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Un peu d’histoire n°9 : la guerre entre le Liban et Israël de 2006

Alors que de vives tensions ont resurgi entre le mouvement libanais du Hezbollah, (considéré comme terroriste par les Etats-Unis et Israël, mais qui dispose au Liban de quinze députés et de trois ministres au sein du gouvernement) et Israël, il m’a paru important de revenir sur le conflit qui a opposé ces deux entités à l’été 2006.

En 2000 l’armée israélienne quitte le territoire qu’elle occupait au Sud du Liban depuis 1978, à l’exception du territoire constitué des fermes de Chebaa. Mais ce retrait ne suffit pas à désamorcer les violences qui se poursuivent jusqu’à atteindre leur paroxysme en juillet 2006. Aux nombreuses violations du territoire libanais par Tsahal, le Hezbollah répond par des lancements de roquettes et de missiles sur l’Etat hébreu.

Le 12 juillet 2006, deux soldats israéliens sont enlevés par le Hezbollah. Israël affirme qu’ils l’ont été dans ses frontières, ce que dément le mouvement et les autorités libanaises. Il n’empêche que cet acte constitue le point de départ du conflit.

Un guerre qui n’épargne pas les civils

Israël bombarde alors les infrastructures du Sud du Liban. Officiellement ces frappes visent à frapper les installations du Hezbollah. Mais, en réalité, elles vont surtout avoir un impact sur les civils du Liban puisque l’aviation israélienne va attaquer les infrastructures civiles du pays, tuant des centaines de Libanais. Les déclarations des dirigeants israéliens font alors froid dans le dos :

« Le Liban est responsable, et le Liban subira les conséquences de ses actions » (Ehud Olmert, premier ministre de l’Etat hébreu).

« Tous ceux qui se trouvent actuellement dans le Sud du Liban sont des terroristes. » « Nous devons réduire en cendre les villages du Sud. Je ne comprends pas pourquoi il y a encore de l’électricité là-bas. » (Haïm Ramon, ministre de la Justice).

Pourtant, en dépit de la terreur qui s’abat sur les habitants de ce petit pays, les forces libanaises vont résister à Israël qui dispose pourtant d’un équipement et d’un effectif bien supérieur. En face le Hezbollah est certes le principal belligérant, mais d’autres mouvements se joignent à lui. Parmi eux la milice Amal, le Parti communiste libanais, ainsi qu’une partie de l’armée nationale du Liban. Cette alliance va réussir à mettre en échec l’armée israélienne qui pensait alors que l’affaire serait réglée en quelques jours.

Le Hezbollah et ses alliés vont tirer, durant la totalité du conflit, près de 4 000 roquettes. Un nombre certes élevé, mais dérisoire comparé aux près de 3 000 bombes larguées, chaque jour, par Israël sur le Liban, tuant bien plus de civils que de soldats.

Quelles pertes ?

De nombreux crimes ont été commis pendant ce court conflit. Des associations comme Amnesty International ou Human Rights Watch accusent Israël de crime de guerre à l’issue de cette guerre.

Officiellement le conflit s’arrête le 14 août 2006, suite à la résolution 1701 votée par l’ONU et partiellement appliquée. Toutefois des accrochages et des échanges de tirs se poursuivent quelques jours et quelques semaines après ce cessez-le-feu. L’armée libanaise et les civils ayant fui les combats commencent progressivement à rejoindre leur domicile. Au Liban, devant l’ampleur des destructions de tous les services publics et des habitations, le Hezbollah propose son aide pour épauler le gouvernement à la reconstruction du pays. Plusieurs dizaines de millions d’euros sont également envoyés au pays du Cèdre par l’Union européenne, les Etats-Unis ou encore l’Iran.

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L’information est un sport de combat
Adam Bouiti / Collectif
Vous voulez lutter contre les injustices, pour la paix, pour la planète ? De quoi avez-vous besoin ? D’abord d’une information qui reflète la réalité. Or, sur ce chemin, les pièges sont nombreux : entre les copinages de l’industrie médiatique et certains fantasmes sur le Net, entre les agences chargées de vendre les guerres et la répression des lanceurs d’alerte, entre les influences politico-militaires sur le cinéma d’Hollywood et les intimidations croissantes à l’encontre des (…)
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Que ce soit bien clair : nous avons commis des erreurs, évidemment. Et nous en commettrons d’autres. Mais je peux te dire une chose : jamais nous n’abandonnerons le combat pour un monde meilleur, jamais nous ne baisserons la garde devant l’Empire, jamais nous ne sacrifierons le peuple au profit d’une minorité. Tout ce que nous avons fait, nous l’avons fait non seulement pour nous, mais aussi pour l’Amérique latine, l’Afrique, l’Asie, les générations futures. Nous avons fait tout ce que nous avons pu, et parfois plus, sans rien demander en échange. Rien. Jamais. Alors tu peux dire à tes amis "de gauche" en Europe que leurs critiques ne nous concernent pas, ne nous touchent pas, ne nous impressionnent pas. Nous, nous avons fait une révolution. C’est quoi leur légitimité à ces gens-là, tu peux me le dire ? Qu’ils fassent une révolution chez eux pour commencer. Oh, pas forcément une grande, tout le monde n’a pas les mêmes capacités. Disons une petite, juste assez pour pouvoir prétendre qu’ils savent de quoi ils parlent. Et là, lorsque l’ennemi se déchaînera, lorsque le toit leur tombera sur la tête, ils viendront me voir. Je les attendrai avec une bouteille de rhum.

Ibrahim
Cuba, un soir lors d’une conversation inoubliable.

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