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Devant le refus des Etats-Unis de lutter contre l’État islamique, la Russie déploie des troupes en Syrie

1 mai 2006 - Biden : Diviser l’Irak en 3 régions différentes

Le démocrate le plus influent du Comité des relations étrangères du Sénat a proposé, lundi, que l’Irak soit divisé en trois régions distinctes - kurde, chiite et sunnite - avec un gouvernement central à Bagdad.

Dans un article d’opinion paru, lundi, dans le New York Times, Joseph Biden, sénateur du Delaware, a écrit que l’idée "est de maintenir un Irak uni, mais en le décentralisant, en donnant à chaque groupe ethno-religieux ... de la place pour gérer ses propres affaires, tout en laissant le gouvernement central en charge des intérêts communs."

Un document de 2012 de la Defense Intelligence Agency : L’occident facilitera la montée de l’État islamique "afin d’isoler le régime syrien"

IL EST POSSIBLE D’ETABLIR UNE PRINCIPAUTE SALAFISTE OFFICIELLE OU NON A L’EST DE LA SYRIE (HASAKA ET DER ZOR), CE QUI EST EXACTEMENT CE QUE VEULENT LES FORCES QUI SOUTIENNENT L’OPPOSITION.
...
ISI POURRAIT AUSSI DECLARER UN ETAT ISLAMIQUE EN S’UNISSANT A D’AUTRES ORGANISATIONS TERRORISTES EN IRAK ET EN SYRIE, CE QUI METTRAIT EN GRAND DANGER L’UNITE DE L’IRAK ET LA PROTECTION DE SON TERRITOIRE.

Septembre 2015 - Le chef du renseignement : l’Irak et la Syrie peuvent pas survivre en tant qu’Etats.

L’Irak et la Syrie ont peut-être été mis définitivement en pièces par la guerre et les tensions sectaires, a déclaré, jeudi, le responsable de la Defense Intelligence Agency, avec une franchise qui contraste avec les manières de l’administration Obama.

"J’ai du mal à rassembler les morceaux", a déclaré le lieutenant-général Vincent Stewart à une Conférence de l’industrie, en parlant de l’Irak et de la Syrie, dont de grands pans du territoire ont été conquis par l’État islamique.

Les plans américains ont toujours été, et sont toujours, de créer un "Etat sunnite" dans l’ouest de l’Irak et l’est de la Syrie. Que cette entité soit un État islamique salafiste ou une autre forme de régime, semble n’avoir aucune espèce d’importance pour les experts étasuniens de politique étrangère comme le vice-président Joe Biden.

La guerre qu’Obama a déclarée contre l’État islamique n’a donc jamais été sérieuse. C’était juste une excuse pour continuer à s’ingérer en Irak et en Syrie et à accentuer la scission programmée. Mais, que les tacticiens étasuniens sous-estiment les dangers comme l’État islamique, qu’encourent d’autres pays ou qu’ils les créent volontairement, cela favorise l’essor du terrorisme international.

La réticence des États-Unis à attaquer l’État islamique n’est pas passée inaperçue :

La coalition internationale fait semblant de se battre contre les terroristes au Moyen-Orient – Ministre des affaires étrangères russe

"Malheureusement, toutes les tentatives de la coalition internationale pour lutter contre le groupe terroriste Etat islamique ressemblent plus à des démonstrations d’intention, à une sorte de simulation d’activité anti-terroriste", a déclaré [la porte-parole russe du ministère des Affaires étrangères, Maria Zakharova] dans une interview à chaîne de télévision, Rossiya-24.
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@Hayder_alKhoei
Un commandant pershmerga parlant d’une colonne d’approvisionnement d’ISIS sur la frontière entre #Syrie & #Irak : la coalition peut la voir très clairement. Pourquoi ne font-ils rien ? Je ne sais pas.

Un agent jordanien dit qu’il voit des convois d’Isis traverser la frontière entre l’Irak et la Syrie presque quotidiennement. "Mais nous ne sommes pas autorisés à les frapper"

Les États-Unis et leur "coalition" de contributeurs et de sympathisants de l’État islamique n’ont pas envie de détruire l’entité Etat islamique. Même maintenant que les conséquences potentiellement catastrophiques de son développement deviennent de plus en plus évidentes, ils font semblant de ne rien voir. D’autres reprennent donc les choses en main et avec détermination.

@MicahZenko
Hier, les avions syriens ont mené 25 frappes aériennes sur des cibles d’ISIS. Au cours de toute la dernière semaine (12-18 sept.), la coalition américaine en a mené 26.

Faîtes vous-mêmes la comparaison : En un an de "lutte contre ISIS" cette coalition de 60 membres, a effectué quelques 6-7,000 attaques aériennes, la plupart contre des cibles mineures. Depuis mars, la coalition américano-saoudienne a opéré quelques 25 000 attaques aériennes au Yémen.

Revue de presse iranienne - 18 septembre 2015

Safavi, major général du Corps des gardiens de la révolution islamique, a affirmé que la Russie et l’Iran sont sur la même ligne en ce qui concerne les crises régionales, y compris la Syrie. Le conseiller militaire du Guide suprême a accusé les Etats-Unis, Israël et "certains pays arabes" de déployer des "terroristes stipendiés" en Syrie pour renverser le président Bachar al Assad.

Il y a quelque temps le commandant iranien chargé de la lutte contre l’État islamique, le général de brigade Qassem Suleimani, a fait un rapport à la direction militaire de la Fédération de Russie sur l’état des armées syriennes et irakiennes et sur la situation sur le terrain. Il a demandé un soutien supplémentaire. L’État islamique a attiré quelques 2 500 combattants russes, principalement des Tchétchènes. Le retour de ces combattants en Russie pourrait provoquer une recrudescence des attaques terroristes contre l’Etat russe. Ce danger oblige la Russie à agir.

Quatre avions de chasse russes déployés en Syrie : officiel étasunien.

La Russie a déployé quatre avions de chasse sur une base aérienne de Syrie où elle a renforcé sa présence au cours des dernières semaines, ce qui alarme Washington, a déclaré, vendredi, un responsable américain.

Des unités d’élite russes sur le terrain à Zabadani, Homs, Hama et Alep

par Elijah J. Magnier

"Al-Rai" a appris que "des forces spéciales de combat russes étaient arrivées à Hama, Alep, Homs, Damas, ainsi qu’à Zabadani pour étudier, participer et donner leur avis sur le programme des opérations militaires sur le terrain, et proposer de futurs plans de combat. Ces forces spéciales soumettent leurs suggestions à la salle d’opération et dès que le plan sera finalisé, d’autres forces spéciales russes et des unités de soldats russes seront déployées sur le champ de bataille dans toute la Syrie, partout où c’est nécessaire ".

Ce développement sera la plus grande intervention militaire extérieure russe depuis l’Afghanistan en 1979.

Un commandant de terrain de très haut niveau qui se trouve près de Zabadani a déclaré : "Il y a des petites unités de combat russes et, en particulier, une unité de tireurs d’élite que nous appelons "l’unité Ivan", une unité de reconnaissance, une unité de combat en zone urbaine, et une unité équipée de missiles sophistiqués, dans la zone d’opérations dirigée par l’armée syrienne."

La Russie - et l’Iran – sont déterminés et interviennent activement. La Chine pourrait se joindre à cette coalition pour lutter contre les séparatistes ouïghours que la Turquie fait passer clandestinement en Syrie pour rejoindre l’Etat islamique. Les mouvements récents ont déjà obligé les États-Unis à adoucir leur vieille position, qu’on connaît par coeur, selon laquelle "Assad doit partir" avant que toute véritable négociation puisse même commencer.

Kerry a déclaré que "Assad doit partir", mais il a ajouté qu’il pouvait y avoir une certaine souplesse sur la "modalité" et le moment de son départ.

"Cela fait un moment que nous disons que cela ne doit pas nécessairement avoir lieu, le premier jour, ou le premier mois, ou autre," a-t-il précisé.

"Ou autre ..."

Prédiction : Bachar al-Assad sera toujours président de la Syrie quand Barack Obama ne sera plus président des États-Unis.

Mais ce n’est qu’une partie du problème. La vraie question est de savoir si les États-Unis sont prêt à renoncer à leur projet de "principauté salafiste", pour partitionner la Syrie et l’Irak, et à commencer à se battre sérieusement contre l’Etat islamique. L’alternative pour les États-Unis et leurs alliés est d’utiliser l’État islamique pour créer un nouvel Afghanistan, un autre bourbier pour les troupes russes qui s’y déploient actuellement. Mais alors il leur faudra faire face aux mêmes éventuelles conséquences : un autre 11 septembre. Quelle décision prendra Obama ou qui que ce soit qui tire les ficelles à sa place ?

Moon of Alabama

Traduction : Dominique Muselet

»» http://www.moonofalabama.org/2015/0...
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Un autre capitalisme n’est pas possible
Rémy HERRERA
Le capitalisme est en crise. Il pourrait même s’agir d’une des plus graves crises de l’histoire moderne. Et pourtant, à suivre l’actualité au jour le jour, l’opinion publique peut avoir le sentiment que cette crise est déjà derrière nous. Or, le pire est sans doute encore à venir, malgré les propos rassurants tenus et les aménagements envisagés. En effet, la réactivation annoncée de l’intervention étatique a notamment pour objet la négation de la nature de biens publics à la fois gratuits (…)
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« La politique étrangère américaine est ignoble car non seulement les États-Unis viennent dans votre pays et tuent tous vos proches, mais ce qui est pire, je trouve, c’est qu’ils reviennent vingt ans plus tard et font un film pour montrer que tuer vos proches a rendu leurs soldats tristes. »

Frankie Boyle, humoriste écossais

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