RSS SyndicationTwitterFacebookFeedBurnerNetVibes
Rechercher

Quand la Chine était l’avenir du capitalisme

Depuis des mois, les places boursières chinoises s’effondrent. Près de 2 700 milliards d’euros évaporés en trois semaines. Un énorme krach à la hauteur de la bulle financière qui a été nourrie par la spéculation immobilière.

En 2013, pour « relancer » l’économie chinoise, le gouvernement, sous l’égide du président Xi Jinping, a mené plusieurs réformes visant à libéraliser le secteur financier. Très vite, l’euphorie boursière s’est répandue. On a assisté à un afflux massif de titres de crédit, alimentés par un torrent de liquidités, en raison des nombreux assouplissements monétaires de la Banque centrale et d’un appel massif des investisseurs à ce type d’emprunts. Ce qui s’est traduit par la suite par une explosion des marchés d’actions, en déconnexion flagrante avec l’économie réelle. La Bourse de Shanghai, par exemple, s’est envolée de 150% au cours des douze derniers mois. Or, à l’inverse des places occidentales, l’écrasante majorité des investisseurs des Bourses chinoises sont des particuliers, s’étant endettés pour investir. C’est donc pire que les subprimes car ceux ci étaient au moins adossé sur de l’immobilier et pas sur du capital fictif pour parapher Marx.

Tous les signaux économiques montrent donc que la fête est finie et que la Chine se trouve maintenant confrontée aux mêmes problèmes qui minent l’économie capitaliste depuis 40 ans. Pourtant pendant deux décennies, la croissance à deux chiffres de l’économie chinoise a apporté un oxygène vital au capitalisme mondial. En effet les capitalistes ont vu dans la chine l’occasion de renouer avec de très forts taux de profits. Mais comme l’expliquait Marx, les autres capitalistes voyant un tel festin vinrent s’y mêler. Mais comme le prédisait Marx dans de tels cas, les taux de profit reviennent forcement à des niveaux normaux. Normaux mais insuffisant pour les capitalistes toujours plus avide. Mais ce sursit n’était que provisoire car il était suspendu à la consommation de l’UE et des EU et à cette manigance dilatoire que représentait le crédit généralisé. Mais la combinaison d’un vaste réservoir de main d’œuvre à bas coût et d’un appareil productif largement subventionné par l’état chinois a fatalement détruit des emplois et des capacités productives partout dans le monde, entraînant des fermetures d’usines dans les pays concurrents. Ceci a induit le développement du chômage, de la pauvreté et de la saturation des biens de consommation en occident, la Chine s’est donc trouvé maintenant bien en peine pour exporter. Du coup le dioxygène s’est transformé en monoxyde de carbone et ce d’autant plus que l’investissement dans l’industrie chinoise a été colossal, ce qui a décuplé la crise de surproduction.

La Chine est désormais le premier partenaire commercial de nombreux pays. L’« effet domino » tant redouté part déjà dans de nombreuses directions. Les économies du monde sont naturellement interdépendante. Après l’accalmie chinoise, et malgré son inventivité, le capitalisme n’a plus beaucoup de corde a son arc pour se sortir de cette ornière. Tôt ou tard ils ne nous épargnerons pas d’un processus dont l’objectif sera la destruction à la fois des usines tournant à mi régime mais aussi celle du prolétariat désœuvré. Ceci est la condition pour créer des profits futurs. La guerre a cela de bon qu’elle résout les affres qui rongent les nuits des capitalistes. Mais que les capitalistes dorment tranquilles les progrès technique sont tel que le feu nucléaire a une capacité de destruction à la hauteur du surplus de forces productives (usine et ouvriers).

»» http://les-tribulations-de-l-ecocolo-ecoconome.over-blog.com/2015/09/q...
URL de cet article 29199
  
AGENDA

RIEN A SIGNALER

Le calme règne en ce moment
sur le front du Grand Soir.

Pour créer une agitation
CLIQUEZ-ICI

Dominique Fernandez : Ramon
Bernard GENSANE
(Paris, Grasset, 2008) La lecture des livres de Dominique Fernandez (romans, livres de voyage, photographies) m’a toujours procuré un très grand plaisir. Avec, cependant, deux petits bémols. Pour se rassurer, j’imagine, Fernandez éprouve le besoin d’en faire des kilos, d’écrire jusqu’à plus soif. Dans son très beau livre sur Tchaikovski, par exemple, s’il ne nous décrit pas trois cents rues et artères russes, il n’en décrit aucune. Dans son Ramon, il nous inflige, par le menu (c’est le cas de le dire), (...)
Agrandir | voir bibliographie

 

(CUBA) "Tant qu’il y aura l’impérialisme, nous ne pouvons nous permettre le luxe du pluri-partisme. Nous ne pourrions jamais concurrencer l’argent et la propagande que les Etats-Unis déverseraient ici. Nous perdrions non seulement le socialisme, mais notre souveraineté nationale aussi"

Eugenio Balari
in Medea Benjamin, "Soul Searching," NACLA Report on the Americas 24, 2 (August 1990) : 23-31.

Appel de Paris pour Julian Assange
Julian Assange est un journaliste australien en prison. En prison pour avoir rempli sa mission de journaliste. Julian Assange a fondé WikiLeaks en 2006 pour permettre à des lanceurs d’alerte de faire fuiter des documents d’intérêt public. C’est ainsi qu’en 2010, grâce à la lanceuse d’alerte Chelsea Manning, WikiLeaks a fait œuvre de journalisme, notamment en fournissant des preuves de crimes de guerre commis par l’armée américaine en Irak et en Afghanistan. Les médias du monde entier ont utilisé ces (...)
17 
Reporters Sans Frontières, la liberté de la presse et mon hamster à moi.
Sur le site du magazine états-unien The Nation on trouve l’information suivante : Le 27 juillet 2004, lors de la convention du Parti Démocrate qui se tenait à Boston, les trois principales chaînes de télévision hertziennes des Etats-Unis - ABC, NBC et CBS - n’ont diffusé AUCUNE information sur le déroulement de la convention ce jour-là . Pas une image, pas un seul commentaire sur un événement politique majeur à quelques mois des élections présidentielles aux Etats-Unis. Pour la première fois de (...)
23 
Le fascisme reviendra sous couvert d’antifascisme - ou de Charlie Hebdo, ça dépend.
Le 8 août 2012, nous avons eu la surprise de découvrir dans Charlie Hebdo, sous la signature d’un de ses journalistes réguliers traitant de l’international, un article signalé en « une » sous le titre « Cette extrême droite qui soutient Damas », dans lequel (page 11) Le Grand Soir et deux de ses administrateurs sont qualifiés de « bruns » et « rouges bruns ». Pour qui connaît l’histoire des sinistres SA hitlériennes (« les chemises brunes »), c’est une accusation de nazisme et d’antisémitisme qui est ainsi (...)
124 
Vos dons sont vitaux pour soutenir notre combat contre cette attaque ainsi que les autres formes de censures, pour les projets de Wikileaks, l'équipe, les serveurs, et les infrastructures de protection. Nous sommes entièrement soutenus par le grand public.
CLIQUEZ ICI
© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.