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Vers une obligation du charbon végétal ?

La lutte contre le réchauffement planétaire et les effets de serre est un objectif clairement affiché par le Président Macron. Les prochaines mesures qui devraient être annoncées après le virus du coronavirus seront-elles à la hauteur des enjeux et des attentes ? Les débats pourraient être pestilentiels au regard de l’implication individuelle qu’elles généreraient.

Les études sont formelles. Les hommes, comme les ruminants, sont une source importante de gaz à effet de serre. A raison, en moyenne, de 15 pets par jour, de l’expulsion quotidienne d’1 litre de gaz, la flatulence et ses émissions de gaz intestinal par l’anus produites par la fermentation des matières décomposées est une priorité sur laquelle le cabinet du Président se penche assidûment. Considérant que le méthane, matière inflammable au demeurant, est un gaz à effet de serre 25 fois plus puissant que le CO2, l’heure est désormais à l’urgence à l’Elysée qui considère que les répercussions mondiales d’une telle orientation offriraient à la France une caisse de résonnance incomparable tout en lui redonnant une place de choix dans le concert international.

L’objectif visé est la réduction par deux des flatulences et de leur effet catastrophique sur l’environnement. Le gouvernement envisage une batterie de mesures dont la mise en place effective serait intégrée dans les propositions du candidat Macron lors des prochaines élections présidentielles. En exclusivité, voici les principales.

La commercialisation de pilules de charbon végétal devrait être le fer de lance de cette nouvelle politique dont le Président Macron devrait confier le leadership aux laboratoires Servier en collaboration avec Sanofi. La prise serait quotidienne et obligatoire, la posologie, le coût et la prise en charge éventuelle restant à l’heure actuelle à définir. Sachant qu’une gélule permet de retenir près de 100 fois son volume en gaz, un impact, selon des chercheurs brésiliens dont l’étude n’a pas encore été publiée, devrait permettre de mesurer quasi immédiatement les effets. Grâce à sa capacité unique d’adsorption des gaz, un coût limité, un produit 100% écologique, le charbon végétal serait la nouvelle arme pour mettre l’homme face à ses responsabilités vis-à-vis de son environnement immédiat.

Pour accompagner cette mesure phare contre les flatulences, les conseillers de l’Elysée se penchent également sur d’autres pistes qui restent à valider. La première consisterait dans la mise en place d’une application sur IPhone pour mesurer le risque que présente chaque aliment. La seconde, des quotas imposés sur des produits reconnus pour leur effet néfaste comme les flageolets, sodas, fromages, œufs, choux, oignons et poireaux. La troisième, le développement et une large diffusion d’un sous-vêtement à base de particules de céramique pour neutraliser le gaz.

Mais l’idée la plus insolite et la plus déconcertante à l’étude est celle d’un bouchon « anusien » à porter le jour pour favoriser l’évacuation la nuit quand le corps est au repos. Le principe initial serait celui du volontariat, mais une généralisation ne serait pas à exclure après une période d’essais, avec la mise en place d’une brigade canine de renifleurs de pets et une verbalisation en cas d’infraction caractérisée de non port du bouchon, avec une attention toute particulière portée auprès des femmes qui émettent 30% de flatulences de plus que les hommes.

On le voit, pour le Président Macron, un objectif ambitieux, à la hauteur de ce qui se joue à l’échelle planétaire : sauver l’environnement pour sauver l’homme. Le challenge est loin d’être gagné. Nombreux sont encore ceux ayant en tête l’image du sauveur Maréchal à son bureau alors que, près de la cheminée, madame Pétain coud.

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"Au Salvador, les escadrons de la mort ne tuent pas simplement les gens. On les décapite, on place leurs têtes sur des piques et on garnit ainsi le paysage. La police salvadorienne ne tuait pas seulement les hommes, elle coupait leurs parties génitales et les fourrait dans leurs bouches. Non seulement la Garde nationale violait les femmes salvadoriennes, mais elle arrachait leur utérus et leur en recouvrait le visage. Il ne suffisait pas d’assassiner leurs enfants, on les accrochait à des barbelés jusqu’à ce que la chair se sépare des os, et les parents étaient forcés de garder."

Daniel Santiago,prêtre salvadorien
cité dans "What Uncle Sam Really Wants", Noam Chomsky, 1993

Commandos supervisés par Steve Casteel, ancien fonctionnaire de la DEA qui fut ensuite envoyé en Irak pour recommencer le travail.

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