RSS SyndicationTwitterFacebook
Rechercher

Allez la gauche, finie la veillée et enterrons ce cadavre du PS (car ça commence à sentir la puanteur).

D’après des sondages, le FN recueillerait 24% des voix aux prochaines élections Européennes (dont 44% des ouvriers/travailleurs).

Que dire de la banalisation du FN ? D’abord que la droite traditionnelle, "républicaine" n’a rien à craindre et que leur complaisance est d’une banalité infantile, car en fin de compte, "bonnet blanc, blanc bonnet", l’essentiel sera toujours sauvegardé. Ce n’est pas à "droite" qu’il faut chercher la raison de l’engouement pour le FN, mais plutôt, "à gauche".

"A force de jouer avec le diable, il faut s’attendre à vivre l’enfer"

Depuis des décennies, le vent d’opportunisme "électoraliste" s’est emparé d’une certaine gauche, et pour mieux "vendre" leur légitimité, se laissent attirés toujours plus vers un conformisme, à droite, se dépouillant ainsi de toute substance et crédibilité politique et idéologique, remarquablement différente ou alternative, surtout pour beaucoup de ceux, traditionnellement à gauche ; les travailleurs, ouvriers, le peuple exploite.

"Face aux craintes et incertitudes, le peuple cherche des alternatives rassurantes".

Cette droite nationale (iste) extrême ou pas, n’est pas une menace pour "la droite" mais surtout pour la "gauche progressiste". De partout, elle occupe le terrain politique et idéologique, laissé vide ou abandonné par la gauche. Les premiers responsables sont les partis (pas) socialistes, social-démocrates et "travaillistes", qui par leur duplicité et opportunisme, en trahissant les aspirations et attentes des masses et en s’alignant définitivement à l’idéologie capitaliste du "marché", ont fait le lit d’une droite "nationaliste" et obscurantiste.

En France, comme ailleurs, (Italie, Espagne, Portugal, Allemagne, Grande Bretagne etc.), les parties "social-démocrates",( pas socialistes) ont accompli, de par leur collaboration et traîtrise, leur rôle historique qui est de "domestiquer" la lutte des classes, l’éliminant du discours et la pratique politique, et par la même occasion, ostraciser la gauche progressiste, anti-capitaliste.

Mais la faute incombe aussi au PCF et la gauche progressiste en général. Car, malgré les traîtrises répétées du PS, ils succombent toujours à l’espoir d’accords électoraux et unions politiques illusoires et sans lendemains, en abandonnant leurs positions politiques et idéologiques qui les déterminent, pour ne penser qu’à court terme, aboutissant aujourd’hui pratiquement à l’anéantissement de la "vraie gauche anticapitaliste" de la scène sociale et politique.

Le PS n’as pas "oublié d’être une gauche combative" ; le PS "ne fait plus partie de la Gauche", depuis bien longtemps - et nous le savons bien. Il est donc grand temps que le PCF et toute la "vraie" gauche se fasse à cette idée.

Que "la Gauche future" est à bâtir sans le PS.

Il est temps d’enterrer le PS. Et surtout pas de deuil, car il renaîtra sous d’autres sigles, rose au poing au pas.

A la prochaine.

ADSkippy

URL de cet article 22917
   
Claude Lanzmann. Le Lièvre de Patagonie. Paris : Gallimard, 2009.
Bernard GENSANE
Il n’est pas facile de rendre compte d’un livre considérable, écrit par une personnalité culturelle considérable, auteur d’un film, non seulement considérable, mais unique. Remarquablement bien écrit (les 550 pages ont été dictées face à un écran d’ordinateur), cet ouvrage nous livre les mémoires d’un homme de poids, de fortes convictions qui, malgré son grand âge, ne parvient que très rarement à prendre le recul nécessaire à la hiérarchisation de ses actes, à la mise en perspective de sa (…)
Agrandir | voir bibliographie

 

Lorsqu’ils n’arrivèrent pas à s’en prendre à nos arguments, ils s’en sont pris à moi.

Julian Assange

© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.