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L’Equateur dénonce le cas de Julian Assange durant l’examen périodique de la Suède au Haut Commissariat aux Droits de l’Homme de l’ONU

26 janvier 2015

Ministère des affaires étrangères de l’Equateur

Le gouvernement équatorien a réalisé plusieurs recommandations pour que le gouvernement de la Suède puisse progresser dans la défense et la protection des droits de l’homme, dans le cadre du Second cycle de l’Examen Périodique Universel. La délégation équatorienne a mentionné plus particulièrement les difficultés existantes dans le système de justice suédois qui ont eu un impact négatif sur la pleine jouissance des droits fondamentaux du citoyen australien Julien Assange, qui bénéficie de l’asile politique dans l’ambassade de l’Equateur à Londres.

Après avoir félicité la Suède pour les avancées en matière de droits de l’homme depuis la présentation de son dernier EPU, l’ambassadeur Maria Fernanda Espinoza, lors de sa première intervention en tant que Représentante permanente de l’Equateur auprès des Nations Unies à Genève, a transmis, durant la session du Conseil des Droits de l’Homme, la recommandation du Gouvernement équatorien consistant en limiter le temps de la prison préventive ou situations équivalentes de privation de liberté sans que des charges soient formulées ; et aussi de faciliter les mécanismes de coopération internationale entre organes judiciaires et du ministère public, afin de pouvoir mettre en place une procédure régulière, spécifiquement quand la personne en question est protégée par une décision d’asile politique ou bien par le statut de réfugiée.

Avec cette recommandation, le gouvernement équatorien promeut le plein respect des droits de l’homme de Julian Assange, qui fait face à un procès entamé par le Parquet suédois et à un mandat d’emprisonnement préventif depuis deux ans et demi, alors qu’il n’a pas été formellement accusé d’avoir commis un délit et qu’il n’a pas eu accès aux preuves utilisées contre lui.

La délégation de l’Argentine a aussi souligné la nécessité de prendre des mesures concrètes qui permettent d’offrir des garanties de non-renvoi pour les personnes considérées comme réfugié par un Etat tiers. La délégation de Cuba a insisté sur la nécessité de garantir l’accès aux preuves pour tous les régimes de détentions, pendant que la délégation de l’Uruguay a insisté sur la nécessité de garantir le droit à une procédure juste. La délégation du Nicaragua a recommandé à la Suède d’octroyer sans discrimination les garanties de protection judiciaire aux détenus en conformité avec ses compromis internationaux. A ce sujet, la délégation de la Slovaquie a recommandé à la Suède que les individus privés de liberté aient accès à toutes les garanties [juridiques] nécessaires.

Traduction : Luis Alberto Reygada pour Le Grand Soir

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