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Dans crimée, il y a « crime » ; et dans tout crime, il faut un coupable

Depuis quelques semaines de révoltes en Ukraine, tous les medias nous parlaient de la voix du peuple, du joug russe, du besoin d’Europe, et de ... démocratie. Le président ukrainien a sauté, le but semble atteint pour les occidentaux opprimés.
Mais ne voilà t’il pas que maintenant que la « démocratie » annoncée a gagné, on affirme que la russie s’infiltre en crimée, petite région stratégique de l’ukraine.
La Crimée, c’est où et c’est quoi ?

Retour sur l’histoire compliquée d’une péninsule très convoitée :

La Crimée a fait partie du monde grec avant de passer sous influence romaine, puis byzantine. Tous les occupants se succèdent : Goths, Huns, Bulgares, Khazars, Russes, Tatars, Mongols, Vénitiens... En 1475, le Khanat se place sous la protection l’empire Ottoman. Conquise et annexée en 1783 par la Russie de Catherine II, la Crimée sera, de 1853 à 1856, le théâtre d’une guerre meurtrière de trois ans, -la guerre de Crimée-, entre la Russie et une coalition comprenant l’Empire ottoman, le Royaume-uni, la France de Napoléon III et le Royaume de Sardaigne. La défaite de la Russie n’empêche pas la Crimée de rester sous le contrôle de Moscou.

Bastion anti-bolchévique

Brièvement indépendante en 1917 après la révolution d’Octobre qui met fin à l’Empire russe, la Crimée plonge rapidement dans la guerre civile russe. La péninsule devient un bastion de l’Armée blanche anti-bolchévique, commandée par le général Piotr Nikolaïevitch Wrangel qui crée en 1920 une république provisoire pour attirer les populations déçues du régime bolchévique. La fin de la guerre avec la Pologne en octobre 1920 voit affluer les troupes de l’Armée rouge qui entre en force le 7 novembre 1920. La Crimée devient en 1921 la République socialiste soviétique autonome de Crimée, au sein de l’Union soviétique.

Occupée par la Wehrmacht pendant l’été 1941, la Crimée est reprise par l’Armée Rouge en mai 1944. La totalité de la population des Tatars, une population turco-mongole installée en Crimée et dans le sud de l’Ukraine depuis le XIIIe siècle, est alors déportée en Sibérie et en Asie centrale. Près de la moitié d’entre eux sont morts pendant la première année de leur déportation. Staline a ensuite peuplé la péninsule de Russes et d’Ukrainiens en leur donnant les biens abandonnés par les Tatars. En 1945, la Crimée devient l’Oblast de Crimée, région administrative de la Russie.

En 1954, Nikita Khrouchtchev cède la Crimée à l’Ukraine pour fêter le tricentenaire du traité de Pereïaslav par lequel les Cosaques d’Ukraine avaient fait allégeance à Moscou. à l’occasion du 300e anniversaire de la réunification de la Russie et de l’Ukraine.

Un statut d’autonomie

En décembre 1991, lors du référendum sur l’indépendance en Ukraine, seulement 54 % des électeurs de Crimée se prononcent en faveur de l’indépendance, le plus faible pourcentage dans l’ensemble du pays. La Crimée accepte de rester dans l’Ukraine en échange d’un statut de république autonome. Le Parlement régional n’a pas le pouvoir d’initier de lois mais la Crimée a son propre budget et sa Constitution. Par ailleurs, Sébastopol bénéficie d’un statut spécial de ville autonome : son maire n’est pas élu mais désigné par les autorités de Kiev.

Le 5 décembre 1994, l’Ukraine, la Russie, les États-Unis et le Royaume-uni signent le « Memorandum de Budapest » : l’Ukraine promet de transférer ses missiles nucléaires en Russie pour leur démantèlement et de signer le Traité de non prolifération. En échange, la Russie et les deux pays occidentaux signataires s’engagent à ne pas menacer ou utiliser la force contre l’intégrité territoriale ou l’indépendance politique de l’Ukraine.

En mai 1997, la Russie et l’Ukraine signent un traité d’amitié, de coopération et de partenariat. En échange d’une aide financière et tarifs avantageux sur le gaz, Kiev garantit à Moscou le maintien de sa base navale sur la mer Noire à Sébastopol à travers un bail de vingt ans. Des nouveaux accords signés le 21 avril 2010 entre Moscou et Kiev règlent les conditions d’utilisation de cette base : outre les 8 millions de dollars de loyer annuel payés à l’Ukraine depuis 1997, la Russie consent à l’Ukraine un tarif préférentiel sur le gaz correspondant à une réduction de 30 % du prix normal de livraison. Le bail est prolongé jusqu’à 2042 moyennant le versement par l’armée russe à la ville de Sébastopol d’une rente annuelle de 100 millions de dollars. La marine russe compte 15 000 militaires stationnés dans la base.

12 % de Tatars

Après l’effondrement de l’Urss, les Tatars ont commencé à revenir au milieu d’une population russe encore largement imprégnée par la propagande stalinienne qui avait créé le mythe de la collaboration entre les Tatars et les Nazis pendant l’occupation allemande. Encore marqués par l’expérience du génocide, les Tatars de Crimée perçoivent les actions russes comme une menace existentielle. La minorité tatare représente aujourd’hui environ 12 % des 2 millions d’habitants de la péninsule qui compte environ 60 % de russes et près de 25 % d’Ukrainiens.

Géopolitique de Sébastopol

Par CASSINI, Kevin LIMONIER, le 4 mars 2014

Trois cartes géopolitiques pour comprendre la situation en Crimée. Rattachée à l’Ukraine au moment de l’éclatement de l’Union Soviétique, la base navale de Sébastopol est aujourd’hui louée par la Russie aux termes d’un accord passé en 1994 et renouvelé en 2010, pour un bail courant jusqu’en 2042. Alors que la ville fait les gros titres de l’actualité depuis quelques jours, on peut s’interroger sur les motivations de la Russie à intervenir militairement en Crimée.

A L’époque soviétique, cette péninsule au cœur de la mer Noire faisait office de véritable arsenal face à la Turquie et à l’Alliance atlantique (carte 1).

Carte de la Crimée dans les années 1980

En cas de guerre, le contrôle de cette mer fermée devait être l’un des premiers objectifs à atteindre par le pacte de Varsovie afin de garantir la sécurité des côtes soviétiques et de permettre le ravitaillement des troupes qui fondraient sur le sud de l’Europe.

Mais aujourd’hui, cette puissance militaire n’est plus qu’un lointain souvenir. Le rapport de force maritime actuel en mer Noire est largement en faveur des pays membres de l’OTAN (cf. graphique). : Les forces navales en mer noire

Les motivations de la Russie à intervenir en Crimée et à Sébastopol sont davantage liées à l’histoire de cette ville et de ce qu’elle représente dans l’imaginaire collectif russe qu’à des intérêts géostratégiques.

Fondée en 1783 par l’impératrice Catherine II afin d’asseoir au sud la domination maritime russe face à l’empire ottoman, Sébastopol est une ville qui demeure bâtie autour de ses bases navales (carte 2), et qui incarne une certaine vision de l’héroïsme national.

Carte du port de Sébastopol

En 1853, ce port militaire intégra une première fois l’imaginaire patriotique lorsqu’une coalition franco-britannique l’assiégea trois ans durant. Entrée dans la légende grâce aux « Récits de Sébastopol » de Léon Tolstoï, la ville devint le symbole du sacrifice du peuple russe. Un siècle plus tard l’histoire bégaya, cette fois de manière bien plus terrible.

Assiégée pendant une année entière par les armées du IIIe Reich, Sébastopol fut rasée à 95% et donna lieu à l’une des batailles les plus terribles de la Seconde Guerre mondiale. Honorée du titre de « ville héros », le sacrifice de Sébastopol est aujourd’hui encore intensément célébré. La ville devint l’égale de Stalingrad ou de Leningrad et, preuve de ce qu’elle représentait désormais dans l’imaginaire collectif, Staline lui-même dut revenir sur sa décision de reconstruire la ville sur un plan d’aménagement nouveau. Sébastopol fut reconstruite à l’identique.

Dans ce véritable musée à ciel ouvert (carte 3), où les uniformes et drapeaux russes se rencontrent à chaque coin de rue, on se dit sébastopolitain avant de se dire russe ou ukrainien. Carte du centre ville de Sébastopol :

L’intervention russe doit être vue comme la volonté de Moscou de s’afficher en sauveur de cette mythologie impériale, dont se nourrit depuis plusieurs années la rhétorique poutinienne.

Pour les organisations anti-Maïdan qui dominent désormais le Conseil Municipal, Sébastopol demeure en effet l’incarnation d’une destinée commune à tous les peuples d’un empire désormais disparu, et dont la geste se raconte en russe. Bien plus que pour défendre des intérêts militaires, l’intervention russe doit être vue comme la volonté de Moscou de s’afficher en sauveur de cette mythologie impériale, dont se nourrit depuis plusieurs années la rhétorique poutinienne.

Cette perspective permet de replacer l’intervention russe en Ukraine dans un contexte où les notions d’histoire et d’identité sont centrales, en cela qu’elles structurent une grande partie de l’action de la Russie dans son « étranger proche ».

Copyright Mars 2014-Limonier-Cassini/Diploweb.com

Liste des bases militaires russes hors russie

La Russie possède plusieurs centaines de bases, soldats, chars et avions de tout genre répartis surtout dans les pays de l’ancienne Union soviétique ainsi que dans certains pays alliés (Syrie, par exemple). Voici une liste des principales bases ne se trouvant pas sur son territoire :

  • Abkhazie Abkhazie : la Russie y entretient 3 500 militaires et gardes-frontières russes début 2010 et dispose d’au moins 4 bases dont la 7e base (aérienne) militaire (à Goudaouta) et la petite base navale d’Otchamchira où stationnera en permanence un groupe de combat.
  • Drapeau de l'Arménie Arménie : la Russie y possède la 102e base militaire (à Gyumri) et d’une base aérienne (à Erevan) ; la base abrite en garnison 5 000 soldats russes.
  • Drapeau de l’Azerbaïdjan Azerbaïdjan : la Russie y possède la station radar de Darial (à Qabala (Qabala Rayon (en))) et quelques autres bases militaires ; la Russie y entretient 900 soldats russes.
  • Drapeau de la Biélorussie Biélorussie : la Russie y dispose de la station-radar Volga21 (près de Hantsavichy), d’une station-radar (à Baranovitchi), et du 43e nœud de transmission de la marine russe (à Vileyka) ; la Russie y entretient en garnison 850 soldats russes.
  • Drapeau du Kazakhstan Kazakhstan : la Russie y dispose du cosmodrome de Baïkonour, d’un régiment d’aviation (à Kostanaï), d’une station-radar (près du lac Balkhach), et d’un nœud radiotechnique des Forces spatiales (situé au polygone de Sarishagan, à Prioziorsk).
  • Kirghizistan Kirghizistan : la Russie y dispose de la base aérienne de Kant, du centre d’essai d’armement anti-sous-marins (basé à Karakol, aux bords du lac Issyk Kul) et a réactivé une station-radar (dans la région kirghize de Tchouï) ; la Russie y entretient en garnison 700 soldats russes.
  • Ossétie du Sud Ossétie du Sud : la Russie y entretient 3 500 militaires et gardes-frontières russes, dispose de la 4e base militaire (à Tshinkvali) et négocie des accords concernant les soldats russes y stationnant.
  • Drapeau de l’Ouzbékistan Ouzbékistan : la Russie y dispose de la base aérienne de Karshi-Hanabad.
  • Drapeau du Soudan Soudan : la Russie y a envoyé 146 hommes à l’occasion de la mission MINUS de maintien de la paix de l’ONU.
  • Syrie Syrie : la Russie y dispose de la base navale de la ville de Tartus et y stationne une garnison de 150 hommes.
  • Drapeau du Tadjikistan Tadjikistan : la Russie y dispose d’un centre de contrôle de l’espace cosmique (à Nourek), une base aérienne à Ayni et de diverses installations militaires (à Douchanbé, Qurghonteppa et Koulab) ; la Russie y entretient en garnison 5 500 soldats russes.
  • Transnistrie Transnistrie : la Russie y entretient en garnison 1 500 soldats de la XIV°armée, chargés de protéger les entrepôts de munitions ex-soviétiques, ainsi que 402 soldats russes issus de la mission JKF de maintien de la paix de la CEI à la frontière moldavo-transnistrienne (ces derniers sont accompagnés par 492 militaires transnistriens).
  • Ukraine Ukraine : la Russie dispose d’une partie du port de Sébastopol qui est également le QG de la Flotte de la mer Noire ; la Russie y entretient en garnison 13 000 soldats russes et 380 bâtiments de guerre.

Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Forces_arm%C3%A9es_de_la_F%C3%A9d%C3%A9ration_de_Russie#Bases_et_garnisons_russes_.C3.A0_l.27.C3.A9tranger_.282009.29

Liste des bases américaines, hors USA

Liste des bases américaines, hors USA

Europe
PaysTotalArmyNavyMarine CorpsAir Force
Drapeau de l'Albanie Albanie 9 1 1 6 1
Drapeau de l'Allemagne Allemagne 54 198 38 625 470 37 14 726
Drapeau de l'Autriche Autriche 19 3 0 13 3
Drapeau de la Belgique Belgique 1 234 666 101 32 435
Drapeau de la Bosnie-Herzégovine Bosnie-Herzégovine 10 1 0 8 1
Drapeau de la Bulgarie Bulgarie 15 3 2 6 4
Drapeau de la Croatie Croatie 14 4 1 9 0
Drapeau de Chypre Chypre 17 3 0 6 8
Drapeau du Danemark Danemark 16 2 4 6 4
Drapeau de l'Espagne Espagne 1 483 80 891 137 375
Drapeau de l'Estonie Estonie 9 0 2 7 0
Drapeau de la Finlande Finlande 14 2 2 6 4
Drapeau de la France France 72 19 12 15 26
Drapeau de la Grèce Grèce 378 10 321 10 37
Groenland Groenland 135 0 0 0 135
Drapeau de la Hongrie Hongrie 66 5 0 7 54
Drapeau de l’Irlande Irlande 9 1 1 7 0
Drapeau de l'Italie Italie 10 771 3 088 3 396 106 4 181
Drapeau de la Lettonie Lettonie 7 0 0 7 0
Lituanie Lituanie 11 2 3 6 0
Drapeau du Luxembourg Luxembourg 6 0 0 6 0
Drapeau de la Macédoine Macédoine 13 4 0 6 3
Malte Malte 9 1 2 6 0
Monténégro Monténégro 7 0 0 7 0
Drapeau de la Norvège Norvège 89 28 10 11 40
Drapeau des Pays-Bas Pays-Bas 433 195 15 15 208
Drapeau de la Pologne Pologne 33 12 2 10 9
Drapeau du Portugal Portugal 731 20 27 8 676
Drapeau de la République tchèque République tchèque 7 4 0 0 3
Roumanie Roumanie 39 4 1 28 6
Drapeau : Royaume-Uni Royaume-Uni 9 436 369 335 81 8 651
Gibraltar Gibraltar 4 0 4 0 0
Serbie SerbieNote 7 26 0 0 18 8
Drapeau de la Slovaquie Slovaquie 10 1 0 6 3
Drapeau de la Slovénie Slovénie 9 0 0 6 3
Drapeau de la Suède Suède 9 0 1 5 3
Drapeau de la Suisse Suisse 20 2 1 14 3
Drapeau de la Turquie Turquie 1 511 50 6 17 1 438
Embarqué 405 0 405 0 0
Total 81 284 43 205 6 016 1 015 31 048

Ex-URSS

Ex-URSS
PaysTotalArmyNavyMarine CorpsAir Force
Drapeau de l'Arménie Arménie 8 1 0 7 0
Drapeau de l’Azerbaïdjan Azerbaïdjan 10 2 1 7 0
Drapeau de la Géorgie Géorgie 26 4 0 22 0
Drapeau du Kazakhstan Kazakhstan 14 6 0 6 2
Kirghizistan Kirghizistan 11 3 0 8 0
Drapeau de la Moldavie Moldavie 6 0 0 6 0
Drapeau de l’Ouzbékistan Ouzbékistan 7 1 0 6 0
Drapeau de la Russie Russie 43 11 7 25 0
Drapeau du Tadjikistan Tadjikistan 8 2 0 6 0
Drapeau du Turkménistan Turkménistan 6 0 0 6 0
Ukraine Ukraine 25 8 1 10 6
Total 164 38 9 109 8

Amérique

Amérique
PaysTotalArmyNavyMarine CorpsAir Force
Drapeau d’Antigua-et-Barbuda Antigua-et-Barbuda 3 0 0 0 3
Drapeau de l’Argentine Argentine 28 4 5 9 10
Drapeau des Bahamas Bahamas 47 1 41 5 0
Drapeau de la Barbade Barbade 7 2 0 5 0
Drapeau du Belize Belize 2 1 1 0 0
Drapeau de la Bolivie Bolivie 13 7 0 4 2
Drapeau du Brésil Brésil 46 10 6 22 8
Drapeau du Canada Canada 131 6 27 10 88
Drapeau du Chili Chili 35 7 7 11 10
Drapeau de la Colombie Colombie 64 30 5 18 11
Drapeau du Costa Rica Costa Rica 6 0 1 5 0
Drapeau de Cuba Cuba 881 317 477 87 0
Équateur (pays) Équateur 22 8 2 8 4
Drapeau du Guatemala Guatemala 14 6 1 6 1
Guyana Guyana 2 2 0 0 0
Drapeau d’Haïti Haïti 12 5 0 7 0
Drapeau du Honduras Honduras 358 203 2 6 147
Jamaïque Jamaïque 8 0 1 7 0
Drapeau du Mexique Mexique 27 8 3 13 3
Drapeau du Nicaragua Nicaragua 18 8 0 9 1
Panama Panama 25 11 7 7 0
Paraguay Paraguay 13 6 0 6 1
Drapeau du Pérou Pérou 50 11 14 19 6
Drapeau de la République dominicaine République dominicaine 12 2 1 7 2
Drapeau du Salvador Salvador 37 7 16 12 2
Suriname Suriname 2 1 1 0 0
Trinité-et-Tobago Trinité-et-Tobago 1 0 1 0 0
Drapeau de l'Uruguay Uruguay 17 4 3 7 3
Venezuela Venezuela 19 4 2 10 3
Embarqué 11 0 11 0 0
Total 1 911 671 635 300 305

Asie de l’Est et du Pacifique

Asie de l’Est et du Pacifique
PaysTotalArmyNavyMarine CorpsAir Force
Drapeau de l'Australie Australie 178 23 69 25 61
Drapeau du 9 width=td<br class='autobr' width='20' height='10' />
datasortkeyhttp://fr.wikipedia.org/wiki/Russie</p>
<p> href= title=td href=<br class='autobr' />
thBrunei

 Brunei

10 3 0 6 1
Drapeau du Cambodge Cambodge 12 6 0 6 0
Drapeau de la Corée du Sud Corée du SudNote 8 24 655Note 8 16 507Note 8 242Note 8 112Note 8 7 794Note 8
Drapeau de la République populaire de Chine Chine 82 9 18 44 11
Drapeau des Îles Fidji Fidji 2 0 2 0 0
Drapeau de l'Indonésie Indonésie 30 8 5 14 3
Drapeau du Japon Japon 40 178 2 617 6 833 17 585 13 143
Drapeau du Laos Laos 7 3 1 0 3
Drapeau de Malaisie Malaisie 16 2 4 7 3
Drapeau des Îles Marshall Îles Marshall 15 15 0 0 0
Mongolie Mongolie 2 2 0 0 0
Drapeau de Nouvelle-Zélande Nouvelle-Zélande 11 2 1 6 2
Philippines Philippines 182 12 7 153 10
Drapeau de Singapour Singapour 157 6 106 32 13
Drapeau de Thaïlande Thaïlande 162 40 9 87 26
Drapeau de la République socialiste du Viêt Nam Viêt Nam 18 6 1 9 2
Embarqué 12 858 0 10 964 1 894 0
TotalNote 9 53 920Note 9 2 754Note 9 18 020Note 9 19 868Note 9 13 278Note 9

Afrique du Nord, Proche-Orient, et Asie du Sud

Afrique du Nord, Proche-Orient, et Asie du Sud
PaysTotalArmyNavyMarine CorpsAir Force
Drapeau de l’Afghanistan Afghanistan Voir les opérations extérieures.
Drapeau de l'Arabie saoudite Arabie saoudite 435 136 22 193 84
Drapeau de l'Algérie Algérie 10 3 0 5 2
Drapeau de Bahreïn Bahreïn 1 894 19 1 571 278 26
Drapeau du Bangladesh Bangladesh 8 2 0 6 0
Drapeau : Territoire britannique de l’océan Indien Diego Garcia 286 0 251 1 34
Drapeau de l'Égypte Égypte 273 199 21 27 26
Émirats arabes unis Émirats arabes unis 140 6 12 36 86
Drapeau de l'Inde Inde 31 5 6 11 9
Drapeau de l’Irak Irak Voir les opérations extérieures.
Drapeau d’Israël Israël 47 6 4 18 19
Jordanie Jordanie 46 14 0 20 12
Koweït Koweït Voir les opérations extérieures.
Drapeau du Liban Liban 5 5 0 0 0
Drapeau de la Libye Libye 1 0 1 0 0
Maroc Maroc 17 2 2 9 4
Népal Népal 11 3 0 8 0
Oman Oman 33 2 1 10 20
Drapeau du Pakistan Pakistan 39 4 1 22 12
Drapeau du Qatar Qatar 678 413 6 52 207
Drapeau du Sri Lanka Sri Lanka 14 2 2 10 0
Syrie Syrie 9 3 0 6 0
Tunisie Tunisie 15 4 1 8 2
Yémen Yémen 25 7 0 18 0
Embarqué 5 065 0 583 4 482 0
Total 9 082 835 2 484 5 220 543

Afrique subsaharienne

Afrique subsaharienne[1]
Pays Total Army Navy Marine Corps Air Force
Drapeau de l'Afrique du Sud Afrique du Sud 34 5 1 25 3
Drapeau de l’Angola Angola 6 0 0 6 0
Drapeau du Botswana Botswana 8 2 0 6 0
Drapeau du Burundi Burundi 5 0 0 5 0
Drapeau du Cameroun Cameroun 9 1 1 7 0
République du Congo République du Congo 1 1 0 0 0
Drapeau de la République démocratique du Congo Républiquetda class=/td20tdwikitable alternance centre /spanimg class=sup id= height= démocratique du Congo 8 2 0 6 0
Côte d'IvoireBahreinBangladesh
Iraknbsp;25 title= data-sort-value= Côte d’Ivoire 10 3 0 7 0
Djibouti Djibouti 334 1 0 333 0
Drapeau d’Éthiopie Éthiopie 8 2 0 6 0
Gabon Gabon 42 1 0 41 0
Drapeau du Ghana Ghana 14 3 2 9 0
Drapeau de la Guinée Guinée 9 2 1 6 0
Kenya Kenya 42 15 2 19 6
Drapeau du Libéria Liberia 41 5 0 35 1
Madagascar Madagascar 8 0 2 6 0
Mali Mali 8 2 0 6 0
Mauritanie Mauritanie 28 0 0 28 0
Mozambique Mozambique 7 0 0 7 0
Niger Niger 7 1 0 6 0
Nigeria Nigeria 25 3 0 19 3
Rwanda Rwanda 7 1 0 6 0
Sénégal Sénégal 15 3 3 9 0
Sierra Leone Sierra Leone 1 1 0 0 0
Sainte-Hélène, Ascension et Tristan da Cunha Sainte-Hélène, Ascension et Tristan da Cunha 4 0 0 0 4
Drapeau du Soudan Soudan 7 1 0 5 1
Tanzanie Tanzanie 13 4 1 8 0
Drapeau du Tchad Tchad 10 3 0 7 0
Togo Togo 7 0 0 7 0
Ouganda Ouganda 10 2 0 8 0
Zambie Zambie 6 1 0 5 0
Zimbabwe Zimbabwe 10 4 0 6 0
Total 744 69 13 644 18

Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9partition_des_forces_arm%C3%A9es_des_%C3%89tats-Unis


Alors en effet, la pensée dominante (qui rêve d’être unique), avec la complicité des medias ringards (qui croient toujours que la russie est communiste), a trouvé le coupable idéal.

Quand on sait que les USA n’existaient même pas il y a à peine plus de 200 ans, quand on sait que l’Ukraine, et donc la Crimée étaient encore dans l’URSS, il y a moins de 30 ans, quand on sait qu’en Crimée, plus de 15000 militaires russes sont en poste depuis des années, et cela en toute légalité, suite à des accords latéraux, on peut aisément se demander s’il n’y a pas erreur judiciaire sur ce procès public là !
Et si on a bien lu les trois chapitres ci-dessus, on a, je pense, bien compris que l’enjeu géopolitique est plus que non-négligeable, et qu’il est même totalement destructeur de ce qu’il reste de la Russie. Et les medias continuent de seriner que Poutine envahit l’Ukraine ...

Méfiez-vous, le diable s’habille en Prada, et il a un sourire ... ravageur.

L’article dans sa niche (avec cartes et tableaux plus lisibles) : Dans crimée, il y a « crime » ; et dans tout crime, il faut un coupable

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« Les Français savent que la Russie soviétique a joué le rôle principal dans leur libération. »

phrase prononcée par De Gaulle à Moscou en 1966.

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