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France Inter et les “petits”

France-Inter, lundi 13 mars, 7H43,

Patrick COHEN :

« … Peut-être aurait-il fallu l’entendre (1) ? Je parle de François Asselineau, candidat inattendu (2) de cette présidentielle.

Sans doute aurions-nous dû lui donner la parole (1-3), ne serait-ce que pour éclairer, non pas le débat…, mais les petits maires (4) qui ont signé et lui ont permis de se présenter… (5) ».

Le reste est à réécouter sur le site de France-Inter.

(1) Ici l’expression d’un regret d’un journaliste qui n’a pas fait son travail à temps ?

(2) Pourquoi cette qualification ? de quel droit ? inattendu par qui ?…

(3) Aveu que la parole ne lui a donc pas été donnée, contrairement aux autres grands candidats dont on nous rebat les oreilles à longueur de journée… Pourquoi cette discrimination envers les « petits candidats » ?

(4) Les « petits maires ». On remarquera, au passage, la condescendance du journaliste. Les « petits maires » ne sont pas intelligents, à la différence des grands…

(5) Quelle incroyable prétention et quel aveu !

Dicter leur conduite et tenir le stylo des « petits maires » qui ne savent pas ce qu’ils font et qui, sans l’éclairage que France-Inter a omis de leur donner, ont commis une gaffe en permettant à François Asselineau de se présenter.

C’est ça le rôle du journaliste de la radio de service public ? C’est pour ça qu’il est payé ?

URL de cet article 31660
   
Roberto Saviano. Gomorra. Dans l’empire de la camorra. Gallimard, 2007.
Bernard GENSANE
Il n’est pas inutile, dans le contexte de la crise du capitalisme qui affecte les peuples aujourd’hui, de revenir sur le livre de Roberto Saviano. Napolitain lui-même, Saviano, dont on sait qu’il fait désormais l’objet d’un contrat de mort, a trouvé dans son ouvrage la bonne distance pour parler de la mafia napolitaine. Il l’observe quasiment de l’intérieur pour décrire ses méfaits (je ne reviendrai pas ici sur la violence inouïe des moeurs mafieuses, des impensables tortures corporelles, (…)
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Croire que la révolution sociale soit concevable... sans explosions révolutionnaires d’une partie de la petite bourgeoisie avec tous ses préjugés, sans mouvement des masses prolétariennes et semi-prolétariennes politiquement inconscientes contre le joug seigneurial, clérical, monarchique, national, etc., c’est répudier la révolution sociale. C’est s’imaginer qu’une armée prendra position en un lieu donné et dira "Nous sommes pour le socialisme", et qu’une autre, en un autre lieu, dira "Nous sommes pour l’impérialisme", et que ce sera alors la révolution sociale !

Quiconque attend une révolution sociale “pure” ne vivra jamais assez longtemps pour la voir. Il n’est qu’un révolutionnaire en paroles qui ne comprend rien à ce qu’est une véritable révolution.

Lénine
dans "Bilan d’une discussion sur le droit des nations", 1916,
Oeuvres tome 22

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