Avant-propos prudent (car échaudé) du Grand Soir.
A quoi cela sert-il aux dirigeants de ce monde de se rencontrer à l’ONU si nous ne savons pas ce qu’ils disent, ou si nous ne le savons que par le prisme déformant et tronqué de nos médias qui nous disent ce qu’il faut penser de paroles qu’ils n’ont pas portées à notre connaissance ?
Nous avons déjà dit ici que, en temps de guerre, donner la parole à un seul protagoniste, ce n’est pas de l’information, mais de la communication.
Bref, ci-dessous, LGS informe en "donnant à lire".
LGS
Après des négociations avec les États-Unis et leurs forces kurdes par procuration, pour obtenir le libre passage de ses combattants, l’EI quitte la ville de Raqqa. Lorsque le gouvernement syrien a conclu des accords similaires, les États-Unis, tels des gamins irresponsables, l’ont vertement critiquée. La coalition étasunienne affirme qu’elle n’était pas « impliquée dans les discussions » qui ont abouti à l’accord de libre passage de Raqqa. Un reportage de BBC News prouve le contraire.
Les civils de la ville ont fait face à un Catch-22* : les forces de la coalition dirigées par les États-Unis leur disaient de fuir les positions de l’EI avant leur bombardement ; mais l’EI menaçait de les exécuter s’ils essayaient de fuir.