RSS SyndicationTwitterFacebookFeedBurnerNetVibes
Rechercher

Syrie : Les Etats-Unis ne veulent pas d’accord. La Russie revient pour un nouveau round.

L’administration Obama ne veut pas la paix en Syrie. Les Russes ont finalement dû s’avouer que les États-Unis ne collaborerait pas au maintien du cessez-le-feu, ni à une attaque coordonnée contre l’État islamique et al-Qaïda, ni à la paix en Syrie. En effet, comme l’explique Lavrov, les États-Unis ont à nouveau demandé à la Russie de ne pas bombarder al-Qaïda, alors même que deux résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU exigent son éradication. D’énormes convois de ravitaillement (vidéo) arrivent à nouveau de Turquie pour les « rebelles » qui vont, comme d’habitude, les partager avec al-Qaïda et d’autres terroristes.

L’offensive actuelle de l’armée arabe syrienne sur Raqqa est entravée, non seulement par les tempêtes de sable, mais aussi par une attaque opportune d’al-Qaïda, d’Ahrar al Sham et des forces du Parti islamique du Turkestan contre des positions du gouvernement, au sud d’Alep.

Plus de 1000 militants ont entamé une offensive contre les positions de l’armée syrienne au sud-ouest d’Alep, a déclaré le centre russe de contrôle du cessez-le-feu en Syrie, dans un communiqué publié samedi.

Le centre a également rapporté que, selon des civils d’Alep, des groupes armés, en partie composés de soldats turcs, avaient fait leur apparition au nord de la ville.

C’est exactement le même schéma qu’en mars et avril derniers, quand l’armée syrienne a été obligée de stopper son avancée vers l’est de la Syrie pour éviter de nouvelles pertes dans la lutte contre Al-Qaïda au sud d’Alep. Il semble évident que ces attaques des forces soutenues par les Etats-Unis ont pour but d’empêcher le gouvernement syrien de regagner du terrain à l’est.

Aujourd’hui Lavrov a à nouveau parlé à Kerry :

« Lavrov a exprimé sa préoccupation concernant les tentatives de retarder la reprise des négociations politiques, sous divers prétextes », a déclaré le ministère [des Affaires étrangères russe].

Comme les États-Unis ne veulent pas régler le conflit en Syrie, la Russie va devoir reprendre l’initiative.

Est-ce un piège ? Les États-Unis veulent-ils que la Russie s’enlise en Syrie ? C’est tout à fait possible, mais on ne voit pas comment cela pourrait arriver parce que la Russie fait un retour en force et ses attaques sont foudroyantes.

Les frappes aériennes russes contre les terroristes en Syrie ont triplé au cours des derniers jours. Des ressources supplémentaires ont été envoyées discrètement.

Sans faire le buzz comme pour leur première intervention militaire en Syrie, cette semaine les Russes ont débarqué des forces terrestres et des parachutistes dans le port de Tartous pour soutenir les plus de 3000 volontaires russes envoyés dans la région au cours des dernières semaines, dans le but de relancer la coordination avec l’armée syrienne.
...
Des sources syriennes ont annoncé que le personnel de commandement russe qui a coordonné les opérations de soutien aérien à l’automne dernier, était revenu à la base militaire Hmeimim dans la province de Latakia pour entamer la préparation de nouvelles opérations.

Il faut espérer que les dirigeants russes ont appris leur leçon ; et qu’ils ne cesseront plus de poursuivre l’ennemi, sans aucun gain politique à la clé, quand ce dernier sera, sans doute bientôt, contraint de s’enfuir à nouveau.

Moon of Alabama

Traduction : Dominique Muselet

»» http://www.moonofalabama.org/2016/06/syria-the-us-is-unwilling-to-sett...
URL de cet article 30474
  
AGENDA

RIEN A SIGNALER

Le calme règne en ce moment
sur le front du Grand Soir.

Pour créer une agitation
CLIQUEZ-ICI

Roberto Saviano. Gomorra. Dans l’empire de la camorra. Gallimard, 2007.
Bernard GENSANE
Il n’est pas inutile, dans le contexte de la crise du capitalisme qui affecte les peuples aujourd’hui, de revenir sur le livre de Roberto Saviano. Napolitain lui-même, Saviano, dont on sait qu’il fait désormais l’objet d’un contrat de mort, a trouvé dans son ouvrage la bonne distance pour parler de la mafia napolitaine. Il l’observe quasiment de l’intérieur pour décrire ses méfaits (je ne reviendrai pas ici sur la violence inouïe des moeurs mafieuses, des impensables tortures corporelles, véritable (...)
Agrandir | voir bibliographie

 

« Le pire des analphabètes, c’est l’analphabète politique. Il n’écoute pas, ne parle pas, ne participe pas aux événements politiques. Il ne sait pas que le coût de la vie, le prix de haricots et du poisson, le prix de la farine, le loyer, le prix des souliers et des médicaments dépendent des décisions politiques. L’analphabète politique est si bête qu’il s’enorgueillit et gonfle la poitrine pour dire qu’il déteste la politique. Il ne sait pas, l’imbécile, que c’est son ignorance politique qui produit la prostituée, l’enfant de la rue, le voleur, le pire de tous les bandits et surtout le politicien malhonnête, menteur et corrompu, qui lèche les pieds des entreprises nationales et multinationales. »

Bertolt Brecht, poète et dramaturge allemand (1898/1956)

La crise européenne et l’Empire du Capital : leçons à partir de l’expérience latinoaméricaine
Je vous transmets le bonjour très affectueux de plus de 15 millions d’Équatoriennes et d’Équatoriens et une accolade aussi chaleureuse que la lumière du soleil équinoxial dont les rayons nous inondent là où nous vivons, à la Moitié du monde. Nos liens avec la France sont historiques et étroits : depuis les grandes idées libertaires qui se sont propagées à travers le monde portant en elles des fruits décisifs, jusqu’aux accords signés aujourd’hui par le Gouvernement de la Révolution Citoyenne d’Équateur (...)
Médias et Information : il est temps de tourner la page.
« La réalité est ce que nous prenons pour être vrai. Ce que nous prenons pour être vrai est ce que nous croyons. Ce que nous croyons est fondé sur nos perceptions. Ce que nous percevons dépend de ce que nous recherchons. Ce que nous recherchons dépend de ce que nous pensons. Ce que nous pensons dépend de ce que nous percevons. Ce que nous percevons détermine ce que nous croyons. Ce que nous croyons détermine ce que nous prenons pour être vrai. Ce que nous prenons pour être vrai est notre réalité. » (...)
55 
Hier, j’ai surpris France Télécom semant des graines de suicide.
Didier Lombard, ex-PDG de FT, a été mis en examen pour harcèlement moral dans l’enquête sur la vague de suicides dans son entreprise. C’est le moment de republier sur le sujet un article du Grand Soir datant de 2009 et toujours d’actualité. Les suicides à France Télécom ne sont pas une mode qui déferle, mais une éclosion de graines empoisonnées, semées depuis des décennies. Dans les années 80/90, j’étais ergonome dans une grande direction de France Télécom délocalisée de Paris à Blagnac, près de Toulouse. (...)
69 
Vos dons sont vitaux pour soutenir notre combat contre cette attaque ainsi que les autres formes de censures, pour les projets de Wikileaks, l'équipe, les serveurs, et les infrastructures de protection. Nous sommes entièrement soutenus par le grand public.
CLIQUEZ ICI
© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.