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La maladie grave des rebelles syriens !

On l’observe et le dit depuis le début du conflit syrien.
Les principaux groupes rebelles syriens sont atteints d’une maladie grave : le racisme ethnique et confessionnel.

Leur discours suinte la haine envers tout ce qui est différent.

Durant la semaine qui vient de s’écouler, les groupes dit rebelles ont massacré des femmes et des enfants alaouites dans les villages surplombant Lattaquié, des chrétiens à Wadi Nassara dans le gouvernorat de Homs, des kurdes êzidis au village d’Assadiya sur la route de Hassaké, des chiites à Noubbol et Zahra et des Kurdes (pourtant sunnites) dans la plupart des zones contrôlées par les Unités de protection du peuple kurde (YPG).

Ici, la vidéo terrifiante de l’exécution de deux enfants chiites par les l’Etat islamique d’Irak et du Levant dans le Nord d’Alep : http://www.syriantube.net/6210.html

Au même moment, deux soldats loyalistes ont été capturés vifs dans un endroit inconnu et interrogés avant d’être exécutés.

Les bourreaux ont filmé l’interrogatoire :

https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=4gYiSCGvJ7A

Dès le début, le premier bourreau demande compulsivement :

 De quelle confession es-tu ?

Le soldat capturé a à peine le temps de répondre “alaouite” qu’il reçoit un coup au visage, puis deux gifles.

 Quelle confession ? insiste le bourreau.

 “alaouite” répète le prisonnier.

La victime est à nouveau roué de coups. Il se redresse.

Le deuxième bourreau s’y met :

 Nous n’avons pas bien entendu. Répète !

La victime guère impressionnée dit encore : “- alaouite”.

Nouveaux coups au visage.

“Je jure par dieu que nous allons tous vous brûler avec la maison des Assad” peste le deuxième bourreau…

A la vue de ces images de tortures, on comprendra sans doute mieux pourquoi des millions de Syriens issus de toutes les communautés se sentent protégés par le gouvernement de Damas, pourquoi l’autre Syrie, celle que nos médias s’obstinent à boycotter, résiste avec tant d’ardeur aux assauts des milices takfiries et génocidaires soutenues par Washington et ses partenaires stratégiques (France, Angleterre, Turquie, royaumes du Golfe et Israël).

URL de cet article 21982
   
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Bertolt Brecht

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