En outre, cela ne veut pas dire que les Musulmans ne doivent pas être autocritiques, plutôt qu’accuser les puissances occidentales de tous les maux. Cependant, commençons par discuter de tout dans son contexte et en profondeur.
Non grand papa, tu radotes, le monde arabo-musulman compte ses morts par milliers pour ne pas dire par millions parce qu’ils sont terroristes ou contre le terrorisme.
Si l’Occident avec tous ses moyens ne comprend pas le terrorisme, ou fait semblant de ne pas le comprendre, que pourrait-il en être de ces citoyens de ces fumeux et fameux pays musulmans. Accuser les puissances occidentales n’est jamais de trop, n’est jamais assez parce que c’est elles qui détiennent la force des armes et l’argent. On dit bien que ces pays détiennent le pétrole et autres avanies mais ne profitent pas de ce pétrole-poison. On le leur échange contre la bimbeloterie et la quincaillerie inutile qu’ils laissent se rouiller dans les déserts quand il ne la retourne pas contre leurs peuples par nécessité (je dis bien nécessité) afin de ramener un peu d’ordre et de calme dans leurs pays respectifs.
Certains diront mais pourquoi sont-ils incapables de se développer, mais c’est parce qu’on le leur refuse et qu’on tient à les maintenir dans un état végétatif. Quand un pays essaye de le faire, on le détruit tout simplement.
Non grand papa, l’Occident dit n’importe quoi pour faire peur à ses populations. L’Occident n’a pas peur des islamistes puisqu’ils cherchent à les mettre partout au pouvoir. Il a peur de lui-même, cela est certain. Ces terroristes qu’on décrie à tue-tête, appartiennent à son (Occident) histoire ancienne et récente. Car, qu’on se le dise, ces terroristes ont bien été élevé aux mamelons de l’islamisme, et buent de sa doctrine jusqu’au vomi. Si viennent à s’ajouter des conditions socio-économiques défavorables, il reste qu’elles cachent plus qu’elles n’expliquent.
Rappel.
1) L’islamisme est un et un seul, mais comme tout courant idéologique, il est traversé par des courants contradictoires et des luttes de leadership. Sans vouloir donner un cours sur l’islamisme qui est différent des mouvements musulmans de différentes teintes et obédiences comme cela se retrouve dans toutes les religions parce qu’il est éminemment moderne (1926). Ils fonctionnent comme les loges maçonniques, usent des méthodes de recrutement comme celle des témoins de Jehova à quelques différences folkloriques près, et perfectionnent une idéologie épurée et théoriquement bien articulée en faisant appel aux connaissances de notre époque pour la soutenir par thèse ou antithèse exactement comme les évangélistes le font. Au niveau des méthodes, ils n’ont rien à envier aux sionistes. Ils font du copier-coller. La branche essentielle de ce mouvement est constituée des frères musulmans qui investissent beaucoup dans les œuvres de charité, plus dans le but d’endoctriner que d’aider, comme l’ont toujours fait les missionnaires chrétiens à toutes les époques y compris au jour d’aujourd’hui, avec en sus les organisations non gouvernementales qu’on truffe d’espions de tous genres. Il ne faut pas généraliser comme il faut s’accorder à dire que rien n’est pur et que tout le monde n’est pas miné par des mauvaises intentions. Comme aussi, il ne faut pas croire que tous les islamistes prêchent la violence ou qu’ils sont violents. C’est un mouvement politique et militaire qui a des vis-à-vis pareils ou encore plus tordus en occidents. Il n’est plus le même qu’il a été à sa naissance quoiqu’il n’ait pas changé de nature. Supplétifs du colonialisme pour pacifier les peuples et taire leurs ambitions nationalistes, ainsi que celles des mouvements musulmans réformateurs critiques d’une vision étriquée et intolérante de l’islam, ils étaient, et supplétifs des ambitions de l’Empire anglo-saxon ils le sont à l’heure actuelle.
2) Beaucoup s’embourbent dans les différences entre le wahhabisme et le reste des expressions radicales des autres islamismes pour rien parce qu’il y en a pas. Le wahhabisme est intéressé par le leadership comme d’ailleurs les Anglo-Saxons étant donné que le wahhabisme est leur enfant chéri. Raison pour laquelle, des frictions surviennent entre les différentes sensibilités, qu’on peut dispatcher selon leurs soutiens, la Turquie d’Erdogan, le Qatar et ses voisins et l’Arabie Saoudites grosso modo. Les pays pseudos-riches du Golfe contrôlent surtout la formation des idéologues (sans connotations péjoratives)* un peu partout dans le monde au détriment des écoles traditionnelles comme EL Azhar en Égypte et ailleurs.
3) Pour étayer mes dires, il faut s’étonner comment cela se fait que toute la presse de l’Occident, cite l’observatoire des droits de l’homme en Syrie basé en Angleterre pour presque toute information qui provient de la Syrie ou du Moyen Orient sans jamais dire par qui cet observatoire est tenu. Il est tenu par les frères musulmans et il ressemble, comme deux gouttes d’eau, à celui qui a été créé pour la Libye et a servi à l’ONU à donner un blanc-seing à l’Otan pour l’attaquer.
Non grand papa, le jeu est très flagrant pour le cacher. On ne s’informe pas chez son ennemi si ennemi il y a, on l’espionne. Bachar Al Assad n’est pas un dictateur, il subit les affronts de l’histoire contre lesquels, il est bien impuissant. On fomente des coups contre vous et votre peuple, si vous réagissez vous voilà dictateur. Elle est bien belle celle-là. Il n’est pas plus dictateur que peut être Hollande ou Obama, gens d’un sérail immuable.
Comme le monde marche sur sa tête et le cul en l’air, je n’attends rien. Car s’il y a à demander des comptes, il faut les demander à Israël qui est en phase de détruire le dernier bastion de l’islam tolérant et authentique. Car les idéologies, les bonnes, sont celles qui s’acclimatent et tiennent compte de leur environnement et non pas celles des absolus que ne peuvent être soutenues que par la folie des humains.
Voilà grand papa, je me suis permis ce ton parce que je souffre de la souffrance des autres sans exclusive. Sinon, personne n’est venu à bout de la bêtise, et je n’ai jamais cru qu’il existerait un être-humain qui le pourrait. Je ne crois pas au Messie.
*. Exemple : une école de journalisme est une école de formation d’idéologues comme l’est aussi une école de formation d’imams.