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Colombie : le parti des FARC de retour en politique

L’Union patriotique a retrouvé son statut de parti politique en Colombie. Ce parti de gauche, regroupant des guérilleros des FARC démobilisés, avait été victime dans les années 80 d’une persécution politique sans précédent. Deux candidats présidentiels et quelque 4 000 militants de base avaient alors été assassinés. Pourquoi ce retour sur la scène politique de ce parti martyr ? Quel rôle pourrait-il jouer alors qu’à La Havane, gouvernement et guérilla tentent de négocier la paix ?

Avec notre correspondante à Bogota, Marie-Eve Detoeuf

La vitrine politique des FARC, l’Union patriotique (UP), a récupéré son statut de parti politique grâce à une décision du Conseil d’Etat. Créé en 1985 dans la mouvance des premières négociations de paix engagées avec la guérilla marxiste des FARC et rapidement avortée, le parti est composé de guérilleros des Farc démobilisés.

La droite et l’armée considèrent alors que l’UP et sa composante communiste sont le bras politique de la guérilla. Les paramilitaires vont s’acharner contre ses membres en toute impunité. Les Colombiens parlent même du génocide de l’Union patriotique pour décrire la tragédie dont ce parti a été victime. En 2002, l’UP, décimée, ne présente pas de candidats aux législatives et perd son statut de parti politique, faute d’avoir franchi un seuil électoral.

La population colombienne réticente

L’arrêt du Conseil d’Etat intervient alors que fait débat l’éventuelle participation en politique des guérilleros, si les FARC acceptent de se démobiliser. La résurrection de l’UP leur fournit un cadre pour présenter des candidats dès 2014 aux élections présidentielle et législatives. A en croire les sondages, la population reste très réticente. La démocratie colombienne semble, elle, prête à faire le pari de la paix.

»» http://www.rfi.fr/ameriques/20130710-colombie-le-parti-farc-nouveau-autorise
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Comment, pour préserver leur domination sociale, les élites économiques et politiques françaises firent le choix de la défaite. Un grand livre d’histoire se définit premièrement par la découverte et l’exploitation méthodique de documents assez nombreux pour permettre des recoupements, deuxièmement, par un point de vue qui structure l’enquête sur le passé (Annie Lacroix-Riz répond à Marc Bloch qui, avant d’être fusillé en 1944, s’interrogeait sur les intrigues menées entre 1933 et 1939 qui (…)
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Puisque le commerce ignore les frontières nationales, et que le fabricant insiste pour avoir le monde comme marché, le drapeau de son pays doit le suivre, et les portes des nations qui lui sont fermées doivent être enfoncées. Les concessions obtenues par les financiers doivent être protégées par les ministres de l’Etat, même si la souveraineté des nations réticentes est violée dans le processus. Les colonies doivent être obtenues ou plantées afin que pas un coin du monde n’en réchappe ou reste inutilisé.

Woodrow Wilson
Président des Etats-Unis de 1913 à 1921

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