Et si l’attentat du 11 mai à Reyhanli en Turquie n’avait d’autre objectif que de détourner l’attention des médias de cette question hautement embarrassante des récents raids aériens israéliens ?
L’hypothèse ne serait pas farfelue ... car le nombre d’endroits frappés par les bombardements aériens et leurs localisations ne peut correspondre au seul objectif d’empêcher un (soit-disant) transfert d’armes sophistiquées au Hezbollah libanais ... cela correspondrait plus à une opération de soutien aérien aux rebelles encerclés par l’Armée Arabe Syrienne (AAS) dans cette région ... les rebelles n’ignoraient pas ce soutien aérien puisque certains l’ont filmé !
L’histoire du transfert d’armes au Hezbollah ne tient pas la route !!! Des vidéos rebelles embarrassantes !
D’après une Vidéo d’actualités (de 3:38) mise en ligne le 07-05-2013 - 15:51 sur almanar.com, une bonne douzaine d’endroits semblent avoir été les objectifs de ces raids aériens ...
(bien que sous-titrée en français, j’ai retranscrit le texte, car la vidéo est de source almanar, on ne peut pas la copier comme sur YouTube).
Les raids israéliens filmés par les rebelles syriens
Vers 1 h 45 du matin de Damas, des caméras ont été placées en prévision des raids israéliens. Une fois que les raids ont eu lieu, le caméraman commence à crier « Allah Akbar », et signe son appartenance militaire. « Allah Akbar ». La caméra est d’une haute qualité, elle est capable de prendre des photos à longues distances avec une grande clarté.
Un simple calcul permet de déterminer l’emplacement de la caméra. 10 secondes séparent seulement la flambée de l’explosion pour parvenir à la caméra. et le temps qu’a pris le son pour parvenir à la caméra. Si l’on multiplie le chiffre 10 par 340 m/seconde qui est la vitesse du son, on conclut que ladite caméra a été placée à presque à 3 km et 400 m du raid.
Des caméras de haute qualité ont été placées quelque part pour permettre de filmer les raids d’un angle ouvert. La haute technologie a été perçue aussi dans la diffusion des images sur Internet après leur montage de deux angles différents juste 40 minutes après le raid.
Une fois les images diffusées, certaines chaines satellitaires arabes ont commencé à manipuler l’opinion publique. Sur cette chaine une personne énumère les cibles de l’attaque deux heures seulement après le raid, et avant que les autorités syriennes ne fassent une quelconque déclaration sur l’affaire :
« Les sites bombardés sont le suivants : La brigade 105, garde républicaine. La brigade 104 à Wadi Barada. La brigade de missiles à Qassyoun. Les dépôts de munition à Qassyoun. Les bâtiments de recherches scientifiques à Jemraya. Site proche du centre de défense à Hameh. Un site proche de la 4 ème troupe dans la banlieue de Qodsaya. »
Mais ce qui fut le plus étrange encore c’est qu’une autre personne est apparue sur une autre chaine télévisée pour reprendre la même liste des cibles :
« Les sites qui ont été bombardés sont : La brigade 105, garde républicaine. La brigade 104. La brigade de missiles à Qassyoun. Le dépôt de munitions à Qassyoun. Le bâtiment de recherches scientifiques à Jemraya. Un site proche du centre de défense à Hameh. Un site proche de la 4 ème troupe dans la banlieue de Qodsaya. »
De retour au premier intervenant, il semble qu’il ait été interdit de mentionner le nom d’Israël. « Nous avons des informations sûres que ce ne sont pas des raids israéliens ».
Le second intervenant était plus franc, il a parlé d’une coordination internationale. « Des informations confirment que ces raids ont eu lieu suite à une coordination internationale. Cette coordination a eu lieu entre des forces américano-britanniques »
Donc il s’agit d’une coordination internationale qui a planifié les raids, accompagnés d’une série d’attaques à 2 h10, juste 10 minutes après le raid à Qassyoun, ces attaques ont visé des postes de l’armée syrienne à :
Daraya, M’adamiya, fleuve d’Aïcha, Sahnaya, Barza el Quaboun, Zamalka, Al Warawar, Yarmouk, Babella, beit Sohn, Akraba la Husseinyate, la région de Sayeda Zeinab.
Les attaques coordonnées ont eu lieu autour de Damas. Elles ont été accompagnées d’une campagne de rumeurs diffusées par les médias arabes, occidentaux et les comités de coordination pour influer les habitants de la capitale : « J’ai une information urgente : les bombardements et les affrontements rettentissent dans la région sud de Damas, des réservoirs de produits chimiques ont été frappés à Qassyoun. Les habitants de Rouknedine souffrent d’une odeur très étrange ».
Les rumeurs n’ont eu aucun impact, les raids n’ont détruit que les bâtiments.
Seule la grande coordination entre les groupes armés et Israël a été une fois de plus confirmée dans cette guerre contre la Syrie.