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Dimanche : dans le monde des caves on appelle ça un cas de conscience, nous on dit un point d’honneur.

Comme me le disait ma mère qui était croyante : - Mais tu penses trop, fiston !

Voilà, je vous expose ma couille : je dois voter dimanche dans un canton où, selon un schéma plutôt commun, le binôme socialiste affronte celui de la droite.

Si, comme dans l’Allier, le travail revenait à un binôme conduit par un communiste (le président sortant Jean-Paul Dufrègne) la question que je me pose serait moins épineuse : je voterais pour lui, avec ma compagne, c’est-à-dire en binôme à deux voix.

Ce candidat conclut l’entretien qu’il donne à l’Humanité par cette phrase :

 "Dimanche, ce sera soit la droite, soit une équipe de gauche qui a fait ses preuves, qui porte un projet de vie et de société plus juste, plus solidaire, plus dynamique et ambitieux."

Bien. Comme il s’agit de rassembler sur le second tour, il est compréhensible qu’il passe sur les restrictions des subventions accordées par le pouvoir aux collectivités locales, qui se traduisent non pas chez lui peut-être, mais dans la plupart des cas, par une hausse des impôts locaux assortie de coupes dans les soutiens aux actions sociales.

Et comme je ne suis pas un militant en campagne électorale, je me dis cependant que ce silence ne m’avance guère dans ce que je dois affronter dimanche. Parce que la désignation "équipe de gauche" pour ceux que je devrais aider est problématique.

Je connais pourtant la consigne de vote : "La gauche doit faire barrage à la droite antisociale", "... un appel à la mobilisation qui n’a rien d’un chèque en blanc pour le gouvernement, mais qui vise à protéger les politiques publiques locales pour les populations."

Et c’est arrivé ici que ma gamberge commence. Parce qu’il s’agit d’aller voter pour des candidats dont la politique nationale ne protège pas les politiques publiques locales pour les populations. À un point tel qu’elle entendait purement et simplement les supprimer.

Mon daron, lui, ne se serait pas gratté pour tomber les fadés.

Bon ! j’arrête de reufleuchir est j’verrai ben c’qu’en dira ma gonzesse qu’y n’me restera plus qu’à coller.

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ESPAGNE : un livre en plein dans le mille
Vladimir MARCIAC
Jean Ortiz a publié 90 articles sur le site Le Grand Soir. Son style impeccable, son cœur à fleur de clavier, son intelligence servant sa remarquable connaissance des dossiers qu’il traite, son humour, sa fougue, sa fidélité aux siens, c’est-à-dire aux guérilleros espagnols que le monde a laissé se faire écraser par un dictateur fasciste, le font apprécier par nos lecteurs (nos compteurs de lecture le disent). Il a en poche une carte du PCF qui rend imparfaitement compte de ce qu’est pour (…)
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« Il n’existe pas, à ce jour, en Amérique, de presse libre et indépendante. Vous le savez aussi bien que moi. Pas un seul parmi vous n’ose écrire ses opinions honnêtes et vous savez très bien que si vous le faites, elles ne seront pas publiées. On me paye un salaire pour que je ne publie pas mes opinions et nous savons tous que si nous nous aventurions à le faire, nous nous retrouverions à la rue illico. Le travail du journaliste est la destruction de la vérité, le mensonge patent, la perversion des faits et la manipulation de l’opinion au service des Puissances de l’Argent. Nous sommes les outils obéissants des Puissants et des Riches qui tirent les ficelles dans les coulisses. Nos talents, nos facultés et nos vies appartiennent à ces hommes. Nous sommes des prostituées de l’intellect. Tout cela, vous le savez aussi bien que moi ! »

John Swinton, célèbre journaliste, le 25 septembre 1880, lors d’un banquet à New York quand on lui propose de porter un toast à la liberté de la presse

(Cité dans : Labor’s Untold Story, de Richard O. Boyer and Herbert M. Morais, NY, 1955/1979.)

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