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L’aveu de John Kerry

Les dix pays dont les représentants ont participé à la réunion de Paris sur la situation à Alep ont en commun que depuis le début du siège que subissent les quartiers de cette ville tenus par la rébellion hétéroclite qui s’y terre, ils soutiennent que la population qui y est prise au piège est totalement acquise à cette dernière et que si elle n’a pas emprunté les couloirs humanitaires ayant été mis en place pour lui permettre de quitter les quartiers assiégés, c’est à la fois par solidarité avec les combattants anti régime et par peur de la répression qui s’abattrait sur elle dans les zones sous contrôle des forces du régime.

Faisant de cette désinformation le leitmotiv de leur propagande anti régime, ils martèlent l’accusation que ce régime poursuit une opération génocidaire contre une population ayant pris fait et cause pour ses adversaires. C’est ce qu’ils ont encore rabâché au cours de leur réunion à Paris. Sauf qu’au sortir de cette réunion à laquelle il a participé, le secrétaire d’Etat américain John Kerry à fait à la presse une confondante révélation : à savoir que la rébellion qui occupe les quartiers assiégés d’Alep et qu’il a toujours qualifié de « modérée » a empêché la population sous son contrôle de fuir les zones bombardées et a dans certains cas empêché l’assistance humanitaire d’être délivrée. C’est de sa part un aveu qui démolit tout ce que la propagande anti régime a déversé à l’encontre du régime et de ses forces tout au long de la bataille d’Alep.

Le sidérant est que l’aveu vient de John Kerry qui a systématiquement fait porter au régime la responsabilité de l’échec des multiples accords de trêve et cessez-le-feu qu’il a négociés avec son homologue russe Serguei Lavrov alors qu’il savait que c’est celle de cette rébellion « modérée » à laquelle les participants à la réunion de Paris tentent néanmoins encore de sauver la mise. Son aveu s’est cependant limité à admettre pour avéré qu’à Alep les protégés de son pays et de l’Occident en général ne sont pas les « purs défenseurs » du peuple syrien contre un régime criminel et génocidaire. Il ne s’est pas fait obligation de reconnaître que son pays et ses alliés européens ont trompé le monde sur la nature de la rébellion à laquelle ils ont octroyé aide et assistance qui lui ont permis de détruire la Syrie et de prendre en otage une partie de son peuple. Encore moins de condamner cette rébellion et d’arrêter d’en cautionner la folie meurtrière. Son aveu vaut preuve que les pays qui la soutiennent sont complices de crimes de guerre et contre l’humanité. Il y a que les dix pays qui ont pris part à la réunion de Paris persistent, malgré l’aveu de John Kerry, dans leur complicité avec cette rébellion dont la conduite est à l’identique de celle de l’organisation terroriste auto proclamée Etat islamique. Qui peut par conséquent croire encore en leurs hypocrites déclamations sur l’horreur qui se déroule à Alep et à la sincérité de leurs gesticulations censées vouées à tenter de faire taire les armes à Alep et en Syrie ? Certainement pas le régime et son allié russe parfaitement renseigné sur leur duplicité et la manière dont elle se traduit sur le terrain.

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Les éditocrates - Mona Chollet, Olivier Cyran, Sébastien Fontenelle, Aude Langelin
Vous les connaissez bien. Leur visage et leur voix vous sont familiers. Ils signent tous les jours un éditorial dans la presse écrite ; ils livrent une chronique chaque matin sur une antenne de radio ; ils occupent les plateaux des grandes - et des petites - chaînes de télévision ; chaque année, voire plusieurs fois par an, leur nouveau livre envahit les tables des librairies. « Ils », ce sont les « éditocrates ». Ils ne sont experts de rien mais ils ont des choses à dire sur (presque) (…)
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Je crois, juridiquement parlant, qu’il y aurait des motifs sérieux pour inculper chaque président des Etats-Unis depuis la seconde guerre mondiale. Il ont tous été soit de véritables criminels de guerre, soit impliqués dans de graves crimes de guerre.

Noam Chomsky, in "What Uncle Sam Really Wants"

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