Les scientifiques occidentaux suivent les ordres. Lors d’un colloque organisé par l’UNIL de Lausanne, j’ai été leur demander pourquoi, dans les panneaux qui présentaient celui-ci, il n’était pas fait mention de Cuba. Je n’ai pas eu de réponse directe. On m’a juste dit : "Ça tombe bien, des collègues cubains nous ont parlé aujourd’hui de leurs réalisations." Ce qui implique que le verrou se situe en dessus de leur tête.
C’est un des gros problème des techniques industrielles : la spécialisation poussée du travail industriel implique obligatoirement (c’est systémique) une hiérarchie féroce du productivisme industriel, laquelle renforce les hiérarchies basées sur le pouvoir et la richesse. Ceci implique que le productivisme industriel ne peut pas être démocratique, il est à l’image se son outil économique, le Kapital, non réformable.
L’histoire nous montre que la société technocapitaliste a un point faible : l’outil de travail des riches. Même si leurs motivations n’étaient ni marxistes, ni écologiques, les luddites avaient raison : le meilleur moyen de mettre à genoux les capitalistes et de saboter leur outil de travail. Aujourd’hui, cet outil de travail tout entier repose entièrement sur un petit nombre de réseaux très fragiles de communication et de distribution.
Mais aller faire comprendre cela à des utilisateurs des outils de surveillance des riches que sont les réseaux sociaux corporatifs qui sont tellement aliénés que, quand on leur parle d’alternatives libres et décentralisées comme Mastodon ou Hubzilla, ne les essaient même pas ; à des utilisateurs des technologies des riches qui sont tellement alliénés que quand les riches leur disent le New Green Deal est une révolution, se ruent sur les panneaux solaires, ces gadgets si gourmands en silicium qu’il n’est même pas prouvé que l’énergie qu’ils peuvent produire dans le meilleur des cas soit supérieure à l’énergie nécessaire à leur fabrication et dont de plus, les processus de fabrication impliquent des conséquences néfastes massives en terme d’impact sur l’environnement (rejets de substances toxiques et construction d’infrastructures globalisées qui remplacent les conditions nécessaires à la Vie par des infrastructures inertes.).
Plus globalement, tandis que l’industrie de la construction terrasse, un arbre pousse, il sert d’abri à de multiples formes de vie et il nous abrite du soleil ! Le problème environnemental global peut être résumé aussi simplement que cela.
https://dgrnewsservice.org/civilization/ecocide/climate-change/letter-12-how-we-manufacture-silicon-computers-crucial-ingredient-not-found-in-nature/
https://www.deepgreenresistance.fr/la-guerre-ecologique-decisive/