Soldat
Homme qui sert dans une armée (comme mercenaire ou comme engagé volontaire) au service d’un prince, d’un État qui lui verse une solde.
B. − P. anal. Soldat de.Personne qui combat pour la défense de quelqu’un ou de quelque chose, pour le triomphe d’une croyance, d’un idéal. Soldat du Christ, de Dieu, de la démocratie, du droit, de la liberté, de la philosophie, du progrès, de la vérité. Source
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Le soldat fonde une famille, s’étonne de la vie devant son premier enfant, puis le lendemain retourne au "travail" tuer... des enfants. Si ce ne sont pas des enfants ce sont des vieillards ou de futurs vieillards. Peu importe... Il ne fait pas le lien entre la vie et la Vie. Il est un soldat. Et nous sommes tous des soldats puisque nous travaillons selon une certaine "logique" du bien et du mal. Nous travaillons pour nous nourrir, nous loger, et pour un certain luxe. Comme si dans ce luxe résidait le "bonheur". Et c’est ainsi que chacun, peu importe son métier ou sa profession, participe à cette bombe à faire sauter les autres. Nous sommes, en fait, tous des terroristes qui s’ignorent. Ou des esclaves qui ignorent l’être. Car, nous voilà tous à la solde...
Comme dirait l’Amérindien, nous empruntons de la lumière pour vivre. Nous empruntons des vivres à la vie sauvage, des pousses, des plantations, des arbres, des plantes, des fruits, des bêtes. Des oiseaux... Tout ! Tout ! Tout !
Pourtant, dans le vocabulaire actuel, le mot emprunt ne réfère qu’au vocabulaire du banquier. Mais les banquiers eux-mêmes, transforment l’humain en citoyens. Sorte de machine à usiner... Malmené par la bureaucratie navrante et éloignée. Volé, engouffré, désâmé. Qui donc le remarque ?
La Terre est une banque, un don malheureusement violé depuis des décennies. Mais en terme spirituel, nous ne faisons que passer. Les statistiques sur les survivants de cette vie sur la planète ont de quoi nous effrayer : il en serait resté un qui est "monté au ciel".
Emprunter de l’argent n’est rien. C’est en un sens utile... Mais ce qui tue davantage, c’est emprunter des idées. Sous forme de religions ou sous formes "d’idéologie" implantées dans le cerveau par les régimes "propres" du monde occidental et maintenant du reste du "monde".
La Terre donne : nous empruntons.
L’Homme crée et prend un peu de cet espace de "dieu", il emprunte. Il achète les humains, les transforme en citoyens, les paie pour la "causa nostra mondialiste"... Il crée des recettes à la Big Pharma sous couvert de "science", il réinvente les modes d’apprentissage sous couvert d’améliorer la "connaissance", mais il ne sait pas qu’il ne fait qu’emprunter tout ce qui peut s’avaler sur une planète.
Mais dans cette division de bouffons bouffis, il sait cadrer les soldats sociaux comme on dérive un courant de rivière pour en faire de l’électricité.
C’est là son "savantisme"....
Il ne donne pas, il prend.
Alors, tous ceux qui passent, tous ceux qui vivent, dans une perspective un tant soit peu spirituelle, ne font qu’emprunter. Sans les richesse de la Terre, il n’y aurait pas de vie. Mais surtout pas de banquiers et d’hommes d’affaires qui ont compris que le cerveau n’est qu’une éponge. Les "grands " de ce monde ne sont peut-être que les plus petits. Quel État a donc décerné un prix au soudeur du Titanic ? Quel pays a donc donné une médaille à l’employé du mois dans votre épicerie ?
C’est la maladie des "grands" que de voir petit. Ils n’ont pas de vision du "TOUT". Ils n’ont que la vision du tigre devant la gazelle. Mais à force de propagande déviante, ils ont fini par laisser la gazelle engraisser un peu avant de lui tailler l’artère.
« De toute ma vie, je n’ai désiré que peu de choses : pouvoir travailler, avoir où m’abriter avec ma femme et mes enfants et avoir de quoi manger. C’est à cause de cela que vous m’avez arrêté ? Les Roumains ont envoyé le gendarme pour me réquisitionner – comme on réquisitionne les choses et les animaux. Je me suis laissé réquisitionner. Mes mains étaient vides et je ne pouvais lutter ni contre le roi ni contre le gendarme qui avait des fusils et des pistolets. Ils ont prétendu que je m’appelle Iacob et non Ion comme m’avait baptisé ma mère. Ils m’ont enfermé avec des juifs dans un camp entouré de barbelés, – comme pour le bétail – et m’ont obligé à faire des travaux forcés. Nous avons dû coucher comme le bétail avec tout le troupeau, nous avons dû manger avec tout le troupeau, boire le thé avec tout le troupeau et je m’attendais à être conduit à l’abattoir avec tout le troupeau. La Vingt-cinquième heure
Nous voilà des travailleurs empruntés. Soldés. Croyants ou pas. Proie. Mais le pire, oui le pire, est que nous fournissons tout ce qu’il faut pour faire pousser les dents du Grand Prédateur. Et à mesure que nous avançons, nous reculons dans notre développement humain. Le 21 ième siècle, c’est l’homme-outil parfait, sculpté, croyant, mais... laïc.
Toute la magie du monde "moderne" est basée sur l’illusion. L’illusion est un science... On nous la cache. Mais à force de souffrir d’être dévêtus jusqu’à l’âme, il pourrait advenir que l’avenir soit différent des perspectives mathématiques des barbares instruits.
La Terre est une pomme... Mais si on la mange toute, graines y compris, il ne restera plus rien pour semer quelque chose.
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Un beau jour, toutes les couleurs du monde entier se
mirent à se disputer. Chacune prétendait qu’elle était
la plus belle, la plus importante, la plus utile, la
préférée !
Gaëtan Pelletier
2 décembre 2013