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Le Président Tunisien Moncef Marzouki a travaillé dur cette semaine pour les Droits de l’homme… en tant que plume d’Al-Jazeera !

Nous avons vécu, cette semaine, sur le plan planétaire, un évènement exceptionnel, qui restera gravé dans la mémoire universelle, et un évènement récurrent, tout en étant important, qui restera, aussi, gravé dans cette mémoire, compte tenu des coïncidences dont seule l’Histoire possède le secret.

Le premier, c’est la journée de recueillement et de communion, qui a eu lieu le mardi 10 décembre dans l’immense stade de Soweto, regroupant des dizaines de milliers de Sud-Africains et un imposant parterre sans précédent, dans l’histoire de l’humanité, rassemblant les chefs d’État et de gouvernement des grandes, et moins grandes, puissances de ce monde, d’idéologies très diversifiées dont certaines sont aux antipodes, puissances dont la quasi-totalité était aux abonnés absents pendant les années de braise de la lutte de Mandela, journée de recueillement et de communion pour rendre un dernier hommage à Madiba.
Nelson Mandela qui a été, sans aucun doute, le plus tenace et le plus fascinant combattant de la liberté et de la dignité, de tous les temps, combat au nom duquel il a passé 27 ans de sa vie en prison, Mandela, emblème de l’anti-apartheid, de la résistance, de la tolérance, du rejet de la haine, de la justice primant la vengeance, de la réconciliation et premier Président noir de l’Afrique du Sud dont il a changé le cours du destin.

Comme par l’enchantement de l’aura émanant de ce que fut cet être hors du commun, cet évènement exceptionnel a été marqué par des images inédites ; j’en retiendrai trois : l’embrassade entre l’ex-épouse Winnie et la veuve Graça de Mandela, la poignée de main entre les Présidents américain et cubain Barak Obama et Raoul Castro et le côte à côte entre les ex et actuel Présidents français Nicolas Sarkozy et François Hollande.

Le second évènement, c’est effectivement cette journée du 10 décembre qui est célébrée, chaque année, en tant que Journée Internationale des Droits de l’Homme.

Pour contribuer par ses réflexions à ces deux évènements, notre Président a préféré, comme à son habitude, plutôt que de s’adresser à ses concitoyens, mettre sa plume au service de la chaine qatarie Al-Jazeera, chaine officielle de la propagande qatarie et de l’Islam des ténèbres, pensant, peut-être, à moins qu’il n’y ait une autre raison cachée, que ses écrits feraient reculer l’insoutenable apartheid, pour ne pas dire l’esclavage comme l’ont désigné les ONG de défense des Droits humains, pratiqué par le septième des habitants du Qatar, constitué par les qataris, à l’encontre des six septièmes restant des habitants, constitués par les travailleurs immigrés.

Ainsi, il a fait paraitre deux longues tribunes libres sur le site de ladite chaine, à savoir :

  1. le mardi 10 décembre 2013, un article intitulé « Les Droits de l’homme, entre la phase du combat et la phase des responsabilités » ;
  2. ce vendredi 13 décembre 2013, un article intitulé « Mandela…le père spirituel » ; poursuivant, au passage, son rituel habituel auprès des médias étrangers, consistant à attiser la discorde entre ses concitoyens en égratignant, principalement, sa frange préférée, les journalistes, et, évidemment, s’encensant, comme à son habitude ! Et dire, mon Dieu, qu’il se déclare, dans lesdites tribunes, fils spirituel de Nelson Mandela !

Puisse l’esprit de Mandela guider l’Émir du Qatar et les autres Monarques d’Arabie !

Et, pour conclure, laissons parler le Mandela palestinien, Marwan Barghouti, le condamné à cinq peines de réclusion à perpétuité et 40 ans d’emprisonnement !, qui, du fond de sa cellule N° 28 de la prison Hadarim en Israël, où il croupit depuis 2002, a écrit, dans son hommage à Mandela :

« Votre pays est devenu un phare et nous, les palestiniens, nous hissons les voiles pour atteindre ses rivages (…) Reposez en paix et que Dieu bénisse votre âme insoumise » [1].

Salah HORCHANI


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La télécratie contre la démocratie, de Bernard Stiegler.
Bernard GENSANE
Bernard Stiegler est un penseur original (voir son parcours personnel atypique). Ses opinions politiques personnelles sont parfois un peu déroutantes, comme lorsqu’il montre sa sympathie pour Christian Blanc, un personnage qui, quels qu’aient été ses ralliements successifs, s’est toujours fort bien accommodé du système dénoncé par lui. J’ajoute qu’il y a un grand absent dans ce livre : le capitalisme financier. Cet ouvrage a pour but de montrer comment et pourquoi la relation politique (…)
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Quand l’ordre est injustice, le désordre est déja un commencement de justice.

Romain ROLLAND

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