RSS SyndicationTwitterFacebookFeedBurnerNetVibes
Rechercher

Une université britannique n’accepte pas d’étudiants cubains par crainte des lois du blocus des États-Unis

LA Campagne de solidarité avec Cuba (CSC) au Royaume Uni a lancé des actions visant à lever l’interdiction des inscriptions d’étudiants cubains décrétée par l’une des plus grandes institutions éducatives de ce pays

LA Campagne de solidarité avec Cuba (CSC) au Royaume Uni a lancé des actions visant à lever l’interdiction des inscriptions d’étudiants cubains décrétée par l’une des plus grandes institutions éducatives de ce pays.

L’Open University est sous le feu des critiques pour avoir interdit l’accès aux étudiants cubains, qu’ils soient résidents dans ce pays ou pas, cédant aux lois du blocus économique, commercial et financier exercé par le gouvernement des États-Unis contre Cuba.

Pour sa part, cette université publique fondée en 1969 a signalé que ses démarches d’admission comportent une liste de pays qui ne sont pas acceptés, de peur de se rendre passible de sanctions de la part du Département du Trésor des États-Unis pour violation des lois du blocus si elle proposait ses programmes d’études aux étudiants cubains.

La nouvelle a émergé au grand jour lorsqu’un étudiant cubain ayant postulé pour un doctorat dans cette institution, au mois d’avril dernier, a été notifié qu’il ne pouvait pas être inscrit en raison de sa nationalité.

La CSC a souligné quant à elle qu’en refusant les demandes d’inscription d’un groupe d’étudiants sur la base de leur nationalité, The Open University agit à l’encontre de la législation en vigueur au Royaume Uni en matière de discrimination, stipulé dans la Loi d’égalité.

En réponse à l’initiative de la CSA, plus de 1 200 de ses affiliés ont écrit aux membres du Parlement britannique lui demandant d’intervenir dans l’affaire pour obliger l’Open University à modifier sa politique.

Sally Hunt, secrétaire générale de l’University and College Union (Syndicat des professeurs et des travailleurs des universités et des instituts de l’enseignement supérieur), a adressé une lettre au vice-recteur de l’Open University.

Il est précisé dans le document : « Nous tenons à exprimer notre inquiétude devant le caractère discriminatoire de la politique d’admission de The Open University qui, non seulement est contraire à sa mission d’accès ouvert, mais aussi à la pratique actuelle d’autres universités, où les étudiants cubains peuvent suivre des cours de base et de spécialisation ».

En plus de violer la Loi d’égalité, cette politique est également contraire au Protection of Trading Interests Act’ (sur la protection des intérêts commerciaux), en vertu de laquelle le Royaume Uni peut pénaliser les entreprises et organisations britanniques qui se plient au blocus extraterritorial des États-Unis contre Cuba.

En effet, The Open University place la législation anticubaine du blocus au-dessus de la loi nationale.

Ce genre de situation ne fait que confirmer la portée mondiale du blocus et son impact sur le peuple cubaine.

Cependant, il s’agit du premier exemple de ce genre de pressions découlant du blocus sur une institution éducative britannique. En 2002, Hilton Hotels avait tenté d’interdire à des nationaux cubains de s’héberger dans ses installations au Royaume Uni, arguant les mêmes raisons que l’Open University.

À la suite d’une campagne efficace menée par la CSC et une coalition de syndicats et de parlementaires, la chaîne hôtelière était revenue sur sa décision.

L’organisation de solidarité britannique avec Cuba estime que la décision de The Open University est à la fois contraire à l’éthique et illégale, selon la législation de ce pays d’Europe.

Le directeur de la CSC, Rob Miller, a déclaré : « Il est inacceptable à tous les niveaux qu’une université britannique interdise (l’accès) à tout un groupe d’étudiants en se basant uniquement sur leur nationalité, ce qui est contraire aux lois contre la discrimination et pour l’égalité d’opportunités. Dans cette action et cette justification, l’on punit le peuple cubain et on viole la souveraineté de la loi britannique. Ces étudiants cubains sont les bienvenus s’ils veulent étudier dans d’autres universités britanniques. Cette politique injuste, discriminatoire et désagréable de The Open University est un affront pour une institution qui se dit “ouverte à tous” ». (Campagne de solidarité avec Cuba en Grande Bretagne) 

»» http://fr.granma.cu/cuba/2017-08-03/une-universite-britannique-naccept...
URL de cet article 32166
  
AGENDA

RIEN A SIGNALER

Le calme règne en ce moment
sur le front du Grand Soir.

Pour créer une agitation
CLIQUEZ-ICI

Même Thème
Etat de siège. Les sanctions économiques des Etats-Unis contre Cuba
Salim LAMRANI
Début du chapitre IV Les citoyens étasuniens sont autorisés à se rendre à Cuba mais il leur est strictement interdit d’y dépenser le moindre centime, ce qui rend quasiment impossible tout séjour dans l’île. Le Département du Trésor considère donc tout voyage dans l’île comme une violation de la législation sur les sanctions économiques, à moins que les personnes ayant visité Cuba puissent démontrer qu’elles n’y ont effectué aucun achat. La justice étasunienne poursuit sans relâche les contrevenants à la (...)
Agrandir | voir bibliographie

 

Je pense que les institutions bancaires sont plus dangereuses pour nos libertés que des armées entières sur le pied de guerre. Si le peuple américain permet un jour aux banques privées de contrôler le devenir de leur monnaie, d’abord par l’inflation, ensuite par la récession, les banques et les compagnies qui fleuriront autour des banques priveront le peuple de tous ses biens jusqu’au jour où ses enfants se retrouveront sans toit sur la terre que leurs parents ont conquise.

Thomas Jefferson 1802

Analyse de la culture du mensonge et de la manipulation "à la Marie-Anne Boutoleau/Ornella Guyet" sur un site alter.
Question : Est-il possible de rédiger un article accusateur qui fait un buzz sur internet en fournissant des "sources" et des "documents" qui, une fois vérifiés, prouvent... le contraire de ce qui est affirmé ? Réponse : Oui, c’est possible. Question : Qui peut tomber dans un tel panneau ? Réponse : tout le monde - vous, par exemple. Question : Qui peut faire ça et comment font-ils ? Réponse : Marie-Anne Boutoleau, Article XI et CQFD, en comptant sur un phénomène connu : "l’inertie des (...)
93 
Lorsque les psychopathes prennent le contrôle de la société
NdT - Quelques extraits (en vrac) traitant des psychopathes et de leur emprise sur les sociétés modernes où ils s’épanouissent à merveille jusqu’au point de devenir une minorité dirigeante. Des passages paraîtront étrangement familiers et feront probablement penser à des situations et/ou des personnages existants ou ayant existé. Tu me dis "psychopathe" et soudain je pense à pas mal d’hommes et de femmes politiques. (attention : ce texte comporte une traduction non professionnelle d’un jargon (...)
46 
La crise européenne et l’Empire du Capital : leçons à partir de l’expérience latinoaméricaine
Je vous transmets le bonjour très affectueux de plus de 15 millions d’Équatoriennes et d’Équatoriens et une accolade aussi chaleureuse que la lumière du soleil équinoxial dont les rayons nous inondent là où nous vivons, à la Moitié du monde. Nos liens avec la France sont historiques et étroits : depuis les grandes idées libertaires qui se sont propagées à travers le monde portant en elles des fruits décisifs, jusqu’aux accords signés aujourd’hui par le Gouvernement de la Révolution Citoyenne d’Équateur (...)
Vos dons sont vitaux pour soutenir notre combat contre cette attaque ainsi que les autres formes de censures, pour les projets de Wikileaks, l'équipe, les serveurs, et les infrastructures de protection. Nous sommes entièrement soutenus par le grand public.
CLIQUEZ ICI
© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.