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Le système gère sa contestation

Le système d’exploitation et de contrainte manipule l’opinion publique pour arriver à ses fins. Pour ce faire, il instrumentalise une opposition, parfois virulente, voire violente, qui sert ses intérêts en canalisant les mécontentements. Ce qui participe à la pérennité du système d’exploitation.

Il existe parfois des individus ou des groupes d’individus qui remettent vraiment en cause le système et constituent pour lui une réelle menace. Dans ce cas, et dans ce cas seulement, le système réagit en écartant ladite menace. Cette mise à l’écart peut prendre diverses formes plus ou moins radicales.

Les vrais opposants contestataires peuvent être discrédités, menacés... et parfois même physiquement écartés. Il suffit de se remémorer les accusations de viol, de pro-..., d’anti-... etc. Ainsi que les suicides, les noyades, les disparitions... Dans tous les cas, le système ne tolère aucune remise en cause de ses fondements.

Dans ce contexte, l’opposition – contestation perceptible par l’opinion publique doit être démystifiée. D’une part, les agents de l’opposition politique, et notamment des extrêmes de l’échiquier (extrême droite – extrême gauche) servent en fait le système. Leur rhétorique, y compris les « dérapages » verbaux, est savamment orchestrée. Leur rôle s’apparente à celui des chiens de berger qui aboient, gesticulent, courent de long en large... pour maintenir par la peur (du fascisme, du communisme) le troupeau dans les limites de la pseudo-démocratie de connivence associée au capitalisme de copinage, le tout géré par le système. Pour l’opinion publique, le personnel politique entretient le mirage démocratique.

D’autre part, à l’instar du mouvement des gilets jaunes, l’opposition – contestation est aussi le fait de la « société civile ». Au-delà des interrogations sur la réelle spontanéité de ce mouvement, des « leaders » « civils apolitiques » « non-représentants accrédités » émergent. Ils sont montrés dans les médias aux ordres et/ou semblent s’imposer « spontanément » dans les réseaux sociaux. En réalité, ce ne sont que des pions manipulés par le système même si, à l’origine, leur dessein pouvait s’avérer noble. S’ils n’étaient pas récupérés par le système, lesdits leaders eussent été écartés.

A la lumière de ce propos, il convient de passer en revue les agents de l’opposition-contestation et de s’interroger sur leur réelle motivation : une démarche d’assainissement de la démocratie ?


A lire : La démocratie de connivence et l’anéantissement de la France
La démocratie défaite

»» http://blog-conte.blogspot.com/2019/08/le-systeme-gere-sa-contestation.html
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Putain d’usine, de Jean Pierre Levaray.
« Tous les jours pareils. J’arrive au boulot et ça me tombe dessus, comme une vague de désespoir, comme un suicide, comme une petite mort, comme la brûlure de la balle sur la tempe. Un travail trop connu, une salle de contrôle écrasée sous les néons - et des collègues que, certains jours, on n’a pas envie de retrouver. On fait avec, mais on ne s’habitue pas. On en arrive même à souhaiter que la boîte ferme. Oui, qu’elle délocalise, qu’elle restructure, qu’elle augmente sa productivité, (…)
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Je l’ai invitée lors d’un prochain séjour à venir jouer avec l’orchestre de Paris et l’Ensemble orchestral de Paris.

Bertrand Delanoe
maire socialiste de Paris, Fév. 2005, en parlant de Condoleezza Rice

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