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Non, plus de guerres !

Vendredi soir, la France a subi une attaque terroriste hideuse et mérite la sympathie et la solidarité de tout le monde. Pourtant, ce ne devrait pas être une raison pour engager une nouvelle guerre ! Nous connaissons les résultats du 11 septembre 2001 ; à l’époque, les Etats-Unis déclarèrent la guerre, envahirent l’Afghanistan puis l’Irak et créèrent plus de tragédies et de chaos. Aujourd’hui, depuis lors, l’Afghanistan et l’Irak sont toujours des zones de guerre et qui de plus, ont créé un environnement pour plus de terreur, et enfin, la terreur ultime de l’État islamique de l’Irak et du Levant. Même le Premier ministre britannique d’alors Tony Blair, qui était un inconditionnel de l’intervention en Irak, a admis ce fait récemment.

Nous avons vu que les politiques de guerres et de confrontations ne sont pas des remèdes ; au contraire, elles créent plus de guerres et de conflits. La première raison derrière la montée de l’État islamique de l’Irak et du Levant a été la politique de changement de régime en Syrie. Le fait que la Syrie était un régime autoritaire ne justifiait pas la politique occidentale de soutient de groupes armés contre le régime. Dès le début, il était évident que les groupes armés n’avaient rien à voir avec l’opposition politique soi-disant "modéré". Néanmoins, les pays occidentaux ont dû qualifier les groupes armés comme Al-Nusra d’organisations terroristes en fin de compte. D’ici là, il était trop tard. Maintenant, la guerre en Syrie n’a pas seulement débordé dans la région, mais aussi en Europe, tuant des innocents en tous lieux.

En outre, les Afghans, les Syriens et les Irakiens qui sont tués au cœur d’une crise régionale ne sont pas moins des êtres humains innocents et précieux. En fait, c’est également vrai pour toutes les autres zones de guerre dans la région comme le Yémen, où l’intervention saoudienne a tué de nombreux civils. Seulement deux jours avant l’attaque de Paris, plus de 50 civils ont été tués à Beyrouth simplement parce qu’ils étaient chiites. On peut considérer qu’il serait inopportun de savoir qui fait quoi au Moyen-Orient, dans les circonstances de cette tragédie. Néanmoins, ce sont les alliés libanais de la France qui ont soutenu les extrémistes sunnites contre le Hezbollah soutenu par l’Iran au Liban. Depuis la Guerre froide, les puissances occidentales n’ont jamais renoncé à soutenir la politique islamiste lorsque cela convenait à leurs intérêts. Pendant les années de la Guerre froide, la priorité était la lutte contre le communisme et l’Union soviétique, puis cela s’est transformé en une lutte contre l’Iran et ses alliés.

Je suis quelqu’un qui a toujours été critique de la politique "islamiste", même lorsque le monde universitaire occidental en faisait la promotion des concepts et de la politique sous les noms de "l’Islam modéré", "la démocratie islamique", "le post-islamisme" et autres. Mais, non, ce n’est pas l’Islam et sa théologie, mais une politique pragmatique au nom d’une lutte de pouvoir, ainsi que la pauvreté et la discrimination des musulmans, qui est la raison première derrière cette force du mal. Cela ne veut pas dire que les pays musulmans sont innocents ; au contraire, ils bénéficient également de la promotion de l’islamisme. En outre, cela ne veut pas dire que les Musulmans ne doivent pas être autocritiques, plutôt qu’accuser les puissances occidentales de tous les maux. Cependant, commençons par discuter de tout dans son contexte et en profondeur.

Alors, s’il vous plaît, plus de débats superficiels et vides de sens sur l’Islam, et s’il vous plait plus d’excuses pour plus de guerres !

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Jean-Pierre Bouché, Michel Collon
Ce livre contient 100 citations de dirigeants, stratèges et penseurs sionistes, des origines du mouvement jusqu’à aujourd’hui. À partir de ces citations, il s’agit pour les auteurs de faire une analyse à la fois documentée et ludique de la pensée sioniste à travers les années. Les auteurs montrent ainsi qu’il y a bien une pensée sioniste cohérente qui se perpétue à travers le temps. Le conflit israélo-palestinien ne vient pas de nulle part : il prend sa source au moment même où le projet (…)
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Que ce soit bien clair : nous avons commis des erreurs, évidemment. Et nous en commettrons d’autres. Mais je peux te dire une chose : jamais nous n’abandonnerons le combat pour un monde meilleur, jamais nous ne baisserons la garde devant l’Empire, jamais nous ne sacrifierons le peuple au profit d’une minorité. Tout ce que nous avons fait, nous l’avons fait non seulement pour nous, mais aussi pour l’Amérique latine, l’Afrique, l’Asie, les générations futures. Nous avons fait tout ce que nous avons pu, et parfois plus, sans rien demander en échange. Rien. Jamais. Alors tu peux dire à tes amis "de gauche" en Europe que leurs critiques ne nous concernent pas, ne nous touchent pas, ne nous impressionnent pas. Nous, nous avons fait une révolution. C’est quoi leur légitimité à ces gens-là, tu peux me le dire ? Qu’ils fassent une révolution chez eux pour commencer. Oh, pas forcément une grande, tout le monde n’a pas les mêmes capacités. Disons une petite, juste assez pour pouvoir prétendre qu’ils savent de quoi ils parlent. Et là, lorsque l’ennemi se déchaînera, lorsque le toit leur tombera sur la tête, ils viendront me voir. Je les attendrai avec une bouteille de rhum.

Ibrahim
Cuba, un soir lors d’une conversation inoubliable.

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