats n’ont toujours pas compris l’inutilité des grèves parisiennes pour les mêmes raisons : elles ne paralysent que les banlieues, renforçant la défiance entre ces dernières, les cœurs de ville cosmopolite et les ruraux (représentés par des chefs syndicaux avez l’assent).

On a souvent rabâché aux oreilles des veaux de téléspectateurs (puis leurs frères nouveaux, les agneaux aux dents longues des réseaux dits sociaux), à l’occasion électeurs pas moins cons, que les hordes de racailles menacent de descendre dans la ville et de tout saccager, de tout voler, de violer, en un mot de piller. Or, cela ne se passe jamais. Les black blocs ont un tableau de chasse autrement plus fourni en matière de razzias. Les banlieusards défendent leur territoire, à l’occasion des migrations sont obligés de l’étendre, mais le cœur de la ville, la campagne sont des terra icognita. Peu, voir pas du tout, passeraient des vacances dans le Lot ou en Dordogne, profiteraient des fêtes de Saint Jean de Luz ou de Bayonne. Non. Et qu’ils y fassent les bandits ! La CRS les rosserait comme de vulgaires ruraux s’ils outrepassaient ce droit que leur cède dans leur quartier la République. De même, peu de ruraux au Boulevard Haussmann ou dans les kebabs-couscous de Pantin. Chacun sa zone.

Voilà, on résume. Les villes ont leurs condés, les banlieues leurs racailles, les ruraux leurs fusils. Tout cela n’a aucun sens, ça se fissure de partout, ça tiendrait bien encore quelques temps, mais, période de crise oblige, le problème du pognon ne peut plus être éludé. C’est que l’impôt reste national. Il y a là une injustice à corriger, certains malins pensent le faire par la sainte cagnotte, ce bidule de jeunes mariés qui annonce la faillite de l’état souverain. L’unité ? Ouais, ouais…

On rêve de localisme ? Pas vraiment, c’est un cauchemar comme un autre. Il n’est pas question de se demander si c’est souhaitable, mais si cela vient. Quoi ? Cette partition en trois. Après le roi on pourrait en convoquer un paquet passé entre Robespierre et De Gaulle pensant à ces gens qu’il faut bien faire vivre ensemble. Le royaume amputé, des départements annexés, l’empire puis la peau de chagrin, et même coupée en deux, occupée, si la France restait toujours la France, c’est parce qu’il y avait toujours des français me direz-vous ? Soit. C’est un problème. Le cœur des villes n’est plus guère français, et si on trouve du nougat à Montélimar et de la porcelaine à Limoges (les tripes à Caen et les quenelles à Lyon, c’est déjà plus compliqué), un cliché pris ici ou là laisserait bien indécis celui qui voudrait y mettre le nom d’une cité de l’hexagone. Venise, Madrid, New-York… Ben quoi, un Starbuck, un Mac Do, un restaurant chinois, un Apple store, etc. Mêmes fringues, mêmes tronches et même musique si les images chantaient. Quant aux banlieues, sont-elles françaises ? Elles sont une autre multitude ou ne reste pas grand-chose de français… Collège Louise Michel, lycée Blanqui, avenue de la Libération et quelques cathédrales pas encore cramées. Point barre. La ruralité dernière frontière ? Bon, bon, conservatrice, certes, mais les génies qui y sont nés se sont formés ailleurs, dans les villes, à l’époque où l’on y délivrait, sur le mérite, une éducation même au fils de cul-terreux. Le monde de bien avant.

Le confinement leur a dit cela. Vous n’êtes pas égaux et pas pareils. Vous n’avez pas les mêmes droits et le même sens du devoir. Vous n’êtes pas courbés par les mêmes servitudes. On a eu le temps d’y réfléchir. Et de rêver, entre rage et effroi, au monde d’après demain, juste après l’effondrement (progressif, rapide, partiel que sais-je encore !) de tout à l’heure.

On ne voudrait pas tomber dans les horreurs de la scission d’un monde à la Huxley (Brave new world) ou Orwel (1984). Parce que c’est un peu de ce cauchemar dont il s’agit, on ne peut guère croire à une anarchie tranquille. Des travailleurs immigrés (ou fabriqués), des paysans abrutis et des maîtres et leurs servants. Un petit monde heureux de gré ou de force, chacun dans sa zone, avec les siens, ses impôts, son école, son hôpital, ses routes, etc. Sa milice et ses frontières. Une coexistence neutre. Un commerce fluide entre tous ceux-là. Un système participatif pour aplanir les divergences, une assemblée du royaume avec des documents en français, arabe et chinois (et turcs, et bretons, etc.). Après les fêtes inévitables et souhaitables on se foutrait sans doute sur la gueule, histoire d’agrandir son territoire. Il faudrait bien un tyran pour que chacun reste à sa place. Ou un militarisme sous quelques oriflammes pour sceller le pacte nouveau et obligatoire, une guérilla permanente entre ces trois mondes.

Fort peu réjouissant.

Ou alors on fermerait les frontières. Après tout Paris et Marseille connectés à Bogota et Pékin vivraient très bien sans la campagne. Il leur faudrait soumettre les banlieues pour en faire de vrais ghettos à bras, et à ventre (pour les plaisirs et la reproduction), et des forêts d’usines hydroponiques. Rien d’impossible pour une force armée déterminée et bien plus efficace que de contrôler tout un pays. Les campagnes vivraient également en autonomie (plaines de Beauce et plaines d’Ukraine partageant les semences et les protocoles de bonnes rotations), pour peu qu’elles négocient l’écoulement de leurs stocks en échange de biens manufacturés et de main d’œuvre saisonnière… donc plus enclin à se rapprocher tactiquement des banlieues que des cœurs des villes cosmopoles. Des règles claires, un ennemi commun, et le respect du territoire de l’autre. Adieu France éternelle. Au revoir, seulement au revoir, une chose après l’autre.

Tu le vois venir le territoire clé, le territoire charnière ?

C’est qu’on ne peut se passer des travailleurs. Ni des ruraux, en outre gardiens des paysages. Les cosmopolites premiers de cordée, c’est une autre histoire. Et tant qu’il n’y aura pas de robot, comme le dirait Hamon qui doit kiffer autant sa sauce samouraï que les élucubrations de Gates, il n’y a guère d’option. Sinon nettoyer le cœur du système, donc le cœur des villes devenues alors territoires partagés en bonne entente, et refiler tout cela à une élite nouvelle qui saura faire vivre, non pas au pas, mais entraîner dans les siens, les territoires divers sous un nouveau contrat. Ce qu’on appelle, au choix, un royaume, un pays, une nation.

On aimerait entendre plus souvent parler de cette union nationale. Sans elle, bonjour frayeurs de l’émiettement, inévitable loi du plus fort, survivalisme et compagnie. On ne s’arrêtera sans doute pas alors à bousculer quelques citadins venus incognito dans leur baraque à la campagne, on ne fera pas la morale aux victimes éternelles parce qu’elles volent trois poules et que c’est pas leur faute vu qu’elles ont beaucoup soufferts. La zone à défendre sera le combat quotidien, le moteur de cet étrange passage entre un truc finissant et un machin balbutiant. On s’y jettera même avec une certaine avidité, bien heureux de se remplir de quelque héroïsme.

C’est laid, peut-être, mais mieux vaut une séparation à l’amiable qu’un mariage pousse-au-crime. La grandeur du pays, l’Histoire et tout le reste, c’est bien joli, la tranquillité, la sécurité et le bonheur des enfants, c’en est une autre.

Alexandre Moraj
https://www.alexandremoraj.com/

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