@Calame Julia
Franchement vous ne pensez pas que cela suffit de continuer à tout vouloir malaxer ? Les européens
dans les pays musulmans demandent-ils autant de nuances pour vivre avec eux ?
L’égalité hommes-femmes ? En sélectionnant des horaires pour les piscines et une préférence de sexe pour les visites médicales ? De qui se moque-t-on ?
Ils débarquent en maitres, agissent et se comportent en maitres. Il y a la catégorie des touristes et celle des travailleurs des multinationales. Les premiers suivent des sentiers balisés et complètement adaptés à leur culture et leurs rêves exotiques. Les seconds se ramassent dans des bases de vie ou des hôtels appartenant aux grandes lignes internationales de l’hôtellerie que ne fréquentent jamais les Autochtones sauf en tant que serviteurs ou sous-fifres. Ou bien les hommes d’affaires, seuls à être des hommes, le reste sont tous des choses, des métiers ou des fonctions.
Quant à l’engeance qui essaye de diviser les hommes et les femmes, ils se trouvent qu’elle est savamment entretenue par les pseudos-laïques occidentaux qui, tous, sous leurs burnous blancs (je voulais dire manteaux) et leurs visages affables cachent une religion séculaire ou une autre souvent tenue secrète.
D’un autre côté, il existe une loi naturelle qui force les êtres humains à se comporter tous de la même façon lorsqu’ils se retrouvent soumis aux mêmes contraintes. Qui qu’on se dit qu’on est, n’a aucune importance.
La première loi : l’être humain est confiant en l’avenir lorsque les perspectives de mieux être lui paraissent papables et atteignables, et n’hésite pas à sauter sur le premier train qui y mène quitte à croire aux mythes les plus fous. Dans le cas contraire où les perspectives sont bouchées, ni d’une, ni de deux, il n’hésite pas à faire marche arrière quitte à retourner à des passées mythiques parce que les passés réels lui sont impossibles ou qu’il les a oubliés.
D’instincts, les dominants encouragent ce type de comportements pour se distinguer et se présenter en leur meilleur. Pour cela, il n’y a pas mieux qu’une image dégradante de l’autre. C’est ainsi que furent exterminés beaucoup de peuples de la planète ou continue à vivre bon an mal an.
La deuxième loi : C’est l’instinct de conservation qui pousse chaque corps à se recroqueviller sur lui-même pour se défendre, à sortir ses griffes ou ses attributs de défense s’il en a. Les corps sont de toutes sortes, mais agissent tous de la même sorte ou presque. Les corps sociaux ne font pas exception. Oui, à l’époque où les hommes craignaient les animaux sauvages, il était tout indiqué que ce soit les mâles qui aillent de l’avant et se tiennent prêts à se sacrifier pour la survie des leurs, en premier des femmes et des hommes pour la continuité de la vie.
Maintenant pesons-nous la question suivante : qui a intérêt à maintenir et à pousser les populations musulmanes dans une réclusion culturelle d’un autre temps et ayant existé dans des conditions tout à fait différentes de celle d’aujourd’hui ou dans un folklore moderniste des plus abjects ? Certains diront : c’est les musulmans eux-mêmes. Et je rétorque avant qu’ils le disent que c’est faux, parce qu’ils ne possèdent aucun pouvoir, ni économique, ni militaire, ni idéologique ou ceux qui, en apparence, détiennent un peu de pouvoir, sont sous la coupe de l’Occident en général et des États-Unis en particulier. Ils ont créé ces pays de toutes pièces, soit pour leur position stratégique comme c’est les cas du Pakistan ou de leur richesse et de l’importance de leur rôle idéologique comme c’est le cas de l’Arabie Saoudite et de la Palestine avec Jérusalem. L’Arabie saoudite ne fait pas appel aux musulmans pour défendre les lieux Saints mais bel et bien à l’Occident. C’est les Français qui étaient intervenus dans la prise d’otages à la Mecque, non pas par humanisme mais pour entretenir une fabrique à défaitisme et à défiance se reposant sur les idéologies de la défaite qui n’est qu’un charabia de l’incapacité des humains à s’expliquer leur monde après une chute. Ces idéologues sont bien connus et leurs livres juchent toutes les bibliothèques du monde à profusion aux dépens d’autres penseurs merveilleux et exquis.
Je pourrais dire autant du Vatican qui, depuis sa naissance, n’a été qu’au service des puissants et de leurs intérêts géostratégiques. Et ce n’est pas ses prétentions de défenseurs des faibles qui le contrediraient. Du judaïsme aussi, qui, après mille et une turpitudes revient au sacre du veau d’or avec la joie d’un enfant gâté et méprisant.
Pour ne pas me perdre en conjectures et revenir à l’essentiel pouvant contribuer à donner une meilleure vue de notre monde, je dirais, que le monde ou l’humanité n’a connu que deux civilisations. L’une pyramidale et l’autre circulaire. La première s’établit sur la hiérarchisation des corps sociaux (une famille est un petit corps social) en une pyramide dont le sommet est érigé en protecteur ayant besoin pour cela d’être alimenté continuellement par sa base pour le hisser toujours plus haut. Le second, par contre se base sur le cercle et invite les corps sociaux à se regrouper en cercle et à échanger entre eux, biens et expériences et à se spécialiser selon ce que peut leur permettre leur environnement. Les deux systèmes ont leurs défauts et leurs limites mais ne provoquent pas les mêmes ravages à leurs chutes ou dans leurs maintiens. C’est à la pyramide que revient la palme des grands ravages, raison pour laquelle, le cercle reste toujours sous-jacent pour rassembler les miettes de l’effondrement des grandes pyramides. Les deux systèmes n’ont jamais arrêté de se battre l’un contre l’autre sur tous les plans.
L’idée de Dieu ou bien le nom de Dieu est le nom donné au sommet de chaque pyramide qui, pour se cimenter à sa base devrait sécréter une idiologie qui le sacralise et le met hors du commun. Qui vénérait ce Dieu ou ce sommet devenait automatiquement membre de la pyramide, et qui le rejette, se fait rejeter par les autres membres comme élément nocif qui nuit à la solidarité du reste des membres. Pour contrer ces Dieux sommets de pyramide, les sociétés circulaires comme celles du type tribal lui opposèrent un Dieu unique (celui qui n’a pas de nom ou celui qui est seul être et maitre de tout, vivant et matière) et aussi de tout le monde, que les sociétés pyramidales ont vite fait de reprendre en spécifiant ce Dieux unique et de tout le monde selon leurs besoins.
Pour le moment seul l’islam maintient une certaine symbolique de la société circulaire par certaines de ses pratiques (réduites à un folklore de luxe et exacerbant), comme celles de prier vers un centre commun et d’aller échanger avec les éléments d’autres cercles venant de partout et communier avec eux en tournant autour d’un cube, symbole de la modeste demeure humaine et de la sphère à quoi toute chose est réduite et est.
Le marxisme est aussi une volonté de renouer avec la société circulaire à un autre niveau incluant les territoires de la connaissance et de la technique que les sociétés traditionnelles n’avaient pas ou peu.
J’ai profité de votre commentaire pour développer ce point et il n’est pas contre vous. Je vous dois respect et reconnaissance.
Pour les fautes de d’orthographe, c’est toujours le même refrain, je m’en excuse.