RSS SyndicationTwitterFacebookFeedBurnerNetVibes
Rechercher

Sur la ligne de front de la bataille pour les villages libanais syriens.

Du côté syrien du bassin du fleuve Assi, l’on trouve 15 villages à majorité libanaise et 20 autres qui sont mixtes. Ces localités sont devenues une zone de bataille depuis que les combattants de l’opposition tentent de prendre contrôle de la région.

Il y a peu encore les médias grouillaient de rapports à propos de batailles entre le Hezbollah et des combattants de l’opposition dans les villages du bassin du fleuve Assi (Orontes), où résident approximativement 30 000 citoyens libanais.

Le secteur est un point stratégique pour l’opposition étant donné qu’elle tente d’ouvrir une route vers le village libanais de Wadi Khalen au nord, qui est devenu une base de soutien de l’opposition, les approvisionnant en combattants et en armes. Les villages libanais en Syrie, dont les résidents sont un mélange de chiites et d’alaouites, sont des obstacles à leur progression.

Après que le Front al-Nusra et les Brigades Farouq de l’opposition furent parvenues à prendre le contrôle de plusieurs villages dans le bassin, les villages libanais commencèrent à s’organiser eux-mêmes en Comités populaires armés.

Les combattants des Comités populaires sont loin d’être les combattants chevronnés et bien entraînés du Hezbollah, comme les médias les dépeignent. Beaucoup sont des fermiers et des résidents ordinaires qui n’ont pris les armes que récemment pour protéger leurs villages.

Hussein (nom d’emprunt), 22 ans, n’est qu’un exemple parmi d’autres. Pendant la journée, il travaille dans la ferme de sa famille, surveillant un modeste troupeau de moutons et de chèvres. Après le coucher du soleil, il rentre récupérer sa Kalachnikov et mettre une veste militaire.

Hussein est un membre typique des Comités populaires. Lui et Amjad (nom d’emprunt), 18 ans, sont assignés à la garde de nuit, passant leurs soirées dans un trou à surveiller un champ qui les sépare des combattants de l’opposition syrienne.

Un homme du Comité populaire dans le village de Hammam, où les médias ont fait part de combats violents impliquant le Hezbollah la semaine dernière, explique que l’attaque sur le village a eu lieu après que l’armée syrienne fut parvenue à mettre en déroute les combattants de l’opposition le long de la route internationale à l’est, les forçant à fuir vers Hammam.

Il décrit une bataille récente où 300 combattants de l’opposition les ont attaqués en utilisant 14 mitrailleuses lourdes montées sur le dos de camionnettes pickup. « Nous avons pu les repousser avec 50 hommes », dit-il, avec un mélange de fatigue et de confiance.

Craignant que les combattants de l’opposition ne commettent un massacre dans leur village, ils sont parvenus à en tuer 31 et en blesser 55 du côté adverse, tout en ne perdant que trois combattants de Hammam, selon les sources du Comité populaire.
Comment cette région religieusement diversifiée a atteint ce point ? Des résidents du village voisin d’Aqrabieh, " où les Libanais constituent 18 pour-cent de la population " parlent des douzaines d’enlèvements et de meurtres dans les villages environnant.

Le pire cas fut l’enlèvement de plus de 300 résidents du village majoritairement chrétien de Rableh durant la saison de cueillette des pommes.

Dans les villages autour d’Aqrabieh, les Comités populaires ont commencé à fusionner avec les Forces de défense nationale (FDN) nouvellement formées. L’idée derrière les FDN est d’unir les différents Comités populaires " qui tendent à n’être que d’une couleur en termes de religion ou de secte, selon le village " en une formation métissée afin d’empêcher les divisions sectaires de s’institutionnaliser dans la zone.

Les FDN sont organisées sur les mêmes bases que l’armée syrienne, divisées en groupes de 30 qui sont ensuite dispersés parmi les villages du bassin.

Rawad (nom d’emprunt) est une nouvelle recrue des FDN. Comme beaucoup d’ouvriers syriens au Liban, il travaillait dans un atelier d’aluminium à Beyrouth, quand il a décidé de tout laisser tomber pour venir ici. « Dites bonjour à Beyrouth de ma part, » nous dit-il, « je pense que je mourrai ici. »

Traduit de l’anglais par Paul LG :

http://english.al-akhbar.com/content/frontline-battle-syrias-lebanese-villages

URL de cet article 19655
  
AGENDA

RIEN A SIGNALER

Le calme règne en ce moment
sur le front du Grand Soir.

Pour créer une agitation
CLIQUEZ-ICI

Cuba Miracles
Ramon CHAO
(précipitez-vous pour acheter Cuba Miracles, cet "objet -livre", merveille de couleurs, d’odeurs et de musiques) Le « dictateur » cubain Fidel Castro vient de passer les rênes de l’Etat à son frère Raúl. C’est bien la première fois qu’un chef d’État abandonne ses fonctions motu proprio. Un certain nombre d’hommes politiques n’ont pas, eux, daigné se démettre de leur fonction avant de mourir. Souvenons-nous par exemple des longues agonies des entubés Georges Pompidou, François Mitterrand, ou Jean-Paul II, (...)
Agrandir | voir bibliographie

 

(...) quelqu’un a dit il y a vingt ans : "vous pouvez croire tout ce qu’on raconte sur cet homme, sauf qu’il est mort".

(...) Ce lieu sera pour toujours un témoignage de lutte, un appel à l’humanisme. Il sera aussi un hommage permanent à une génération qui voulait transformer le monde, et à l’esprit rebelle et inventif d’un artiste qui contribua à forger cette génération et en même temps en est un de ses symboles les plus authentiques.

Les années 60 étaient bien plus qu’une période dans un siècle qui touche à sa fin. Avant toute chose, elles ont été une attitude face à la vie qui a profondément influencé la culture, la société et la politique, et a qui a traversé toutes les frontières. Un élan novateur s’est levé, victorieux, pour submerger toute la décennie, mais il était né bien avant cette époque et ne s’est pas arrêté depuis. (...)

Avec une animosité obstinée, certains dénigrent encore cette époque - ceux qui savent que pour tuer l’histoire, il faut d’abord lui arracher le moment le plus lumineux et le plus prometteur. C’est ainsi que sont les choses, et c’est ainsi qu’elles ont toujours été : pour ou contre les années 60.

Ricardo Alarcon,
président de l’Assemblée Nationale de Cuba
Allocution lors de l’inauguration de la statue de John Lennon à la Havane, Décembre 2000

Lorsque les psychopathes prennent le contrôle de la société
NdT - Quelques extraits (en vrac) traitant des psychopathes et de leur emprise sur les sociétés modernes où ils s’épanouissent à merveille jusqu’au point de devenir une minorité dirigeante. Des passages paraîtront étrangement familiers et feront probablement penser à des situations et/ou des personnages existants ou ayant existé. Tu me dis "psychopathe" et soudain je pense à pas mal d’hommes et de femmes politiques. (attention : ce texte comporte une traduction non professionnelle d’un jargon (...)
46 
Le DECODEX Alternatif (méfiez-vous des imitations)
(mise à jour le 19/02/2017) Le Grand Soir, toujours à l’écoute de ses lecteurs (réguliers, occasionnels ou accidentels) vous offre le DECODEX ALTERNATIF, un vrai DECODEX rédigé par de vrais gens dotés d’une véritable expérience. Ces analyses ne sont basées ni sur une vague impression après un survol rapide, ni sur un coup de fil à « Conspiracywatch », mais sur l’expérience de militants/bénévoles chevronnés de « l’information alternative ». Contrairement à d’autres DECODEX de bas de gamme qui circulent sur le (...)
103 
Comment Cuba révèle toute la médiocrité de l’Occident
Il y a des sujets qui sont aux journalistes ce que les récifs sont aux marins : à éviter. Une fois repérés et cartographiés, les routes de l’information les contourneront systématiquement et sans se poser de questions. Et si d’aventure un voyageur imprudent se décidait à entrer dans une de ces zones en ignorant les panneaux avec des têtes de mort, et en revenait indemne, on dira qu’il a simplement eu de la chance ou qu’il est fou - ou les deux à la fois. Pour ce voyageur-là, il n’y aura pas de défilé (...)
43 
Vos dons sont vitaux pour soutenir notre combat contre cette attaque ainsi que les autres formes de censures, pour les projets de Wikileaks, l'équipe, les serveurs, et les infrastructures de protection. Nous sommes entièrement soutenus par le grand public.
CLIQUEZ ICI
© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.